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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
Répondez-moi, je vous prie: qu'est-ce qui est plus agréable à un amant, d'être méprisé de sa maîtresse, ou d'être honoré d'elle et de la mépriser? Il est clair que ce dernier cas est le plus agréable. Qui donc , je vous prie, la courtisane honorera-t-elle plus, ou l'homme qui s'asservit à elle et devient son esclave, ou celui qui s'est joué de ses filets et vole au-dessus des pièges qu'elle lui a tendus? Il est clair que c'est ce dernier. Sur qui portera-t-elle plus tôt son amour, sur celui qui a succombé, ou sur celui qui n'a pas encore succombé? sur celui, certes, qui n'a pas encore succombé. Quel est celui qui est le plus désirable, celui qui est déjà atteint de l'amour ou celui qui n'a pas encore été captivé ? C'est celui qui n'a pas encore été captivé. Si vous ne voulez point m'en croire, voyez ce qui vous arrive à vous-même. Quelle est la femme qu'on aimera plus, celle qui succombe facilement et se donne elle-même, ou celle qui refuse et combat longtemps? Il est hors de doute que c'est celle-ci , car c'est ainsi qu'elle allume un désir plus vif. La même chose arrive à la femme : elle honorera et admirera plus celui qui la méprise. S'il en est ainsi, que celui-là éprouve plus de plaisir qui est plus honoré et plus aimé. Le général d'armée qui a pris une fois une ville, l'abandonne, mais il met toute son ardeur à assiéger celle qui résiste et lutte ; le chasseur laisse cachée la bête qu'il (555) a prise, comme la courtisane fait de son amant, mais il poursuit celle qui se sauve devant lui. Mais l'amant, direz-vous, jouit de ses désirs, et l'autre n'en jouit point. Mais échapper à la honte et au déshonneur, ne pas être asservi à la tyrannie d'une maîtresse, ne pas être conduit et mené par elle comme un esclave, roué de coups, conspué, frappé à la tête, croyez-vous, dites-moi, que ce soit là un petit plaisir ? Si l'on voulait bien examiner tous ces tourments et rassembler toutes les hontes, les outrages , les incriminations, les colères, les inimitiés, et tous ces maux qui ne sont connus que de ceux qui les ont soufferts, il trouverait que toute guerre a plus de trêves que la vie misérable de ces hommes.
Quel est donc le plaisir dont vous me parlez, je vous le demande, est-ce celui qui résulte de l'union des sexes, et qui est bref et passager? mais la guerre lui succède tout à coup, et les agitations, et la rage, et la folie. Je vous parle comme je parlerais à des jeunes gens incontinents et impudiques, et qui n'entendraient pas volontiers ce qu'on leur dirait du paradis et de l'enfer. Mais, quand nous aurons produit tout cela au grand jour, nous ne pourrons dire combien grand est le plaisir des gens modérés et tempérants alors chacun pensera aux couronnes , aux récompenses, au commerce avec les anges, à la bonne réputation par la terre entière, à, la confiance et à la franchise des paroles, à ces espérances de bonheur immortelles. Mais l'union des sexes nous procure du plaisir; voilà ce qu'ils nous opposent toujours, et encore, que l'homme tempérant ne peut pas toujours résister à. la tyrannie de l'amour. C'est le contraire que vous trouverez ; le trouble et le désordre se trouvent plutôt chez celui qui se livre à la débauche, son corps est sans cesse agité ; son trouble est plus grand que celui de la mer houleuse ; jamais son désir ne s'arrête, il supporte continuellement ses assauts, semblable à ceux qui sont possédés par le démon et agités par les mauvais esprits. L'homme tempérant, au contraire, semblable à un vigoureux athlète, tient toujours la passion abattue, et trouve là un plaisir plus vif que tous les plaisirs des sens; cette victoire et sa bonne conscience lui servent de trophées éclatants et durables. Si le débauché se repose un peu après la lutte, il ne lui sert de rien; car de nouvelles agitations et de nouvelles tempêtes l'envahissent. Mais le sage ne permet pas dès le commencement que ce trouble pénètre en lui, que la mer se soulève, et que cette bête pousse des cris. S'il éprouve quelque peine à réprimer de si violents mouvements, il faut dire aussi que le débauché, toujours battu, percé dé coups et ne pouvant supporter l'aiguillon du désir, est semblable à celui qui emploie en vain tout son art à 'retenir un cheval indocile au frein; s'il cesse un instant ses efforts, s'il recule devant la fatigue, il est emporté par lui. Si j'ai expliqué tout cela plus clairement qu'il ne faut, qu'on ne me reprenne point; je ne recherche point la majesté dans mon discours, je cherche à rendre mes auditeurs graves et honnêtes.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
Denn sage mir, was ist wohl für den Liebenden süßer, von der Geliebten verachtet sein, oder von ihr geehrt werden und sie verachten? Sicher das Letztere. Welchem wird also die Buhlerin größere Achtung bezeugen. Dem, der ihr als Sklave dient, und den sie in ihrem Netze gefangen hält, oder Dem, der sich demselben entwindet und seinen Flug höher richtet? Offenbar diesem Letztern. Um welchen wird sie sich eifriger kümmern, um Den, der schon gefallen, oder um Den, den sie noch nicht zu Falle gebracht? Sicher um Diesen. Für welchen wird sie mehr eingenommen sein, für Den, der bereits unterjocht ist, oder für Den, der sich noch gar nicht fangen ließ? Für Den, der noch nicht in die Falle gegangen. Wenn ihr Das nicht glauben wollet, so will ich es aus eurem eigenen Leben beweisen. Denn welches Weib wird Jemand heftiger lieben, dasjenige, das leicht unterliegt und sich ihm ergibt, oder dasjenige, welches schwer zu gewinnen ist und Widerstand leistet? Gewiß dieses Letztere; denn das Widerstreben erzeugt eine größere Sehnsucht darnach. Nun, Dasselbe findet man auch bei den Frauen; sie ehren und bewundern mehr Denjenigen, der sie verschmäht. Wenn nun Dieses ausgemacht ist, so ist auch gewiß, daß Derjenige größere Wonne genießt, der mehr geehrt und geliebt wird. Denn auch der Feldherr verläßt die Stadt, nachdem er sie einmal erobert; die aber, welche sich widersetzt und fürder vertheidigt, belagert er mit desto größerem Eifer; und der Jäger verschließt das gefangene Wild in finsterer Höhle, wie die Buhle den Buhlen; hingegen verfolgt er das flüchtige Wild. „Allein Jener genießt, wornach er sich sehnt; Dieser aber hat keinen Genuß.“ Hältst denn du Das für ein geringes Vergnügen, sich keiner Schmach unterziehen, den tyrannischen Befehlen einer Hure nicht Unterthan sein, sich von ihr nicht wie ein Sklave leiten und führen, nicht mit Fäusten schlagen, anspeien und mißhandeln lassen? Denn wollte Jemand Dieses genau untersuchen und Alles zusammenstellen: Schimpf und Spott, Vorwürfe, unaufhörliche Zänkereien, die theils der Wuth, theils dem Muthwillen entspringen, S. 657 Feindschaften und alles Andere, was nur Diejenigen wissen, die es ausstehen müssen; so würde er finden, daß jeder Krieg mehr Waffenstillstände zählt als das unselige Leben solcher Leute. Sage mir: wo ist denn da Wollust? Nennst du den flüchtigen Genuß eines Augenblicks Wollust? Aber auf diesen Genuß folgt gleich wieder Krieg, Sturm und Wuth — dieselbe Raserei. Dieses sage ich so, als spräche es Jemand zu zuchtlosen Jünglingen, die Das, was über Himmel und Hölle gesagt wird, nicht gerne hören. Und nach diesen Worten dürfen wir wohl kaum mehr erwähnen, wie groß der Wonnegenuß der Enthaltsamen sei, wenn Jemand die Kronen, den Siegeslohn, die Gemeinschaft mit den Engeln, die Ehre und Achtung vor der ganzen Welt, das freie Auftreten und die frohe Aussicht auf jenes selige und ewige Leben bei sich überdenkt. Immer muß man die Äusserung hören, der sinnliche Genuß habe doch seine eigene Wollust, und der Enthaltsame könne die Übermacht der Natur nicht immer bekämpfen. Man kann aber gerade das Gegentheil finden; denn diese Tyrannei und Unordnung finden sich vielmehr bei dem Unkeuschen. Denn in seinem Körper ist eine gewaltige Brandung, heftiger als bei einem brausenden Meere; denn die tobende Begierde kennt keine Gränzen und treibt ihn beständig umher, gleich den Besessenen, die von bösen Geistern umhergezerrt werden. Der Enthaltsame aber bekämpft dieselbe ohne Unterlaß als ein edler Athlet und genießt eine unendlich süßere Wonne bei seinem guten Gewissen und dem Siege, den er errungen. Hat auch Jener auf eine kurze Zeit seine Wollust befriedigt, so hat Das wenig zu sagen, denn es erbebt sich der Sturm von Neuem; der Keusche hingegen beugt dieser Verwirrung gleich anfänglich vor, er läßt die Fluthen nicht so hoch sich erbeben und verstopft dem Untbier den Rachen. Kostet es ihm auch Gewalt, die heftige Leidenschaft im Zaume zu halten, so wird auch der Wollüstige beständig umhergetrieben und gestochen und hält den Stachel nicht aus, nicht anders, als wenn er ein wildes und unbändiges Roß im Zaume hielte und mit aller S. 658 Kraft zu bändigen suchte, dann aber, der Anstrengung müde, ihm die Zügel schießen ließe und nun von demselben weit umher geschleppt würde. Möge es mir Niemand verargen, wenn ich mich hierüber allzu frei ausgedrückt habe; ich will nicht durch Redeschmuck prangen, sondern die Zuhörer zur Heiligkeit führen.