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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

5.

Siehe also, da tritt schon ein anderer herein, der sehr ernst über diese Krankheit spricht; oder vielmehr der Meister spricht durch seinen Mund: „Nicht könnet ihr Gott dienen und dem Mammon“1 . Ja, sagst du, wie soll aber das möglich sein, wie sollen wir die Begierde zum Schweigen bringen? Auch darüber kann man Belehrung finden. Und wie? Höre nur, wie er auch das erklärt: „Häufet euch nicht Schätze an auf Erden, wo Rost und Motten zehren und wo Diebe einbrechen und stehlen“2 . Siehst du, wie er durch Hinweis auf den Ort und die Schädlinge deine Begierden vom Irdischen abkehren und auf den Himmel hinlenken will, wo alles sicher geborgen ist? Wenn ihr euren Reichtum dort hinterlegt, wo weder Rost noch Motten zehren, wo keine Diebe einbrechen und stehlen, so werdet ihr diese Krankheit heilen und eure Seele in den größten Wohlstand versetzen. Seine Worte erläutert er noch durch ein Beispiel, um dich zu überzeugen. Wie nämlich ein Arzt den Kranken vom kalten Trinken abzuschrecken sucht, indem er erzählt, der oder jener sei daran gestorben, so erzählt auch er von dem Reichen, der zwar sehnsüchtig nach Leben und Gesundheit verlangt, es aber infolge seiner Habsucht nicht erlangen konnte, sondern leer ausging. Ein anderer Evangelist zeigt dir noch einen, der in der Hölle um einen Tropfen Wasser bittet, ohne ihn erhalten zu können. Dann zeigt er, dass seine Gebote leicht zu beobachten seien, indem er sagt: „Schauet an die Vögel des Himmels“3 . Und um auch die Reichen nicht in Verzweiflung zu stürzen, spricht er mit Rücksicht auf die menschliche Schwachheit: „Was unmöglich ist bei Menschen, ist möglich bei Gott“4 . Magst du auch reich sein, unser Arzt kann dich dennoch heilen, denn nicht den Reichtum wollte er abschaffen, sondern nur die Knechtschaft des Geldes und die Habsucht.

S. d1066 Wie kann nun aber ein Reicher gerettet werden? Der Besitzende muss sein Vermögen mit den Bedürftigen teilen, wie es Job tat, die Habsucht aus der Seele ausmerzen und niemals die Grenze des Notwendigen überschreiten. Überdies zeigt er dir auch, dass selbst der Zöllner rasch vom Fieber der Habsucht, das ihn so gewaltig ergriffen hatte, geheilt wurde. Oder gibt es noch geldsüchtigere Menschen als einen Zöllner? Und doch wurde er alsbald ein Mann, der vom Besitze losgeschält war, weil er den Vorschriften unseres Arztes folgte. Er hatte ja auch Jünger, die an denselben Krankheiten litten wie wir, und sie genasen rasch. Darum stellt er sie uns allen vor Augen, damit wir nicht verzagen. Sieh also auf diesen Zöllner. Schaue auch auf den Oberzöllner: Er verspricht, von den unrechtmäßigen Erwerbe das Vierfache zu erstatten und die Hälfte seines ganzen Vermögens hinzugeben, nur um Jesus zu beherbergen. Allein du hast ein glühendes Verlangen nach Besitz. So tausche mit deinem Besitze die ganze Welt ein, sagt Christus. Ich gebe dir mehr, als du begehrst, ich öffne dir die Häuser aller Reichen auf der ganzen Welt. Denn „jeglicher, der verlassen hat Vater oder Mutter oder Haus oder Äcker, wird Hundertfaches empfangen“5 . Auf diese Weise wirst du nicht bloß mehr besitzen, sondern auch den bösen Durst6 gründlich löschen und alles leicht ertragen, damit du nicht nach größerem Besitz verlangst, sondern oft nicht einmal nach dem Notwendigen. So litt Paulus Hunger und war glücklicher, als wenn er gegessen hätte. Ein Ringkämpfer, der im Kampfe steht und nach dem Siegeskranze strebt, wird nicht an Erholung und Müßiggang denken, und ein Kaufmann, der einen überseeischen Handel eröffnet hat, wird gewiss nicht nach Ruhe verlangen. Also werden auch wir, wenn wir die geistlichen Früchte verkosten, wie von einem wunderschönen Rausche ergriffen nach den ewigen Gütern verlangen und das Zeitliche nicht mehr so hoch anschlagen. Kosten wir also davon, um die Unruhe, welche die zeitlichen Güter bereiten, abzustreifen und die ewigen zu gewinnen S. d1067 durch die Gnade und Liebe unseres Herrn Jesus Christus, dem Ehre und Macht gebührt jetzt und allezeit und in alle Ewigkeit. Amen!


  1. Mt 6,24 ↩

  2. Mt 6,19 ↩

  3. Mt 6,26 ↩

  4. Lk 18,27 ↩

  5. Mt 19,29 ↩

  6. nach Geld ↩

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

5.

Mais comment cela se pourra-t-il faire, me direz-vous, et comment pourrons-nous étouffer tous ces désirs? Voyez ce qu’il vous dit au même endroit : « Ne vous faites point de trésors dans la terre, où les vers et la rouille les mangent, et où les voleurs les déterrent et les dérobent ». (Ibid. VI, 9.) Vous voyez, mes frères, combien Jésus-Christ s’efforce de nous éloigner du désir des biens d’ici-bas, parla considération du lieu ou nous les mettons en dépôt; de la terre et des accidents qui nous les font perdre, tels que les vers, la rouille et les voleurs, afin que cette vue nous porte à prendre pour le dépositaire de tous nos trésors, Dieu même qui nous les gardera avec une sûreté entière. Car si vous vouiez mettre vos richesses dans un lieu où ni la rouille ni les voleurs ne leur puissent nuire, vous vous guérirez sans peine de votre avarice, et votre âme s’enrichira des biens véritables et spirituels.

Jésus-Christ ajoute à cela un exemple étonnant et capable de vous toucher. Il imite les médecins qui, craignant pour leurs malades, leur disent : Un tel est mort pour avoir bu de l’eau froide dans ses accès. (Matth. XIX.) C’est (579) ainsi que le Fils de Dieu fait paraître un riche qui, frappé de cette maladie dont nous parions, et désirant néanmoins la santé avec ardeur, ne put la recouvrer à cause de cette étrange attache qu’il avait à ses richesses. Un autre évangéliste rapporte encore l’exemple d’un autre riche qui ne peut au milieu des flammes trouver une goutte d’eau pour désaltérer sa soif. (Luc, XVI, 24.)

Jésus-Christ, pour montrer ensuite que les ordonnances qu’il nous donne sont aisées à pratiquer, ajoute ces mots: « Considérez les « oiseaux du ciel ». (Matth. VI, 26.) Mais cet adorable Médecin des âmes a tant de condescendance pour votre faiblesse, que, bien que vous soyez riche, et par conséquent dans un état dangereux pour votre salut, il vous défend néanmoins d’en désespérer, et vous assure lui-même que « ce qui est impossible « aux hommes, est possible à Dieu ». (Matth. XIX, 26.) Ainsi, quoique vous soyez riche, vous pouvez encore vous sauver, puisque Dieu ne vous a pas tant défendu d’être riche, que de vous attacher à vos richesses et d’en devenir l’esclave et l’idolâtre.

Que doit donc faire un riche afin qu’il se puisse sauver? Il faut que tout ce qu’il possède lui soit commun avec les pauvres, comme le bienheureux Job vous dit lui-même qu’il faisait. Il faut qu’il arrache de son coeur tout l’amour de ce qui est superflu, qu’il mette des bornes à ses désirs, et qu’il ne passe point au delà des règles de la nécessité. Jésus-Christ vous montre encore l’exemple d’un publicain qui, après avoir été longtemps possédé de cette passion si basse, en fut guéri tout d’un coup. Il passa en un moment d’une avarice insatiable dans un mépris prodigieux de l’argent, parce qu’il obéit fidèlement aux avis et aux ordonnances de son Médecin. Tous les disciples que Jésus-Christ a eus ont été d’abord attaqués des mêmes maladies que nous, et ils en ont été guéris sans beaucoup de peine. Le Sauveur nous les propose tous pour modèles, afin que nous ne désespérions point de nous-mêmes. Jetez donc les yeux sur ce publicain qui est devenu Evangéliste. Voyez aussi cet autre chef des publicains, nommé Zachée, qui se résolut tout à coup à rendre au quadruple tout ce qu’il avait volé, et à donner la moitié de son bien aux pauvres pour se rendre digne de recevoir Jésus-Christ.

Mais vous avez peut-être une ardeur furieuse pour le bien : Suivez-moi donc, vous dit le Sauveur, et vous serez riches. Regardez tout le bien des autres hommes comme étant à vous. Je vous donne plus que vous ne pouvez demander. Je vous ouvre les maisons de tous les riches qui sont dans toute la terre. Car «celui qui abandonnera pour moi son père, sa mère, ses terres ou sa maison, en recevra le centuple », (Matth. XXIX.) Ainsi, non-seulement vous retrouverez plus que vous n’avez quitté, mais vous éteindrez même cette soif si extrême qui vous brûle; vous supporterez plus doucement tous les accidents de la vie, et vous mépriserez non-seulement le superflu, mais souvent même le nécessaire. Ainsi, saint Paul souffrait quelquefois la faim, et il s’en réjouissait plus que des festins et de la bonne chère, parce qu’un athlète qui combat pour remporter la victoire, ne peut préférer un lâche repos à un combat qui se termine par une fin si glorieuse : et un marchand, qui a éprouvé une fois combien on gagne en trafiquant sur la mer, ne peut plus se résoudre à vivre chez lui dans l’oisiveté et dans la mollesse. Ainsi, quand nous aurons commencé à avoir quelque goût des biens du ciel, nous n’en aurons plus pour les biens de la terre, lorsque nous goûterons et nous nous trouverons saintement enivrés d’un plaisir céleste. Goûtons donc ces délices sacrées, mes chers frères, pour jouir d’une véritable paix, et dans cette vie et dans l’autre, par la grâce et par la miséricorde de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui est la gloire et l’empire maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. (580)

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