• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

Übersetzung ausblenden
Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

1.

Ce qui mérite le plus l'admiration dans Paul, outre ses autres titres, c'est que, lorsqu'il est dans la nécessité de se glorifier, il arrive à ces deux résultats, et qu'il se glorifie, et qu'il le fait sans se rendre odieux à personne; ce que prouve parfaitement sa lettre aux Galates. En effet, là aussi, il subit une nécessité de ce genre, et il réussit à produire ce double effet; ce qui suppose une très-grande difficulté surmontée, et demande beaucoup de prudence; l'apôtre sait, à la fois, garder la mesure et parler de lui-même d'une manière relevée. Voyez comment,dans le passage qui nous occupe., il parle de lui-même avec fierté. « Ne considérez-vous que « le dehors ?» Voyez ici , quelle prudence ! Après s'être élevé contre ceux qui ont trompé les fidèles, il ne s'arrête pas à ces coupables seulement, mais il s'élance, de ceux qui font des dupes, à ceux qui se laissent duper; c'est l'habitude constante de Paul. Il ne lui suffit pas d'attaquer les trompeurs, il s'en prend à ceux qui leur donnent les moyens de les tromper. Car s'il ne les eût pas réprimandés eux aussi, ils n'auraient pas facilement trouvé, dans les paroles adressées aux autres, leur propre correction , ils se seraient même enorgueillis comme n'ayant pas donné lieu à des réprimandes. Voilà pourquoi l'apôtre s'en prend aussi à eux.

Et ce n'est pas là seulement ce qu'il a d'admirable, mais c'est que, des deux côtés, la réprimande est parfaitement juste. Ecoutez ce qu'il dit : « Ne considérez-vous que le dehors? » L'accusation n'est pas indifférente, elle est très-sévère. Pourquoi? C'est que, dit-il, l'espèce humaine est facilement dupe. Voici sa pensée : Vous jugez des hommes par ce qui paraît au dehors, par les choses de la chair, par les choses corporelles. Qu’est-ce à dire par le dehors? Si un homme est riche , s'il étale beaucoup de faste, s'il est escorté de flatteurs qui l'entourent en foule , s'il se vante, s'il se laisse emporter par la vaine gloire, s'il joue la vertu, quand il ne possède pas la vertu : car voilà ce que signifient ces paroles : « Vous ne considérez que le dehors. Si quelqu'un se persuade à lui-même qu'il est à Jésus-Christ, il doit aussi considérer, en lui-même, que, comme il est à Jésus-Christ, nous sommes aussi à Jésus-Christ ». L'apôtre ne veut pas éclater tout d'abord; ce n'est que peu à peu qu'il devient plus explicite et plus impétueux. Remarquez ici, l'aspérité, et tout ce que les expressions laissent deviner. Ces mots : considérer « en lui-même » , veulent dire , ce n'est pas de nous , c'est-à-dire , ce n'est pas de notre réprimande , c'est des réflexions que chacun peut faire, en son particulier, que chacun doit tenir la certitude que, comme il est à Jésus-Christ, nous aussi, nous sommes à Jésus-Christ : l'apôtre ne dit pas qu'il appartient à Jésus-Christ, autant que celui-là, (133) mais, « comme il est à Jésus-Christ, je suis aussi à Jésus-Christ ». C'est un motif d'union; car il n'est pas, lui, de son côté, à Jésus-Christ, moi , de mon côté , à tout autre. Après avoir ainsi établi l'égalité , l'apôtre va plus loin, il ajoute ce qui lui donne l'avantage sur l'autre. « Car quand je me glorifierais un peu davantage de la puissance que le Seigneur m'a donnée , pour votre édification, et non pour votre destruction , je n'aurais pas sujet d'en rougir ». Il s'apprête à dire de lui quelque chose de grand, voyez comme il s'y prend d'avance pour ne pas blesser.

C'est que rien ne choque tant la foule que d'entendre quelqu'un faire son propre éloge. Aussi, pour prévenir le mauvais effet de ses paroles, l'apôtre dit-il. « Quand je me glorifie« rais un peu davantage u. Et il ne dit pas: Si quelqu'un a la confiance qu'il appartient à Jésus-Christ, que celui-là réfléchisse à la distance qui le sépare de nous, car moi , je tiens de lui un grand pouvoir, et ceux, qu'il me plaît, je les punis, je les châtie ; non, mais que dit-il ? « Quand je me glorifierais un peu davantage ». Il lui est impossible de dire la grandeur de son pouvoir, toutefois il en parle modestement, il ne dit pas : je me glorifie, mais : « Quand je me glorifierais », supposez que j'en eusse la volonté; cette expression, toute mesurée qu'elle est, montre toute l'étendue de son pouvoir. « Quand donc je me glorifierais », dit-il, « de la puissance que le Seigneur m'a donnée ». Ici encore, il rapporte tout à Jésus-Christ, et il montre que le don n'est pas pour lui seul. « Pour votre édification, et non pour votre destruction ». Vous voyez de quelle manière il s'y prend pour prévenir le mauvais effet de la louange qu'il se décerne à lui-même, et, pour se concilier l'auditeur, il lui parle de l'emploi à faire du don qu'il a reçu. Pourquoi donc dit-il: «Détruisant les raisonnements humains?» C'est que l'édification consiste surtout à détruire de la sorte, à faire disparaître les obstacles, à confondre la corruption, à donner de la solidité à la vérité. « Pour votre édification ». Voilà donc pourquoi nous avons reçu nos pouvoirs, c'est pour édifier. Si on s'acharne contre nous, si l'on persiste à nous combattre, si l'on se montre incurable, nous aurons recours à une autre arme puissante, nous détruirons le coupable en le terrassant. De là encore ce qu'ajoute l'apôtre : « Je n'aurais pas sujet d'en rougir », c'est-à-dire, on verra bien que je ne suis ni un menteur, ni un fanfaron. « Mais afin qu'il ne semble pas que nous « voulions vous intimider par des lettres, « parce que les lettres de Paul, disent-ils, sont graves et fortes ; mais lorsqu'il est présent, il paraît bas en sa personne, et méprisable en son discours; que celui qui est dans ce sentiment, considère, que ce que nous sommes, par les paroles de nos lettres, à distance, nous le sommes également, de « près, par nos actions (9-11) ». Ce qui revient à dire : Je pourrais sans doute me glorifier, mais on pourrait m'objecter encore que je me vante dans mes lettres, tandis que, de près, je suis méprisable; donc je ne dirai rien de grand à mon sujet. Sans doute, dans la suite il célèbre sa vie, mais il ne dit rien de la puissance par laquelle il intimidait ses adversaires, il ne parle que des révélations qui lui ont été faites, et plus encore de ses épreuves. Donc, afin qu'il ne semble pas que nous voulions vous intimider : « Que celui qui est dans ce sentiment, considère que ce que nous sommes par les paroles de nos lettres, à distance, nous le sommes également, de près, par nos actions ». Comme on disait que, dans ses lettres, il parlait de sa personne avec fierté ; mais que, vu de près, il paraissait misérable; par cette raison, il s'arrête à cette manière de présenter sa pensée avec modestie et réserve. Et il ne dit pas : Si nos lettres ont de la grandeur, il y a de la grandeur aussi dans les actions que nous faisons quand on nous voit de près ; non, ses paroles sont plutôt modestes. Il disait plus haut : « Je vous prie que, quand je serai présent, je ne sois point obligé d'user avec confiance de cette hardiesse, qu'on m'attribue envers quelques-uns » ; il y avait de la vivacité; mais ici, ce n'est plus que de la modestie. « Nous sommes également, de près, ce que nous sommes à distance»; c'est-à-dire, humbles, modestes, ne nous vantant jamais. C'est ce qui résulte de la suite : « Car nous n'osons pas nous mettre au rang de quelques-uns -qui se relèvent eux« mêmes, ni nous comparer à eux (12) ».

Übersetzung ausblenden
Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

I.

7. Auf Das, was in die Augen fällt, seht ihr. Wenn Jemand sich zutraut, Christi zu sein, so erwäge er Das wiederum bei sich selbst, daß, gleichwie er Christi ist, so auch wir.

Was man wohl unter Anderem an Paulus am meisten bewundern muß, ist Dieses, daß er, in die unvermeidliche Nothwendigkeit versetzt, sich selbst hervorzuheben, es immer so einzurichten weiß, daß er sowohl das Nöthige thut, als auch durch dieses Selbstrühmen Niemand beschwerlich fällt. Das kann man insbesondere auch im Briefe an die Galater sehen. Denn auch da trat eine solche Aufgabe an ihn heran, und auch da löst er sie nach diesen beiden Beziehungen; er versteht es, was sonst ungemein schwierig ist und die größte Einsicht erfordert, sowohl die Demuth zu wahren als auch Großes von sich zu sagen. Beachte nun, wie sehr er auch hier darauf Acht nimmt. „Auf Das, was in die Augen fällt, seht ihr.“ Bemerke hier wieder seine Einsicht! Nachdem er Die getadelt hat, welche ihm die Seinigen irre führten, so läßt er es dabei nicht bewenden, sondern geht alsbald von den Gegnern zu den S. 348 Seinigen über; und in dieser Weise pflegt er immer zu verfahren. Er richtet seinen Tadel nicht bloß gegen die Verführer, sondern auch gegen die Verführten. Denn ließe er es den Letzteren ungeahndet hingehen, so würden sie sich aus den Zurechtweisungen Anderer nicht so leicht bessern; sie würden sich vielmehr stolz überheben, als verdienten sie keinerlei Vorwurf. Darum tadelt er auch sie. Und nicht Das allein ist an ihm zu bewundern, sondern daß der Tadel auch beiden Theilen genau angemessen ist. Höre nur, was er zu Diesen sagt! „Auf Das, was in die Augen fällt, seht ihr.“ Das ist kein geringer Vorwurf, vielmehr ein sehr großer. Inwiefern? So ist einmal das sterbliche Geschlecht, will er sagen, daß es gar leicht sich täuschen läßt. Und damit will er ausdrücken: Ihr urtheilt nach dem Augenfälligen, nach dem Fleischlichen, nach dem Sinnlichen. Was heißt denn. Nach dem Augenfälligen? Ihr seht darauf, ob Einer reich ist, ob er sich wichtig macht, ob er viele Schmeichler um sich hat, ob er eine hohe Sprache führt, ob er nach Ehre hascht, ob er Tugend heuchelt, ohne Tugend zu besitzen; denn Das liegt in den Worten: „Auf Das, was vor Augen liegt, seht ihr.“

„Wenn Jemand sich zutraut, Christi zu sein, so erwäge er Das wiederum bei sich selbst, daß, gleichwie er Christi ist, so auch wir!“ Der Apostel will nicht gleich anfangs allzu streng werden, sondern in allmähligem Fortschreiten sich zu immer höherer Stufe erheben. Und beachte, wie drohend hier schon die Rede wird, und wie sie mehr noch errathen läßt, als sie ausspricht. Denn in den Worten: „Bei sich selbst“ liegt der Sinn: Er möge nur nicht warten, bis er es von uns, d. h. durch unseren Tadel erfährt, sondern Das erwäge er bei sich selbst, daß, gleichwie er Christi ist, so auch wir; nicht als gehörten wir in gleichem Grade wie er Christo an, sondern: „Sowie er Christi ist, so bin auch ich Christi.“ Hierin besteht Gemeinschaft; denn nicht gehört etwa er Christo an und ich jemand Anderem. Und nachdem Paulus S. 349 hierin die Gleichheit zugestanden, so fügt er nun auch Das hinzu, worin er voransteht, wenn er sagt:

8. Denn würde ich mich auch eines Mehreren rühmen ob der Gewalt, die der Herr mir gegeben hat zum Aufbauen und nicht zum Niederreissen, so würde ich nicht beschämt werden.

Da er Großes von sich zu sagen hat, so siehe, wie vorsichtig er dabei zu Werke geht. Denn an Nichts nimmt die große Zahl der Zuhörer solchen Anstoß, als wenn Jemand sein eigenes Lob verkündet. Um daher keinen ungünstigen Eindruck aufkommen zu lassen, so wählt Paulus diese Wendung: „Würde ich mich auch eines Mehreren rühmen.“ Und er sagt nicht: Wenn Jemand sich zutraut, Christi zu sein, so bedenke er, daß er noch weit hinter uns zurücksteht; denn ich habe von Christus eine große Macht, so daß ich züchtigen und tödten kann, wen ich will. Er spricht nur: „Würde ich mich auch eines Mehreren rühmen.“ Er hätte sich nun wohl eines Unendlichen rühmen können, aber dennoch wählt er den bescheidensten Ausdruck. Und er sagt nicht: Ich rühme mich, sondern: „Wenn ich mich rühmen würde.“ wenn ich Das wollte; so wahrt er die Demuth und gibt doch zugleich seinen Vorrang zu erkennen. — „Würde ich mich nun rühmen,“ sagt er, „ob der Gewalt, die der Herr mir gegeben hat.“ Wiederum führt er das Ganze auf den Herrn zurück und stellt es dar als ein Geschenk zum Nutzen Aller: „Zum Aufbauen und nicht zum Niederreissen.“ Siehst du, wie er wieder die Mißgunst beschwichtigt, die aus seinem Lobe sich erheben könnte, und wie er die Zuhörer zu gewinnen weiß, indem er auf die Verwendung hinweist, zu der ihm das Geschenk gegeben ist? Und wie kann er sagen: „Indem wir Vernunftschlüsse zerstören“? Weil gerade Das in erster Linie zum Aufbauen gehört, daß man die Hindernisse hin- S. 350 wegräumt, das Unhaltbare aufweist und die Wahrheit nahe legt. „Zum Aufbauen.“ Zu dem Zwecke haben wir die Gewalt bekommen, um aufzubauen. Wenn aber Jemand sich aus allen Kräften entgegenstemmt und unverbesserlich bleibt, gegen Den gebrauchen wir dann die andere Seite dieser Gewalt, wir zerstören und werfen nieder. Darum sagt er auch: „Ich würde nicht beschämt werden,“ d. h. nicht als Lügner oder Prahler erfunden werden.

9. 10. 11. Damit es aber nicht scheine, als wollte ich euch schrecken, — denn seine Briefe, sagen sie, sind gewichtig und kräftig, seine leibliche Gegenwart aber ist schwach und das Wort verächtlich, — so bedenke Das ein Solcher, daß, wie wir abwesend durch Briefe sind, so auch anwesend durch die That.

Damit will er sagen: Ich könnte mich wohl rühmen; aber damit sie mir nicht wieder vorwerfen, daß ich in Briefen mich groß mache, dagegen im persönlichen Auftreten verächtlich bin, so will ich mich alles Rühmens enthalten. Nun spricht er zwar nachher doch von sich, aber nicht über diese Gewalt, die ihn so furchtbar machte, sondern über Offenbarungen und zumeist über Bedrängnisse. — „Damit es nun nicht scheine, als wollte ich euch schrecken, so bedenke Das ein Solcher, daß, wie wir abwesend durch Briefe sind, so auch anwesend durch die That.“ Weil nämlich die Gegner sagten: In Briefen macht er großes Wesen von sich, ist er aber gegenwärtig, so weiß er sich kein Ansehen zu verschaffen, darum bedient sich Paulus dieser Worte; und dabei befleißt er sich der größten Zurückhaltung. Denn er sagt nicht: Wie wir Großes in Briefen sprechen, so führen wir auch Großes in der Anwesenheit aus. Seine Sprache ist viel gemäßigter. Denn sobald er an die Gegner sich wendet, so wird er S. 351 strenge und sagt: „Ich bitte aber, daß ich nicht anwesend muthig sein müsse mit der Zuversicht, mit der ich kühn aufzutreten gedenke wider Einige.“ Spricht er aber zu den Seinigen, so ist er viel milder. Darum sagt er: „Wie wir in der Anwesenheit sind, so auch abwesend,“ d. h. demüthig, zurückhaltend, uns in Nichts überhebend. Das zeigt sich klar aus dem Folgenden:

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Übersetzungen dieses Werks
Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens
Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung