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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
4.
Les prophètes aussi ne reculent devant aucune parole, quand ils veulent détruire l'intempérance et la corruption des Juifs, mais ils les réprimandent avec des paroles encore plus significatives que celles dont nous nous sommes servis. Le médecin qui veut guérir un abcès ne regarde pas à conserver ses mains propres, il ne songe qu'à guérir le malade de son abcès; celui qui veut relever l'humble se fait humble d'abord, et celui qui s'applique à tuer l'homme, qui dresse des embûches, se couvre de sang en même temps que son ennemi, et c'est cela même qui lui donne plus de gloire., Si vous voyez un soldat revenir de la guerre, souillé de sang et de cervelle, vous n'irez point le détester pour cela ni le, repousser, mais vous ne l'en admirerez que plus. Ainsi devons-nous faire quand nous voyons quelqu'un revenir tout ensanglanté , après avoir immolé la passion; nous devons l'en admirer davantage, nous associer et participer à ses combats et à ses victoires, et dire à ceux qui aiment : montrez-nous le plaisir que vous avez recueilli de vos passions.
L'homme tempérant et chaste trouve la volupté dans la victoire qu'il remporte sur lui-même : mais vous, quel est le plaisir que vous goûtez ? Vous me parlerez peut-être de celui que vous puisez dans un commerce charnel. Ah ! la volupté de la tempérance est plus franche et plus durable. Vos jouissances à vous sont courtes et vos plaisirs d'un moment ne laissent point de traces. Mais la chasteté puise dans sa conscience des joies plus vives et plus suaves qui ont de la durée. Le commerce des (556) sexes est incapable de calmer et d'élever notre âme comme la philosophie. L'homme chaste, je l'ai dit, montre une volupté franche. Vous, au contraire, qui êtes vaincu par vos passions, vous nous découvrez l'inquiétude de votre âme. Où sont vos plaisirs? je voudrais les voir; mais je ne les découvre pas. Quand' goûtez-vous un moment de plaisir en effet? Est-ce avant de satisfaire vos sens? mais, en ce moment-là, le plaisir n'existe pas pour vous. C'est dé la folie, de la démence, du trouble que vous éprouvez ; grincer des dents, être hors de soi, est-ce là du plaisir? si c'était là de la volupté, nous ne serions pas condamnés à donner, en un pareil état, tous les signes de la plus vive douleur. Les athlètes qui frappent ou qui sont frappés, grincent des dents. Les femmes déchirées par les douleurs de l'enfantement font de même. Ce n'est donc pas là un plaisir, c'est un trouble et un désordre excessif de l'âme. Et ensuite? Ah ! n'en parlez pas. La femme qui vient d'accoucher n'éprouve pas ce qu'on a le droit d'appeler un plaisir; elle est seulement délivrée de ses douleurs. Et franchement il n'y a pas là du plaisir; il y a un état de faiblesse et de prostration. Or, entre la volupté et la prostration, la différence est grande. Quel est donc le moment où vous goûtez quelque plaisir, dites-moi? Je n'en vois pas, ou si ce moment existe, c'est un éclair qu'on n'a pas le temps d'apercevoir. Ce moment, nous avons essayé mille fois de le saisir et de le retenir, nous ne l'avons pas pu; mais pour l'homme tempérant et modéré, il n'en est pas ainsi. Ses plaisirs sont apparents et durables; ou plutôt sa vie entière est une volupté : sa conscience lui tresse des couronnes; son âme est comme une onde tranquille qui ne connaît pas les orages et qui est assurée contre eux de toute part. A l'aspect de cette volupté pure, à la vue des inquiétudes et des troubles qui accompagnent la débauche , hâtons-nous de fuir ce vice, fuyons l'intempérance , pour faire voeu de tempérance et de chasteté, pour obtenir en outre dans l'autre vie le bonheur éternel, par la grâce et la faveur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en qui appartiennent au Père, en union avec le Saint-Esprit, la gloire, l'empire, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Traduit par M. BAISSEY.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
IV.
Darum scheuen sich auch die Propheten nicht, ähnliche Worte zu brauchen, wenn sie die Unzucht der Juden ausrotten wollen; ja sie führen eine noch kühnere Sprache, als wir jetzt vor euch geführt haben. Wenn der Arzt faule Theile ausschneiden will, so ist es ihm nicht darum zu thun, seine Hände rein zu bewahren, sondern den Kranken von den faulen Theilen zu befreien. Wer einen Liegenden aufrichten will, muß sich selbst zuerst bücken. Wer seinem Gegner nach dem Leben strebt, befleckt sich dabei selber mit Blut und sucht darin einen größeren Ruhm. Denn der Krieger, der befleckt mit dem Blute und dem zerschmetterten Gehirne des Feindes aus dem Kampfe zurückkehrt, wird darum nicht gehaßt und verabscheut, sondern nur desto mehr bewundert. So wollen auch wir es machen, wenn wir sehen, daß Jemand, nachdem er die böse Lust besiegt hat, die Zeichen des Kampfes an sich trägt; wir wollen ihn um so mehr bewundern, an seinem Kampf und Siege Theil nehmen und zu den Liebenden sagen: Zeigt uns die Wonne, die aus der Wollust entspringt! Dem Keuschen bringt dieser Sieg ein eigenes Vergnügen, du aber hast keines. Willst du der sinnlichen Wollust erwähnen, so ist dagegen jene sicherer und dauerhafter; denn der Sinnengenuß bringt dir ein augenblickliches, kaum bemerkbares Vergnügen; Jener aber findet in seinem guten Gewissen eine weit größere, eine beständige und eine süßere Freude. Die Enthaltsamkeit macht die Seele furchtloser und gibt ihr einen höheren Schwung als der Umgang mit Weibern. Der Keusche stellt uns, wie ich schon sagte, seine Wonne klärlich vor Augen; an dir aber sehe ich Nichts als Verdruß darüber, daß du besiegt bist; suche ich aber nach S. 659 einem Vergnügen, so finde ich es nicht. Wann meinst du ein Vergnügen zu haben? Etwa vor jenem thierischen Genusse? Da hast du keines; denn das ist ja der Augenblick der Raserei, des Wahnsinnes, der Geistesverwirrung. Denn mit den Zähnen knirschen und in Geistesverwirrung gerathen ist doch kein Zeichen der Wonne; wäre es aber ein Beweis des Vergnügens, so würdest du Denen gleich werden, welche heftige Schmerzen erdulden. Denn die Faustkämpfer, sowohl diejenigen, die Hiebe austheilen, als diejenigen, die solche erhalten, knirschen mit den Zähnen; auch die kreisenden Weiber, von Schmerzen gefoltert, thun ja Dasselbe. Darum ist es kein wahres Vergnügen, sondern vielmehr Geistesverwirrung, Unruhe und Unordnung. Oder nach dem Genusse? Auch da nicht. Von einem Weibe, das geboren hat, sagen wir nicht, daß es sich in einem Zustande der Wonne befinde, sondern daß es von den Wehen befreit sei; Das ist aber doch wohl keine Wonne, sondern eher ein Zustand der Schwäche und Ohnmacht; der Unterschied ist da bedeutend. Sage mir also: Wann ist denn die Zeit des Wonnegenusses? Es gibt keine solche Zeit; und wenn es eine gibt, so ist sie so kurz, daß ste nicht bemerkt werden kann. Und wenn wir uns tausendmal mühen, die Lust zu erhaschen und festzuhalten, so können wir’s nicht. Dagegen zeigt sich der Hochgenuß des Enthaltsamen überall und vor aller Welt, ja sein ganzes Leben ist ein Hochgenuß, indem sein Gewissen ihm Beifall zollt, die brausenden Wogen beschwichtigt sind und von keiner Seite mehr ein Sturm entsteht. Wenn nun Dieser größere Wonne genießt, der Wüstling hingegen in Kummer und Unruhe lebt, so lasset uns die ungeordnete Lust fliehen; lasset uns nach Enthaltsamkeit streben, damit wir auch der künftigen Güter theilhaftig werden durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit u. s. w. Amen. S. 660