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Commentaire sur l'épître aux Romains
4.
Voilà pourquoi il n'y aura pas égalité d'honneur dans le royaume de Dieu ; voilà pourquoi il n'y a pas égalité entre tous les disciples; trois, parmi eux, avaient la prééminence sur tous les autres, et, entre ces trois, il y avait encore une grande inégalité. C'est que Dieu apprécie tout avec l'exactitude la plus rigoureuse, jusque dans les rangs les plus reculés. « L'étoile », dit l'apôtre, « diffère de l'étoile, en éclat ». (I Cor. XV, 4l.) Sans doute, les apôtres t'étaient tous, et tous devaient siéger sur douze trônes, et tous avaient quitté ce qui leur appartenait, et tous s'étaient attachés à Jésus-Christ; cependant le Christ en choisit trois parmi eux. Et ce n'est pas tout; parmi ceux-là, il en est dont il constata l'excellence qui les distinguait, qui les rendait supérieurs ; car il dit: « Pour ce qui est d'être assis à ma droite ou à ma gauche, ce n'est point à moi à vous le donner, mais ce sera pour ceux à qui il a été préparé » (Marc, X, 40) ; et il met Pierre au-dessus d'eux, par ces paroles : « M'aimez-vous plus que ne font ceux-ci ? » (Jean, XXI, 15.) Et Jean était chéri par-dessus tous. Il sera tenu de toutes choses un compte exact, et si faible que soit votre supériorité sur votre prochain, si mince, si insignifiante qu'elle vous semble , elle n'échappera pas au jugement de Dieu. L'histoire (426) des anciens jours le démontre. Loth était juste, mais non autant qu'Abraham ; Ezéchias aussi, mais non autant que David; et de même, pour tous les prophètes, mais ils ne l'étaient pas comme Jean.
Où sont-ils, quand la justice de Dieu est si exacte, ceux qui ne veulent pas qu'il existe une géhenne? S'il est vrai que tous les justes ne doivent pas jouir des mêmes récompenses, si faible que soit la supériorité des uns sur les autres (car l'étoile, dit l'apôtre, diffère de l'étoile, en éclat), comment les pécheurs jouiront-ils des mêmes biens que les justes? Un homme ne donnerait pas les mains à cette confusion, et Dieu la ferait? Voulez-vous que je vous montre, à propos des pécheurs qui ont paru dans le monde, par les faits accomplis, la diversité des traitements, l'exactitude rigoureuse de la justice? Voyez : Adam a péché; Eve aussi a péché ; tous les deux ont enfreint la loi, mais il n'y a pas eu d'égalité dans leurs péchés ; et, par conséquent, il n'y a pas eu d'égalité dans leurs châtiments. La différence a été si grande que Paul a pu dire : « Adam n'a point été séduit, mais la femme ayant été séduite, est tombée dans la désobéissance ». (I Tim. II, 14.) Assurément ils ont été tous les deux égarés par le fait d'une seule et même séduction, toutefois l'exactitude du jugement de Dieu a fait voir toute cette différence que Paul a exprimée. Autre exemple : le châtiment de Caïn; après lui, Lamech fut aussi un meurtrier, et cependant il n'a pas eu le sort de Caïn; pourtant il y avait bien,d'une part, un meurtre, et d'autre part, un meurtre; et Lamech était de beaucoup plus coupable, puisque l'exemple n'avait pas servi à l'amender; mais, comme il n'avait ni méprisé les avertissements, ni tué son frère, ni attendu qu'on l'accusât, ni répondu avec impudence aux questions de Dieu, comme il avait prévenu toute accusation , pour se dénoncer lui-même, pour se condamner, il obtint son pardon; la conduite tout opposée de Caïn lui attira son châtiment. Voyez avec quelle exactitude rigoureuse Dieu pèse les actions. De là encore la diversité des vengeances; dans le déluge et dans l'incendie de Sodome, la diversité des châtiments contre les Israélites, dans la captivité de Babylone, et sous la domination d'Antiochus; preuve de l'exactitude des jugements de Dieu sur nous. D'une part, servitude de soixante-dix ans; d'autre part, servitude de quatre cents ans; ils mangèrent leurs enfants, ils furent enveloppés dans mille autres innombrables calamités, qui ne suffirent pas cependant à les affranchir envers Dieu , ni ce peuple, ni ceux qui furent brûlés vifs à Sodome. Car, dit le Seigneur : « Au jour du jugement Sodome et Gomorrhe seront traités moins rigoureusement que cette ville ». (Matth. X, 15.) Si Dieu ne prenait aucun souci ni de nos fautes, ni de nos bonnes oeuvres, il y aurait peut-être quelque raison de dire que le châtiment n'existe pas; mais quand on le voit, d'un soin si jaloux, prévenir nos péchés, tout faire et de si grandes choses pour nous porter aux bonnes oeuvres, il est manifeste qu'il punit les pécheurs et qu'il couronne ceux qui font le bien. Mais voyez donc un peu jusqu'où va la contradiction dans les jugements des hommes. Ils accusent tant de preuves qu'il donne de sa patience ; ou répète que Dieu ne frit pas attention à la foule des pervers, des fornicateurs, des hommes de violence qu'il laisse impunis; et maintenant, Dieu fait-il des menaces, les mêmes voix s'emportent en accusations amères, acharnées. Cependant, si vous détestez les forfaits, vous devriez approuver, glorifier l'expiation. Mais, ô délire, ô raison à rebours, et digne des ânes ! O coeur ami du péché, ami de la volupté, ô pensée qui n'a de regards que pour la corruption ! Oui, c'est l'amour de la volupté qui engendre toutes ces opinions, et cela est si vrai qu'il suffirait à ceux qui tiennent ces discours, d'embrasser la vertu, pour être bien vite persuadés de la réalité de la géhenne, pour n'en pas douter.
Mais où donc , dira-t-on , en quel lieu se trouvera-t-elle, cette géhenne? Que vous importe? La question c'est : il y a une géhenne, et la question n'est pas : où est-elle, dans quel lieu. Quelques-uns content qu'elle sera dans la vallée de Josaphat; des indications de lieux ont été données au sujet d'une guerre des temps passés; on les applique bon gré mal gré à la géhenne. Mais dans quel lieu , réplique-t-on, sera-t-elle? En dehors, je ne sais où; en dehors, j'imagine, de tout cet univers. De même que les cachots et les mines des rois sont loin de tous les regards, de même, c'est en dehors de cette terre habitée que sera la géhenne.
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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)
4.
So wird auch im Himmelreich nicht die Herrlichkeit eine gleiche sein. Auch unter den Jüngern Christi waren nicht alle gleich, sondern drei stachen unter den andern besonders hervor, und auch unter diesen dreien selbst wieder war ein großer Unterschied. Bei Gott gibt es nämlich eine überaus feine Unterscheidung, die bis ins kleinste geht. „Ein Stern“, heißt es, „ist verschieden von dem andern an Klarheit“ 1. Obzwar alle Apostel waren, obzwar alle auf den zwölf Thronen sitzen sollten, alle das Ihrige verlassen hatten und alle mit Christus umgegangen waren, so hatte er doch diese drei in besonderer Weise sich zu eigen genommen. Und auch von denen wieder, sagte er, würden welche einen besonderen Vorzug haben. „Das Sitzen zu meiner Rechten oder Linken“, sagte er, „ist nicht meine Sache, zu verleihen, sondern denen es bestimmt ist.“ 2 Den Petrus stellte er an die Spitze der andern Apostel, indem er sprach: „Liebst du mich mehr als diese?“ 3 Johannes wieder wurde von ihm vor den andern geliebt. Es wird eine ungemein genaue Prüfung von allem stattfinden. Wenn du deinem Nächsten nur um ein Geringes vor bist, wenn es auch nur ganz un- S. d284 merklich ist, so wird es doch Gott nicht außer acht lassen. Diese Beobachtung kann man schon in früher Vorzeit machen. So war Lot ja gerecht, aber nicht so wie Abraham; Ezechias ebenfalls, aber nicht so wie David; und die Propheten alle waren es, aber nicht so wie Johannes.
Wo sind nun die Leute, die bei einer so genauen Unterscheidung von Seiten Gottes nicht zugeben wollen, daß es eine Hölle gibt? Denn wenn schon die Gerechten nicht alle dieselbe Seligkeit genießen werden, wenn sie nur um ein ganz Geringes von andern überragt werden — „ein Stern“, heißt es, „ist verschieden von dem andern an Klarheit“ —, wie können dann die Sünder auf derselben Stufe stehen mit den Gerechten? Einen solchen Mischmasch würde nicht einmal ein Mensch zulassen, geschweige denn Gott. Wollt ihr’s aber, so werde ich euch an Sündern, und zwar an solchen, die früher gelebt haben, diese genaue Unterscheidung ihrer größeren oder geringeren Verschuldung nachweisen. Merkt auf! Es hatte Adam gesündigt, es hatte Eva gesündigt. Beide hatten Gottes Gebot übertreten, aber ihre Sünde war nicht ganz gleich. Darum wurden sie auch nicht ganz gleich gestraft. Der Unterschied war, wie Paulus sagt, daß „Adam sich nicht verleiten ließ, daß aber das Weib bei der Übertretung die Verführte war“ 4. Und doch fand bei beiden eine Verführung statt. Aber die genaue Prüfung (der Sünde) durch Gott stellte doch einen solchen Unterschied fest, daß Paulus ihn angeben konnte. — Weiter: Kain wurde gestraft; Lamech dagegen, der nach ihm ebenfalls einen Mord begangen hatte, erlitt nicht dieselbe Strafe. Und doch, das war ein Mord und das war ein Mord, ja sogar noch ein viel schlimmerer, weil Lamech sich durch das Beispiel des Kain nicht hatte bessern lassen. Aber weil er seinen Bruder nicht getötet hatte nach einer Ermahnung (es nicht zu tun), weil er ferner keines Mahnens, auch keiner Frage seitens Gottes bedurfte, sondern, ohne daß ihm jemand einen Vorwurf machte, sich selbst anklagte und verdammte, darum erhielt er Verzeihung. S. d285 Siehst du, mit welcher Genauigkeit Gott die Taten prüft? Darum strafte er die Menschen zur Zeit der Sintflut anders als die Bewohner von Sodoma; die Israeliten wieder anders als die Bewohner von Babylon und die Menschen zur Zeit des Antiochus. Er zeigt damit, daß er große Rücksicht nimmt auf die Verhältnisse, unter denen wir leben. Die einen waren siebzig Jahre in der Sklaverei, die andern vierhundert, die dritten aßen ihre eigenen Kinder auf und hatten unzählige andere noch schlimmere Drangsale zu erdulden. Sie werden nicht erlöst davon, so wenig wie die Bewohner von Sodoma, die lebendig verbrannten. „Erträglicher wird es den Bewohnern von Sodoma und Gomorrha ergehen“, heißt es, „als jener Stadt.“ 5 Wenn sich Gott nicht darum kümmerte, ob wir sündigen oder gute Werke verrichten, so hätte ja die Rede: „es gibt keine Höllenstrafe“, noch immerhin einen Sinn. Wenn er aber so darauf sieht, daß wir nicht sündigen, und solche Vorkehrungen trifft, daß wir Gutes tun, dann ist es doch klar, daß er die Sünder bestraft und die Guten belohnt.
Beachte, wie unfolgerichtig viele in ihrem Urteile sind! Da machen sie Gott Vorwürfe, daß er oft langmütig ist und vielen Nichtswürdigen, Schwelgern und Gewaltmenschen durch die Finger sieht, daß sie nicht gestraft werden; droht er ihnen aber mit Strafe, so erheben sie darob gegen ihn heftige und schwere Beschuldigungen. Und doch, wenn ihnen das letztere wirklich leid ist, so sollten sie das erstere gutheißen und bewundern. Aber nein. O über diese Sinnlosigkeit, diese törichte und eselhafte Art zu urteilen! O über eine solche in die Sünde verliebte, nach dem Laster hinschielende Seele! Denn daraus gehen alle diese Lehrsätze hervor. Wollten nur die, welche solche Reden führen, einmal Ernst machen mit der Tugend, sie würden sich bald überzeugen lassen von dem Dasein der Hölle und würden nicht mehr daran zweifeln.
Aber wo, fragst du, an welcher Stelle (des Weltalls) wird denn die Hölle sein? — Was kümmert dich das? Was in Frage steht, ist, daß es eine Hölle gibt, S. d286 nicht wo und an welchem Orte sie sich befindet. Manche fabeln allerdings, daß sie im Tale Josaphat sei; sie beziehen dabei aber etwas, was von einem Krieg aus vergangener Zeit gesagt ist, auf die Hölle. Die Hl. Schrift sagt nichts davon. Du fragst aber doch, an welchem Orte sie sein wird? Meiner Meinung nach außerhalb dieser gesamten Welt. Denn gerade so, wie die Gefängnisse und Strafbergwerke der Könige in weiter Ferne liegen, so wird auch die Hölle irgendwo außerhalb dieses Erdkreises liegen.