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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistula ad Romanos commentarius Commentaire sur l'épître aux Romains
HOMÉLIE IV.

1.

Toutes les passions sont ignominieuses, mais surtout la sodomie : car l'âme souffre plus, est plus déshonorée par les péchés que le corps par Les infirmités. Et voyez comment l'apôtre ici, comme à propos des dogmes; leur ôte tout espoir de pardon, en disant d'abord des femmes : « Elles ont changé l'usage naturel». Personne, dit-il , ne peut prétendre ici. que, privées de l'usage naturel du mariage, elles ont passé à l'autre; ni que ne pouvant satisfaire leur désir, elles soient tombées dans ce désordre contre nature : car échanger suppose que l'on possède, ainsi qu'il le disait déjà en parlant des croyances : « Ils ont transformé la vérité de Dieu en mensonge ». .Il en dit autant des hommes, mais d'une autre manière : « L'usage naturel de la femme étant abandonné ».A ceux-ci comme à celles-là, il ne laisse aucun moyen de défense; il les accuse, non-seulement d'avoir eu le moyen de jouir et de l'avoir abandonné pour un autre, mais d'avoir abandonné celui qui était naturel pour recourir à celui qui est contre,nature. Or ce qui est contre nature est plus pénible et plus désagréable; car le vrai plaisir est conforme à la nature; mais quand Dieu se retire, tout se renverse sens dessus dessous. Ainsi non-seulement leur croyance était diabolique, mais aussi leur conduite.

Quand Paul, raisonnait sur les croyances, il mettait en scène le monde et l'âme humaine, en disant qu'à l'aide de l'intelligence donnée par Dieu, les hommes auraient pu, par l'aspect des choses visibles, remonter jusqu'au Créateur; mais que, ne l'ayant pas voulu, ils étaient restés sans excuse. Ici, au lieu du monde visible, il invoque le plaisir naturel , dont ils pouvaient jouir avec plus de liberté et de satisfaction, en se soustrayant à l'ignominie ; niais ils ne l'ont pas voulu ; et déshonorant la nature elle-même, ils se sont rendus inexcusables; et pour comble d'horreur, les femmes elles-mêmes recherchaient ces commerces, elles qui devaient avoir plus de pudeur que l'homme. Ici encore il faut admirer la prudence de Paul : Comment se trouvant entre deux points opposés , il les traite tous les deux avec une parfaite mesure. Il voulait tout à la fois parler chastement et faire impression sur l'auditeur : deux choses inconciliables et dont l'une nuit à l'autre. Car si votre langage est chaste , vous ne frapperez point ceux qui vous écoutent; et si vous voulez être violent, vous serez obligé de parler en termes (210) nus et sans voile. Mais cette âme prudente et sainte a su résoudre le problème, en aggravant l'accusation au nom de la nature, et en se servant de cette même nature, comme d'un voile pour sauver la décence de son langage. Après avoir d'abord parlé des femmes, il en vient aux hommes, et dit : « Et pareillement les hommes, l'usage naturel de la femme abandonnée » : ce qui est l'indice d'une extrême dépravation, parce que les deux sexes sont corrompus, et que celui qui est établi comme le maître de la femme, et celle qui a été créée comme aide de l'homme, se traitent mutuellement comme dès ennemis. Et voyez comme les expressions de l'apôtre sont énergiques ! Il ne dit pas qu'ils se sont aimés, désirés mutuellement; mais : « Ils ont brûlé de désirs l'un pour l'autre ». Remarquez-vous que tout vient de l'excès de la passion, qui ne peut plus se contenir dans les bornes de la nature? Car tout ce qui transgresse les lois de Dieu, porte à l'excès,- et ne se tient point dans les limites prescrites. Car comme on voit souvent des hommes ayant perdu le goût des aliments, manger de la terre et de petites pierres, et d'autres brûlés par la soif, être avides d'une eau boueuse; ainsi ils brûlaient d'un amour contraire à la loi. Et si vous demandez : D'où venait cet excès de la passion? De ce que Dieu les avait abandonnés. Et pourquoi Dieu les avait-il abandonnés ? A cause de l'iniquité de ceux qui l'avaient abandonné les premiers. « L'homme commettant l'infamie avec l'homme ».

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