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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens
4.
Dieu agit de la sorte pour, exciter ceux qui ne croient pas à la vie future, pour rendre plus actifs ceux qui y croient et qui s'engourdissent. Dieu en effet est un juge plein de justice, de force et de générosité, et il ne fait pas chaque jour éclater sa colère; mais si nous abusons de sa longanimité, le, temps viendra où elle ne se fera plus sentir même, un seul instant, où la justice se hâtera d'accourir. Ces délices d'un instant, (et cette vie n'est qu'un instant,) que nous voulons goûter, prenons-y garde, nous vaudront, une éternité de supplices. Ah ! travaillons plutôt quelque temps, afin de mériter des couronnes immortelles. Eh ! dans les affairés de ce monde, ne voyez-vous pas la plupart des hommes entreprendre des travaux de peu de durée pour s'assurer un long repos? Souvent il leur arrive tout le contraire de ce qu'ils espéraient, car ici-bas la peine et le gain sont équivalents; souvent même la peine est immense et le résultat bien faible. Il en est tout autrement du rythme des cieux: la. peine est peu de chose, et la joie qui en résulte est infinie. Examinez en effet : le laboureur travaille toute l'année, et à la fin il voit tomber toutes ses espérances. Le pilote et le soldat passent toute leur vie dans les guerres et dans les fatigues et que de fois l'un perd le produit de ses marchandises, et l’autre la vie dans son triomphe ! Sommes-nous excusables; je vous le demande ? Voilà que dans les choses de la vie nous préférons le travail au repos, afin de nous préparer quelques jouissances, toujours bien minces, si encore nous les obtenons, (car elles sont incertaines) ; et quand il s'agit de la vie spirituelle, nous faisons tout le contraire, nous aimons mieux nous reposer lâchement et nous attirer ainsi des châtiments inexprimables.
Ah ! je vous en conjure, sortez enfin de cette torpeur ! Vous n'aurez, pour vous arracher à ces horribles supplices, ni frère, ni père, ni enfant, ni ami, ni voisin, ni personne. Si nos oeuvres nous trahissent; c'en est fait de nous, nous sommes perdus. Que de gémissements poussa le mauvais riche ! comme il supplia le patriarche de lui envoyer Lazare ! Mais entendez la réponse d'Abraham : « il y a un immense chaos entre vous et nous; et quand même on le voudrait, on ne pourrait aller jusqu'à vous ». (Luc, XVI, 26.) Que de prières les vierges folles n'adressèrent-elles pas à leurs compagnes, pour obtenir d'elles un peu d'huile ! Mais écoutez ce qu'on leur répond : « Peut-être notre huile ne suffirait-elle pas pour nous et pour vous ». (Matth. XXV, 9.) Et personne ne put les introduire dans la chambre nuptiale. Pénétrons-nous bien de ces pensées; et prenons soin de notre conduite. Imaginez -les travaux les plus pénibles, les tourments les plus épouvantables ! Qu'est-ce que cela en comparaison des biens futurs? D'autre part, le feu, le fer, les bêtes féroces, les supplices les plus cruels ne sont pas même l'ombre des supplices de l'enfer. Malgré. leur violence en effet, les premiers sont moins terribles parce, qu'ils ne durent qu'un instant: le corps ne peut résister longtemps, à une dou. leur excessive. Dans l'autre monde il en est tout autrement : la durée se trouve jointe à l'intensité, aussi bien dans la joie que dans la (65) douleur. Donc, pendant qu'il en est temps encore, prévenons le visage du Seigneur par l'aveu de nos fautes, afin qu'il se montre à nous plein de douceur et de bonté, et que nous puissions échapper à ces puissances terribles et menaçantes.
N'apercevez-vous point ces farouches licteurs? Ne les voyez-vous point exécuter les ordres de leurs chefs, entraîner les pécheurs, les enchaîner, les accabler de coups, les percer de leurs glaives , leur brûler les flancs avec des torches, les déchirer ? Mais ce n'est là qu'un jeu, qu'une dérision en comparaison des tourments de l'enfer. Tout cela passe en effet : mais en enfer le ver ne meut point, le feu ne s'éteint point, le corps n'est plus sujet à la corruption. Ah ! nous préserve le Seigneur d'en faire l'expérience ! Puissent les menaces seules nous faire trembler, sans que nous soyons livrés aux bourreaux ! Qu'il serait préférable pour nous d'être châtiés ici-bas ! Que de paroles nous répandrions dans les enfers, en nous accusant nous-mêmes ! Que de gémissement, que de sanglots nous pousserions ! Mais à quoi tout cela nous servirait-il? A quoi servent les gémissements au pilote, quand son navire brisé s'est abîmé dans les flots? A quoi servent-ils au médecin, quand le malade est mort? Ils ne cesseront de répéter qu'il fallait faire ceci et cela, paroles inutiles et inefficaces ! Tant que l'on peut espérer de se sauver par la réforme de sa vie et de ses moeurs, paroles et actions, tout peut servir; mais quand il ne nous reste plus rien, quand tout est perdu, en vain parlerons nous, en vain agirons-nous. Les Juifs diront alors : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Jon. XII, 13.) Mais ces paroles n'auront point pour effet de les soustraire aux châtiments. Ils ne les ont point prononcées, quand il fallait les prononcer. Epargnons-nous un pareil sort. Hâtions-nous de changer de vie, afin de nous présenter avec confiance au tribunal du Christ. Cette confiance, puissions-nous l'obtenir par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec qui gloire soit au Père et à l'Esprit-Saint, etc.
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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)
IV.
Dieses thut Gott, um Die, welche nicht an die künftigen Dinge glauben, aufzuwecken, und Die, welche glauben und nachlässig sind, eifriger zu machen. Denn Gott ist ein gerechter, starker und langmütiger Richter, der nicht Zorn verhängt an jeglichem Tage. Mißbrauchen wir aber die Langmuth, so kommt eine Zeit, wo er weiter keinen Augenblick mehr langmüthig ist, sondern sofort die Strafe verhängt. So hüten wir uns denn, um der Lust eines Augenblickes willen — denn Das ist das gegenwärtige Leben — uns die Strafe unermeßlicher Ewigkeiten zuzuziehen; ja mühen wir uns lieber einen Augenblick, um eine immerwährende Krone zu erlangen. Seht ihr nicht, wie es auch in den Dingen des Lebens so die Mehrzahl der Menschen macht, wie sie gerne die kleine Mühe auf sich nehmen für die lange Ruhe, wenn ihnen auch gewöhnlich das Gegentheil widerfährt? Denn hier herrscht gleiches Verhältniß zwischen Mühe und Gewinn; oftmals aber wiederum ist die Mühe unendlich und die Frucht gering, ja oft nicht einmal gering; beim Reiche aber ist es umgekehrt; das Mühsame ist gering und das Süße viel und unendlich. Erwäge nur! Der Landmann plagt sich das ganze Jahr, und hart am Ziele der Hoffnung verliert er oftmals noch die Frucht der vielen Mühen. Der Steuermann wiederum und der Krieger leben bis zum höchsten Alter in Kriegen und Mühen, und doch gehen sie oftmals aus dem Leben, der eine, nachdem er die reiche Ladung, der andere, indem er mit dem Siege zugleich das Leben verliert. Was werden wir nun, sage mir, für eine Entschuldigung haben, wenn wir wohl in den irdischen Dingen das Mühsame wählen, um eine kurze Ruhe zu finden, ja nicht einmal eine kurze, denn ungewiß ist die Hoffnung; wenn wir aber in den geistigen Dingen es umgekehrt machen und unaussprechliche Strafe uns zuziehen um einer kurzen Annehmlichkeit willen?
Darum ermahne ich euch alle, endlich einmal, wenn auch spät, aus diesem Wahnsinn euch aufzuraffen. Denn S. 177 Niemand wird uns erretten zu jener Zeit, nicht Bruder, nicht Vater, nicht Sohn, nicht Freund, nicht Nachbar, noch sonst Jemand; sondern wenn die Werke wider uns zeugen, so ist Alles verloren und unabwendbar das Verderben. Was hat nicht jener Reiche gewehklagt und zum Patriarchen gefleht und um die Sendung des Lazarus gebeten! Aber höre, was zu ihm Abraham sprach: „Ein Abgrund ist zwischen euch und uns, so daß nicht einmal Die, welche wollten, dort hinüber kommen könnten.“1 Was haben nicht jene Jungfrauen zu ihren Gespielinen um ein wenig Öl gefleht! Aber höre, was auch jene sagen: „Es möchte etwa nicht ausreichen für euch und uns.“2 Und Niemand vermochte sie in’s Brautgemach zu führen.
Das wollen denn auch wir erwägen und Acht haben auf unser Leben. Denn welche Mühen du immer nennst und welche Qualen du anführst, Nichts ist all Dieses im Vergleich zu den künftigen Gütern. Setze z. B., wenn du willst, Feuer und Schwert und wilde Thiere, und wenn Etwas noch schlimmer ist als dieses; aber gleichwohl ist das nicht einmal ein Schatten im Vergleich zu jenen Folterqualen. Denn wenn diese Dinge zu gewaltsam angewendet werden, dann werden sie am meisten leicht; denn sie bewirken rasch die Befreiung, indem der Leib nicht ausreicht zugleich für Heftigkeit und für Länge der Marter aber dort nicht so, sondern Beides wirkt zusammen, wohl die Dauer als das Übermaß, und Das in der Seligkeit wie in der Qual. Solange es nun Zeit ist, laßt uns früh vor dem Angesichte des Herrn mit Lobpreis erscheinen, damit wir ihn dann milde und gnädig sehen, damit wir glücklich jenen drohenden Gewalten entrinnen. Siehst du nicht die Soldaten hier, die den Befehlshabern zu Diensten stehen, wie sie schleppen, wie sie fesseln, wie sie peitschen, wie sie die Seiten durchfurchen, wie sie mit S. 178 Fackeln brennen, wie sie Glieder abhauen? Aber all ist Scherz und Spiel im Vergleich zu jenen Martern. Denn die Qualen hier dauern nur kurze Zeit; dort aber stirbt weder jemals der Wurm noch erlischt das Feuer; denn auch der Leib ist unzerstörbar. Mögen wir nur diese furchtbaren Dinge nicht ans Erfahrung kennen lernen, möge es für uns bei der Rede bleiben. Mögen wir nur nicht jenen Quälern überantwortet, sondern lieber hier gezüchtigt werden. Was werden wir dann nicht Alles sagen, um uns selbst anzuklagen? Was werden wir jammern und wehklagen? Aber dann hilft es Nichts mehr. Wenn einmal das Fahrzeug zerschellt und versunken ist, so können die Schiffer Nichts mehr helfen, und ebenso wenig die Ärzte, wenn der Kranke gestorben ist; sie werden zwar oftmals sagen, Das und Das hatten man thun sollen, aber es ist umsonst und vergeblich. Solange aus der Besserung noch Hoffnnngen blühen, muß man Alles sagen und thun; wenn wir aber einmal über Nichts mehr verfügen können, wenn Alles verloren ist, dann ist Reden und Handeln gleichmäßig umsonst. Denn auch die Juden werden dann sagen: „Gepriesen, der da kommt im Namen des Herrn;“3 aber dieser Ruf kann ihnen Nichts mehr nützen, um der Strafe zu entgehen; denn als sie so hatten rufen sollen, da haben sie es nicht gethan. Damit es nun nicht auch uns hier im Leben so ergehe, so wollen wir gleich von jetzt an uns bekehren, damit wir vor den Richterstuhl Christi mit aller Zuversicht treten können; möge diese Zuversicht uns allen zu Theil werden durch die Gnade und Güte unseres Herrn Jesus Christus, mit welchem dem Vater zugleich mit dem heiligen Geiste Ruhm — — Amen. S. 179