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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

4.

Que fais-tu, ô homme? Tu penses qu'il t'est avantageux de ruiner ton prochain, et tu commences parte ruiner toi-même. Tu ne vois pas les jardiniers, les agriculteurs conspirant tous à un seul et même but? L'un creuse, l'autre sème, un autre recouvre la racine, un autre arrose ce qui a été planté, un autre élève (167) une baie, un mur, un autre encore écarte les bêtes nuisibles; tous n'ont qu'un seul et même but: le salut de la plante. Ici, il n'en est pas de même; moi, de mon côté, je plante, mais un autre remue et bouleverse tout. Laisse donc au moins à la plante le temps de pousser des racines, de se fortifier contre toute atteinte. Ce n'est pas mon ouvrage que tu détruis, c'est le tien que tu réduis à néant; moi, j'ai planté; toi, tu devais arroser. Donc si tu viens tout remuer, tu arraches la racine, et tu ne pourras plus prouver que tu as bien arrosé. Mais c'est la gloire de celui qui plante que vous ne pouvez souffrir? Rassurez-vous, je ne suis rien, ni vous non plus. « Ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n'est rien » (I Cor. III. 7) ; c'est Dieu seul qui fait tout. De sorte que c'est lui que vous combattez, que, c'est a lui que vous faites la guerre en arrachant les plantations. Revenons donc enfin à la sagesse et à la vigilance. Je ne crains pas tant la guerre du dehors que le combat du dedans; car une fois la racine bien enfoncée dans la terre, elle peut défier les vents ; mais si on l'ébranle, si, à l'intérieur, un ver la ronge, sans même qu'on attaque extérieurement la plante, tout s'en va. Jusques à quand rongerons-nous la racine de l'Église comme des vers ? C'est de la terre que s'engendrent de pareilles passions; ou plutôt elles ne naissent pas de la terre, mais- du fumier; leur mère, c'est la corruption. Soyons donc enfin des hommes fiers et forts, soyons donc des athlètes de la sagesse, chassons loin de nous toute cette hideuse portée de maux. Je vois tout le corps de l'Église étendu par terre en ce moment comme un corps mort. Comme dans un corps qui vient d'être privé de vie, je vois des yeux, des mains, des pieds, un cou, une tête, ruais ce que je ne vois pas, c'est un membre remplissant ses fonctions; de même ici, tous ceux qui sont présents, ont la foi en partage, mais ce n'est pas la foi agissante; nous avons éteint la chaleur vitale, nous avons fait, du corps de Jésus-Christ, un corps mort. Si cette parole est effrayante , bien plus effrayante encore est la réalité qui se montre par les couvres. Nous nous donnons les noms de frères, mais nos actions révèlent des ennemis; nous sommes tous, par le nom, membres les uns des autres; nous sommes de fait divisés comme des bêtes féroces. Je ne tiens pas à étaler nos fautes, mais ce que j'en dis, c'est pour vous faire honte, c'est pour vous ramener. Un tel est entré dans une maison; il a été reçu avec honneur : il fallait bénir Dieu en voyant traiter avec honneur celui qui est votre membre; car cette conduite glorifie Dieu; eh bien, c'est le contraire que vous faites; vous dites du mal de votre frère auprès de celui qui l'a honoré, de manière à nuire à tous les deux, et en outre, à vous déshonorer vous-même. Pourquoi, ô malheureux, ô infortuné Vous entendez faire l'éloge de votre frère, par des hommes ou par des femmes, et c'est pour vous un sujet d'affliction? Mais ajoutez donc plutôt à cet éloge, et c'est ainsi que vous ferez votre éloge à vous-même. Si, au contraire, vous ruinez l'éloge, d'abord vous dites du mal de vous-même, vous donnez de vous-même une mauvaise opinion, et vous ne faites que grandir celui que vous vouliez rabaisser. Quand vous entendez des louanges, associez-vous à ces louanges ; si ce n'est par la sainteté de votre vie, et par vos vertus, que ce soit au moins par la joie que, vous ressentez des belles actions. Une personne a fait entendre un éloge; admirez, de votre côté; c'est ainsi que cette personne vous louera, vous aussi, pour votre vertu, pour votre bonté. Ne craignez pas de rabaisser vos actions par l'éloge d'autrui ; car ce malheur n'arrive qu'à celui qui accuse. Car la, nature de l'homme c'est de tenir à ses opinions, et celui qui vous entend dire du mal d'une personne qu'il vient de louer s'obstine à rendre son éloge plus éclatant, afin de vous mortifier, afin de faire justice des détracteurs, et il les flétrit en lui-même, et il les accuse auprès des autres. Comprenez-vous quelle honte nous nous attirons par cette conduite, et comme nous dissipons, comme nous perdons le troupeau? Ne soyons donc enfin que les membres les uns des autres , ne formons donc enfin qu'un seul corps. Que celui qui s'entend louer, repousse loin de lui les éloges, et les fasse retomber sur son frère; que col ni qui entend louer son frère, se réjouisse de pareils discours. Si nous savons nous unir ainsi les uns aux autres, nous sentirons le bonheur de tenir à celui qui est la tête du corps entier; si, au contraire, nous nous divisons contre nous-mêmes, nous écarterons loin de nous, pour surcroît de malheur, le secours de Dieu; or, privés de cette assistance, nous verrons périr notre corps, que ne conservera plus la vertu d'en-haut. Prévenons ce danger, chassons loin de nous la haine jalouse, méprisons (168) la gloire qui vient des hommes, attachons-nous à l'amour et à la concorde. C'est ainsi que nous obtiendrons les biens présents et les biens à venir; puissions-nous tous entrer dans ce partage, par la grâce et par la honte de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartient, comme au Père, comme au Saint-Esprit, la gloire, la puissance, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

IV.

Was thust du, Freund? Du hältst es für zweckdienlich, das Werk des Mitbruders zu zerstören; aber mehr noch als das seinige zerstörst du dein eigenes. Siehst du nicht die Gärtner, die Landbebauer, wie sie sämmtlich nach einem Ziele streben? Der Eine gräbt, der Andere pflanzt, der Dritte legt Erde um die Wurzel, ein Anderer begießt das Gepflanzte, ein Anderer zieht Zaun und Mauer herum, ein Anderer verscheucht die wilden Thiere; und Alle haben nur ein Ziel im Auge, das Gedeihen der Pflanzung. Hier aber nicht so; sondern ich pflanze, ein Anderer rüttelt und lockert. Laß es nur erst gehörig einwurzeln, damit es den Angriff eher überdauern könne! Du reißt ja nicht mein Werk aus, sondern zerstörst dein eigenes; ich habe gepflanzt, du solltest begießen. Wenn du demnach rüttelst, so reißt du die Wurzel aus, und dann bleibt dir sticht mehr der Ruhm des Begießens.

Aber du siehst ungerne das Ansehen des Pflanzenden! fürchte nicht! weder ich bin Etwas, noch du; denn „weder wer pflanzt, ist Etwas, noch wer begießt;“1 Beides ist S. 436 eines und desselben Werk, Gottes. So ist es also Gott, den du bekämpfst und bekriegst, wenn du das Gepflanzte herausreißest.

So laßt uns denn einmal nüchtern werden und aufwachen. Nicht so sehr fürchte ich den Krieg von aussen, wie den Kampf im Innern; denn es hat ja auch die Wurzel, die wohl im Boden befestigt ist, Nichts von den Winden zu fürchten; wenn aber sie wankt, wenn ein Wurm sie von innen durchnagt, so braucht es zum Falle gar keines Anstoßes von aussen. Wie lange denn noch zernagen wir die Wurzel der Kirche nach Art der Würmer? Denn dem Boden entwachsen sie, solche Gesinnungen, ja nicht einmal dem Boden, sondern dem Miste; denn sie haben die Fäulniß zur Mutter; und sie können sich nicht losmachen von der verwünschten Pflege von Seite der Frauen. So werden wir denn einmal entschlossene Männer, werden wir edle Kämpfer der Tugend und werfen wir die üppige Saat dieses Unheils hinaus! Denn wie einen entseelten Leib sehe ich jetzt die ganze Kirche darnieder liegen; und wie man an einem Leibe, aus dem eben erst das Leben entwichen ist, noch die Augen sehen kann, noch die Hände und Füße, noch Hals und Kopf, wie aber keines der Glieder mehr seinen Dienst versieht, so sind eben auch hier Alle Gläubige, die ich vor mir sehe, aber dem Glauben fehlt das Leben; denn die Wärme haben wir ausgetrieben und dem Leibe Christi das Leben geraubt. Und ist Das schon schrecklich , wenn ich es sage, so wird es noch schrecklicher, wenn es in der Wirklichkeit erscheint. Denn wir haben wohl den Namen von Brüdern, aber die Werke von Feinden; wir heissen Alle Glieder und stehen einander wie wilde Thiere gegenüber.

Dieses sage ich, nicht um Alle mit unserer Lage bekannt zu machen, sondern um heilsam zu beschämen und zur Umkehr zu bewegen. Es tritt z. B. Der oder Jener in ein Haus und wird ehrenvoll empfangen; dafür solltest du S. 437 Gott danken, daß ein Glied von dir so geehrt und Gott verherrlicht wird; nun aber thust du das Gegentheil; du redest ihm übel vor Dem, der ihn geehrt hat, und wirst so Beiden zum Ärgernisse und bringst noch Schmach und Schande über dich selbst. Weßhalb denn, du kläglicher, armseliger Mensch? Du hörst das Lob des Bruders aus dem Munde von Männern oder von Frauen und grämst dich? Füge zu ihrem Lobe noch das deine; so wirst du auch dich loben. Wolltest du aber das Lob des Bruders noch zunichte machen, so hast du erstlich gegen dich selbst gesprochen und dich in schlimmes Ansehen gesetzt, und dann hast du den Bruder noch mehr erhöht. Hörst du Jemands Lob, so stimme in das Gesagte ein, und bist du auch dem Gelobten ungleich an Leben und Tugend, so theile doch die Freude über das fremde Gute. Jemand hat gelobt? so bewundere auch du! Denn so wird der Nämliche auch dich loben als einen rechtschaffenen, edelgesinnten Mann. Fürchte nicht, daß du mit dem Lobe des Nebenmenschen dein eigenes zerstörst; denn nur bei den Anklagen findet Das statt. Es lieben ja die Menschen Recht zu behalten; und wenn Einer deine Lust zu übler Nachrede sieht, so steigert er noch das Lob, um dich auf diese Weise zu kränken, und dann auch, um seine Mißachtung gegen den Ankläger kund zu geben und ihn vor Anderen bloß zu stellen.

Siehst du, welche Beschämung wir uns selbst verschulden? wie wir die Heerde Christi verderben und zerreissen? So werden wir denn endlich Glieder, werden wir ein Leib! Und wer sein eigenes Lob hört, der lehne die Ehre von sich ab und übertrage die Lobsprüche auf den Bruder; und wer das Lob des Anderen hört, der stimme von Herzen bei! Wenn wir so mit einander verbunden sind, so werden wir auch das Haupt auf uns herabziehen; sind wir aber unter einander getrennt, so werden wir auch der Hilfe von oben uns berauben; fehlt uns aber diese, so wird des Verderbens im Leibe kein Ende sein, weil nach S. 438 oben der Abschluß fehlt. Damit nun Dieses nicht geschehe, so laßt uns Neid und Mißgunst aus dem Herzen verbannen und den Ruhm vor der Menge verachten und Liebe und Eintracht pflegen. Denn so werden wir der gegenwärtigen und der künftigen Güter theilhaftig werden. Mögen diese uns allen zu Theil werden durch die Gnade und Güte unseres Herrn Jesus Christus, mit welchem dem Vater zugleich mit dem heiligen Geiste Ruhm, Macht und Ehre jetzt und immer und zu ewigen Zeiten. Amen.

S. 439


  1. I. Kor. 3, 7. ↩

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens
Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

Inhaltsangabe

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