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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
3.
« Nous tenons à vous dire, mes frères, que, (201) dans toutes les afflictions et dans tous les maux qui nous arrivent, votre foi nous fait trouver notre consolation en vous; que nous vivons maintenant, si vous demeurez fermes dans le Seigneur ». Où trouver l'égal de ce Paul qui regardait le salut du prochain comme son propre salut, qui était, à l'égard de tous, ce qu'est le corps pour ses membres? Qui nous fera entendre aujourd'hui un pareil cri de l'âme? Ou plutôt, qui concevra jamais un pareil sentiment dans son coeur? Il ne pensait pas que les fidèles dussent lui savoir gré des épreuves qu'il acceptait pour eux, mais c'est lui qui leur savait gré de ce que ses épreuves à lui n'ébranlaient pas leur constance; il a l'air de leur dire : C'est pour vous plus que pour nous,que les épreuves sont dangereuses; vous êtes plus éprouvés, vous qui ne subissez pas les souffrances, que nous qui les subissons. Mais depuis que Timothée, dit-il, nous a apporté ces bonnes nouvelles, nous ne sentons plus rien de nos douleurs, mais, « dans toutes les afflictions, votre foi nous fait trouver notre consolation »; et non-seulement dans toutes. les afflictions, mais « dans tous les maux qui nous arrivent », dit-il, et avec raison. Car un bon maître est au-dessus de toutes les douleurs, tant que ses disciples s'avancent au gré de ses désirs. C'est par vous, dit-il, que nous sommes consolés; ce qui veut dire, c'est vous qui nous fortifiez. Assurément c'était tout le contraire ; car le courage qui triomphe des souffrances, qui résiste avec fierté, un pareil exemple suffisait bien pour affermir les disciples. Mais l'apôtre voit, dans le sens opposé, l'édification qu'il raconte, il transporte l'éloge aux disciples : c'est vous, dit-il, qui avez répandu sur nous l'huile fortifiante, c'est vous qui nous avez permis de respirer, c'est vous qui nous avez enlevé le sentiment de nos souffrances. Et il ne dit pas Nous respirons, ni, nous sommes consolés, mais que dit-il? « Que nous vivons maintenant » ; il montre par là qu'il n'y a pour lui d'autre épreuve, d'autre mort que le scandale qui provoquerait leur chute, puisque ce qu'il regarde comme sa vie, c'est leur avancement. Quel autre a jamais exprimé ainsi, ou sa douleur de la faiblesse de ses disciples, ou la joie qu'ils lui causent? Il ne dit pas : Nous nous réjouissons, mais, « nous vivons », marquant par là la vie à venir.
C'est que, sous cette espérance, la vie même n'est pas une vie pour nous. Voilà quels doivent être les sentiments des maîtres, ceux des disciples ; et nul n'aura jamais à s'en repentir. L'apôtre développe ensuite cette pensée ; voyez, écoutez : « Car quelles actions de grâces pouvons-nous rendre assez dignement à Dieu, à cause de vous, pour toute la joie dont nous tressaillons, à cause de vous, devant notre Dieu; nuit et jour, le conjurant avec ardeur, pour qu'il nous soit donné de voir votre visage, afin d'ajouter à ce qui peut manquer encore à votre foi (9, 10) ? » Non-seulement, dit-il, c'est la vie que nous vous devons, mais nous vous devons aussi une joie si grande, que nous ne pouvons pas en rendre à Dieu de dignes actions de grâces. Votre perfection, nous la regardons, dit-il, comme un présent divin; vous nous avez fait tant de bien, que nous pensons que ce bien nous vient de Dieu, ou plutôt que c'est l'oeuvre de Dieu; car ni l'âme humaine, ni l'ardeur de tout le zèle humain ne sauraient rien produire de pareil. « Nuit et jour », dit-il, « le conjurant avec ardeur ». Encore des expressions où la joie éclate. Supposez un agriculteur qui entend dire que la terre arrosée de ses sueurs est chargée de fruits; il lui tarde devoir de ses propres yeux ce qui le remplit d'une joie si vive; c'est ainsi que Paul brûle de voir la Macédoine.
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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
2.
So sind wir deßhalb, Brüder, durch euch getröstet bei all unsrer Trübsal und Nothdurch euren Glauben, denn nun leben wir, wenn ihr fest stehet im Herrn.
Was fürwahr in aller Welt kommt dem hl. Paulus gleich, der das Wohl des Nebenmenschen für sein eigenes erachtete, der allen Menschen so zugethan war, wie der Leib seinen Gliedern? Wo wäre heutzutage Einer, der so zu sprechen, zu fühlen, zu denken vermöchte! Der Apostel will nicht, daß die Gläubigen ihm danken für die Leiden, die er ihretwegen erduldet, nein, er dankt ihnen dafür, daß S. 604 sie nicht wankend geworden ob seiner Trübsale. Er will sagen: Ihr seid durch meine Bedrängnisse mehr getroffen worden, als ich selbst. Ihr, die ihr Nichts zu leiden hattet, seid mehr versucht worden als ich, der ich leiden mußte. Nachdem uns nun, fährt der Apostel weiter, Timotheus diese frohe Botschaft gebracht, fühlen wir keinen Schmerz mehr in unserer Trübsal, ja nicht einmal in der größten Noth. Ganz erklärlich: denn einen guten Meister kann Nichts anfechten, wofern nur hinsichtlich der Jünger Alles nach Wunsch geht.
„Durch euch,“ sagt der Apostel, „sind wir getröstet worden,“ d. h. ihr habt uns gestärkt. Und doch ist eigentlich das Umgekehrte der Fall. Nämlich, daß die Apostel nicht wichen und wankten, daß sie muthig aushielten, das mußte für die Schüler Grund genug zur Standhaftigkeit und Ausdauer sein. Der Apostel dreht aber die Sache um und wendet den Gläubigen das Verdienst zu. Ihr habt, sagt er, uns getröstet, ihr habt bewirkt, daß ich wieder aufathmen konnte, ihr habt mich mein Leiden nicht mehr fühlen lassen. Er gebraucht aber nicht die Ausdrücke: „ich habe aufgeathmet, ich habe Trost gefunden,“ sondern er sagt: „Jetzt leben wir.“ Mit diesen Worten wollte der Apostel ausdrücken, daß er kein anderes Leiden und keinen anderen Tod kenne, als wenn den Gläubigen Ärgerniß gegeben werde, und ebenso kein anderes Leben, als wenn Jene immer Fortschritte im Guten machten. Wie hätte ein anderer Meister seinen Schmerz über die Schwäche der Jünger oder seine Freude über ihre Fortschritte in solcher Weise zu äußern vermocht! Der Apostel sagt nicht: „Wir freuen uns,“ sondern er ruft aus: „Dann leben wir,“ und meint damit wohl III. das ewige Leben. Ohne dieses gilt uns also das leibliche Leben nicht als Leben. Ja, so müssen die Meister, so müssen die Jünger gesinnt sein. Dann ist Alles wohlbestellt. — Der Apostel geht noch weiter und sagt:
S. 605 9. Denn wie können wir Gott genug danken für all die Freude, die wir eurethalben vor unserm Gott empfunden? 10. Tag und Nacht flehen wir über die Massen, daß wir euer Angesicht sehen und Das, was etwa eurem Glauben mangelt, ergänzen mögen.
Nicht bloß das Leben schulde ich euch, sagt der Apostel, sondern auch so viele und große Freude, daß ich euch nicht gebührend Dank zu sagen vermag. Mein Glück betrachte ich als eine Gabe Gottes; und ihr seid es, die mich so glücklich gemacht haben, daß ich es nicht bloß als eine Gabe, sondern sogar als ein Werk Gottes betrachte. Denn solche Besinnung kann nicht menschlicher Sinn hervorbringen, kann nicht menschliches Bestreben erzeugen.
Tag und Nacht flehen wir über die Massen.
Auch das ist eine Äußerung der Freude von Seiten des Apostels. Gleichwie ein Landmann, der da hört, daß das Feld, so er bebaute, von Früchten strotzt, dasselbe schauen will mit eigenen Augen, so sehnt sich Paulus nach Mazedonien.