• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistula ad Romanos commentarius

Übersetzung ausblenden
Commentaire sur l'épître aux Romains

3.

Que signifient donc ces paroles : « Aucun de nous ne vit pour soi-même? » Nous ne sommes pas libres : nous avons un Seigneur qui veut notre vie, et non notre mort; qui prend, à notre mort, à notre vie, plus d'intérêt que nous. Car il montre par là qu'il prend de nous plus de soin que nous rien prenons nous-mêmes, qu'il regarde notre vie comme un trésor pour lui, et comme une perte notre mort. Car ce n'est pas seulement pour nous que nous mourons, mais aussi pour notre Maître, s'il nous arrive de mourir. La mort, ici, c'est la mort selon la foi. Il suffit, certes, pour prouver que Dieu s'inquiète de nous, de dire que c'est pour lui que nous vivons, que c'est pour lui que nous mourons. Toutefois, l'apôtre ne se contente pas de ces paroles ; il ajoute : « Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur ». Et, en passant de cette mort à la mort naturelle, afin de ne pas trop assombrir son discours, il donne une autre preuve, un signe éclatant de la providence de Dieu. Quel est ce signe? « Car c'est pour cela même que Jésus-Christ est mort et qu'il est ressuscité, afin d'avoir un empire souverain sur les morts et sur les vivants (9) » .

Soyez donc persuadés par là qu'il s'inquiète toujours de notre salut et de notre perfectionnement. Car si sa providence n'était pas à un si haut degré occupée de nous, quelle nécessité y avait-il pour lui à s'incarner parmi nous? Eh quoi ! son zèle à faire de nous ses membres l'a porté jusqu'à prendre la forme d'un esclave, jusqu'à mourir, et, après de telles preuves, il nous mépriserait ! Non, non; il ne voudrait pas perdre ce qui lui a coûté si cher. « Car», dit l'apôtre, « c'est pour cela même qu'il est mort »: C'est comme si l'on disait : Tel homme ne peut pas ne pas s'inquiéter de son esclave, car il se soucie fort de sa bourse. Et encore ne tenons-nous pas à notre argent autant que son amour l'attache à notre salut. Ce n'est pas de l'argent, c'est son propre sang qu'il a versé pour nous, et il ne pourrait pas abandonner ceux pour qui il a payé un si grand prix. Voyez maintenant comme l'apôtre nous montre la puissance ineffable du Seigneur : « Car c'est pour cela même », dit-il, « que Jésus-Christ est mort, et qu'il est ressuscité, afin d'avoir un empire souverain sur les morts et sur les vivants » ; et plus haut : « Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur ». Voyez-vous l'étendue de la domination? Voyez-vous la force invincible? Voyez-vous la Providence à qui rien n'échappe? Ne me parlez pas, dit-il, des vivants seuls, sa providence s'étend aussi aux morts. Mais si elle s'étend aux morts, il est bien évident qu'elle embrasse aussi les vivants; car le Seigneur n'a rien négligé de ce qui relève de cette souveraineté, et il s'est attribué la plus grande part de juridiction sur les hommes, et plus que de tout le reste, sans rien excepter, c'est de noua qu'il prend soin. Un homme achète un esclave à prix d'argent et s'attache à celui qui est devenu son esclave (388) à lui; c'est au prix de sa mort que Dieu nous a rachetés, et, après avoir tant dépensé, tant travaillé pour faire de nous sa propriété; il n'est pas possible qu’il ne fasse aucun cas de notre salut. Toutes ces réflexions de l'apôtre, c'est pour toucher le chrétien judaïsant, c'est pour l'empêcher d'oublier la grandeur du bienfait, c'est pour lui rappeler qu'il était mort et qu'il a recouvré la vie, qu'il n'a retiré de la loi aucun avantage, et qu'il ne peut, sans un excès d'ingratitude, abandonner celui dont il a tant reçu, pour retourner à la loi. Après l'avoir ainsi fortement averti, l'apôtre continue sur un ton plus doux : « Vous donc, pourquoi condamnez-vous votre frère? Et vous, pourquoi méprisez-vous le vôtre (10)? » Il semble parler des uns et des autres en les mettant au même rang; pourtant ses paroles laissent voir entre eux une grande différence. D'abord le titre de frère qu'il emploie, met un terme à la querelle ; pour en finir, il rappelle ensuite le jour terrible du jugement. Après avoir dit : « Et vous, pourquoi méprisez-vous le vôtre? » il ajoute : « Car nous paraîtrons tous devant le tribunal de Jésus-Christ ». En parlant ainsi , il a l'air de faire des reproches aux plus avancés dans la foi, mais c'est au judaïsant qu'il porte un coup, car non-seulement il lui rappelle pour le toucher le bienfait reçu, mais il lui inspire l'épouvante par la considération du châtiment à venir. « Car nous paraîtrons tous devant le tribunal de Jésus-Christ. Car il a été écrit », dit l'apôtre « Je jure par moi-même, dit le Seigneur, que tout genou fléchira devant moi, et que toute langue confessera que c'est moi qui suis Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu de soi-même (11, 12) ». Voyez-vous comme il frappe sur le chrétien judaïsant, tout en ayant l'air de ne s'attaquer qu'aux autres? Ses paroles, en effet, reviennent à ceci : De quoi vous occupez-vous? Est-ce vous qu'on punira pour eux? Il ne parle pas expressément de cette manière, mais c'est là ce qu'il fait entendre avec plus de ménagement en disant : « Car nous paraîtrons tous devant le tribunal de Jésus-Christ. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu de soi-même ». Et il invoque le témoignage du prophète constatant la sujétion à Jésus-Christ de tous les hommes sans exception, la sujétion de tous les hommes de l'Ancien Testament et de tous ceux qui ont reçu l'existence quels qu'ils soient. Et il ne dit pas simplement : Chacun adorera, mais : « Toute langue confessera », c'est-à-dire, qu'on aura des comptes à rendre de ses actions.

Übersetzung ausblenden
Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)

3.

Was heißt es übrigens: „Niemand von uns lebt sich selber“? — Wir sind nicht frei, wir haben einen Herrn, welcher will, daß wir leben, und nicht will, daß wir sterben, welchen das eine wie das andere mehr als uns selbst kümmert. Darum weist der Apostel darauf hin, daß er mehr als wir selbst um uns Sorge trägt und mehr als wir selbst unser Leben für seinen Gewinn und unsern Tod für seinen Verlust einschätzt. Wir sterben also nicht bloß uns selbst, sondern auch dem Herrn, wenn wir sterben. Als Tod versteht hier der Apostel einen solchen dem Glauben nach. — Es wäre eigentlich schon hinreichend, wenn er nur bewiesen hätte, daß S. d196 Gott sich um uns kümmert, daß wir ihm leben und ihm sterben. Aber das ist ihm nicht genug, sondern er führt noch etwas dafür an. Er sagt nämlich: „Ob wir leben oder ob wir sterben — des Herrn sind wir.“ Nun geht der Apostel vom geistigen Tode auf den leiblichen über, um nicht seine Rede als allzu hart erscheinen zu lassen, und führt ein anderes Zeichen — das größte — der Fürsorge um uns an. Welches ist dies?

V. 9: „Denn dazu ist Christus gestorben und auferstanden und zum Leben zurückgekehrt, damit er Herr sei der Toten und Lebendigen.“

Auch das soll dich überzeugen, daß Gott für unser Heil und unsere Besserung Sorge trägt. Denn wenn er keine solche Fürsorge um uns trüge, wozu wäre eine Heilsordnung nötig gewesen? Er, der es sich so sehr hat angelegen sein lassen, daß wir sein Eigentum werden, daß er Knechtsgestalt annahm und den Tod erlitt, er sollte sich nicht weiter um uns kümmern, nachdem wir sein Eigentum geworden sind? Nein, das ist nicht möglich. Er hätte sich dann nicht um uns solche Mühe gegeben. „Denn dazu ist Christus gestorben.“ Das ist so zu verstehen, wie wenn jemand sagte, der und der kann seinen Sklaven nicht aufgeben; er ist dazu zu sehr auf seinen eigenen Vorteil bedacht. Ja, wir lieben nicht so das Geld wie er unser Heil. Er hat aber nicht Geld, sondern sein Blut für uns hingegeben. Darum kann er die nicht fahren lassen, für die er etwas so Kostbares eingesetzt hat. Beachte aber, wie der Apostel dartut, daß Gottes Machtbereich unaussprechlich groß sei! Er sagt: „Denn dazu ist Christus gestorben und wieder zum Leben zurückgekehrt, damit er Herr sei der Toten und Lebendigen“; und oben: „Ob wir leben oder ob wir sterben, sein sind wir.“ Siehst du da nicht eine Herrscherlewalt ausgedrückt, die nicht mehr steigerungsfähig ist? Siehst du da nicht eine Gewalt ausgesprochen, die einfach unüberwindlich ist? Siehst du da nicht eine Fürsorge ausgedrückt, die bis ins kleinste geht? Er trägt S. d197 Sorge auch um die Abgeschiedenen, geschweige denn um die Lebenden, soll das heißen. Wenn er aber um die Abgeschiedenen Sorge trägt, so ist klar, daß er es auch um die Lebenden tun wird. Er hat nichts unterlassen, um dieses Herrschaftsrecht auf uns zu erwerben, er hat sich mehr Rechte auf uns erworben als je Menschen, und alles das zu keinem andern Zweck, als um für uns (als sein Eigentum) Sorge zu tragen. Ein Mensch gibt Geld für einen Sklaven aus, und darum hält er ihn dann fest als sein Eigentum. Christus aber hat sein Leben dahingegeben. Und da sollte ihm das Heil dessen nichts gelten, für den er einen so hohen Kaufpreis gezahlt, auf den er sein Herrscherrecht mit solcher Mühe und Arbeit erworben hat! Damit will der Apostel dem Judenchristen einen Merks geben und ihn an die Größe der Wohltat erinnern, daß er, der tot war, lebendig geworden, und daß er vom Gesetze keinen Gewinn gehabt habe; daß es darum höchste Undankbarkeit wäre, den zu verlassen, der so viel für ihn getan hat, und wieder zurückzukehren zum Gesetz.

Nachdem nun der Apostel den Judenchristen genügend klein gemacht hat, hebt er ihn wieder empor, indem er spricht:

V. 10: „Du aber, was bekrittelst du deinen Bruder? spricht der Herr, mir soll sich beugen jedes Knie, und jede Zunge soll Gott die Beicht ablegen.“

— Scheinbar werden diese beiden Ausstellungen am andern auf dieselbe Stufe gestellt; aus dem vorher darüber Gesagten erweist sich aber ein ziemlicher Unterschied. Zunächst sucht der Apostel durch das Wort „Bruder“ die feindselige Gesinnung zu bannen, im weiteren durch die Erinnerung an den schrecklichen Tag des Gerichtes. Denn nach den Worten: „Was machst du deinen Bruder lächerlich?“ fährt er fort:

„Alle werden wir ja vor den Richterstuhl Christi hintreten müssen.“

— Scheinbar droht er mit diesen Worten wieder dem Fortgeschritteneren, in Wirklichkeit geht er der Einbildung des Judaisierenden zu Leibe; er wirkt auf ihn S. d198 nicht bloß durch die Erinnerung an die empfangene Wohltat, sondern auch durch die Furcht vor der zukünftigen Strafe. „Alle werden wir ja vor den Richterstuhl Christi hintreten müssen“, heißt es.

V. 11: „Denn es steht geschrieben: So wahr ich lebe, mir soll sich beugen jedes Knie, und jede Zunge soll Gott die Beicht ablegen“;

V. 12: „also hat ein jeder von uns Gott Rechenschaft zu geben.“

Siehst du da, wie der Apostel wieder die Meinung der Judenchristen erschüttert, während er scheinbar die gegenteilige trifft? Er gibt etwa dasselbe zu verstehen, wie wenn er sagte: Was kümmerst du dich? Du wirst ja doch wohl für ihn nicht gestraft werden? Das sagt er freilich nicht so; er gibt es aber zu verstehen, indem er sich milder ausdrückt und spricht: „Alle werden wir ja vor den Richterstuhl Christi hintreten müssen“, und: „Also hat ein jeder von uns Gott Rechenschaft zu geben.“ Auch den Propheten führt er als Zeugen dafür an, daß alle Gott unterworfen sind, und zwar unterworfen im eigentlichsten Sinne, daß ihm auch die Menschen im Alten Bunde unterworfen sind, kurz, alle Menschen. Er sagt nicht einfach: Ein jeder soll ihm Anbetung leisten, sondern sogar: „er soll ihm die Beichte ablegen“, d. h. er soll ihm ein Geständnis ablegen über das, was er getan hat.

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Übersetzungen dieses Werks
Commentaire sur l'épître aux Romains
Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)
Kommentare zu diesem Werk
Einleitung

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung