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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam i ad Thessalonicenses homiliae 1-11

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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens

4.

« Quand ils diront, nous voici en paix et en sûreté, tout à coup une ruine imprévue les surprendra, comme une femme grosse que surprennent les douleurs de l'enfantement, et ils ne pourront se sauver (3) ».

Il fait entendre ici ce qu'il répète dans la seconde épître. Les fidèles étaient dans les afflictions, ceux qui leur faisaient la guerre vivaient dans le relâchement et les délices; en conséquence, l'apôtre consolait les fidèles en les entretenant de la résurrection. Les ennemis leur prodiguaient les insultes, répétant les pensées de l'ancien peuple; ils disaient Quand viendra-t-il ce jour ? (C'est ce qui faisait dire aux prophètes : « Malheur à vous qui dites: Que Dieu se hâte de faire ce qu'il fera, afin que nous le voyions; que la volonté du saint d'Israël s'accomplisse, afin que nous la connaissions » (Is. V, 19) ; et encore : « Malheur à vous qui désirez le jour du Seigneur » (Amos, V, 18) (ce qui ne veut pas dire simplement ceux qui le désirent, mais qui le désirent, parce qu'ils ne croient pas); et « ce jour du Seigneur », dit encore le même texte, « sera ténèbres, et non lumière ». Telle est, la pensée de l'apôtre. Et voyez comme il les console: c'est comme s'il leur disait : La douce vie qu'ils mènent, ne prouve pas que le jour du jugement ne doive pas venir; rien n'y fait, il doit venir. Mais maintenant, voici une question intéressante : si l'antéchrist arrive, si Elie arrive, comment peut-il se faire que, quand ils diront : « Nous voici en paix et en sûreté », ce soit précisément alors qu'une ruine imprévue les surprenne ? Voilà des signes qui ne permettent pas de se tromper sur l'avènement de ce grand jour, ils en révèlent . l'apparition. Mais l'apôtre n'indique pas le temps, je veux dire de l'antéchrist; il ne dit pas non plus que ce jour fameux sera le signe de l'apparition du Christ, mais que le Christ n'aura pas de signe, qu'il viendra subitement, sans qu'on l'attende. Mais, objecte-t-on, une femme enceinte n'est pas surprise par sa délivrance; elle sait bien qu'elle doit s'y attendre au bout de neuf mois. Au contraire, l'époque est tout à fait incertaine; certaines femmes accouchent au septième mois, d'autres, au neuvième; et maintenant on ne peut fixer ni le jour, ni l'heure. Voilà donc quelle est la pensée de Paul. La comparaison est exacte; il n'y a pas beaucoup de marques pour indiquer l'accouchement; nombre de femmes se laissent surprendre dans les rues, hors de chez elles, n'ayant pu prévoir le moment. Maintenant l'apôtre, ici, n'indique pas seulement l'incertitude de l'heure, mais l'amertume des lamentations. De même que cette femme jouant, riant, ne prévoyant absolument rien, est tout à coup en proie aux douleurs d'un enfantement qui la déchire, de même en sera-t-il de ces âmes imprévoyantes que surprendra le dernier jour. « Et ils ne pourront se sauver». Ensuite l'apôtre tient à montrer que ce n'est pas pour les fidèles de Thessalonique qu'il parle ainsi:

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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)

4.

3. Wenn sie sagen werden: Es ist Ruhe und Frieden, dann wird plötzlich das Verderben über sie kommen, wie Wehen über Diejenigen, welche gebären sollen, und nimmer werden sie entrinnen.

Hiemit weist er auf einen Punkt hin, den er auch im zweiten Briefe berührt. Da nämlich die Christen in Drangsal lebten, die Feinde derselben aber, die sie bedrängten, in Lust und Freuden, so tröstet er Jene mit dem Hinweis auf die Lehre von der Auferstehung; die Feinde aber erklärten Dieß alles als Ammenmärchen und verspotteten die Christen darob, indem sie sagten: Wann wird denn Dieß einmal geschehen? Dagegen eiferten schon die Propheten, so z. B. wenn sie sagen: „Wehe Denen, die da rufen: Möge bald geschehen, was Gott thun will, auf daß wir es sehen! Möge sich verwirklichen der Rathschluß des Heiligen Israels, damit wir ihn kennen lernen!“1 oder: „Wehe Denjenigen, die nach dem Tage des Herrn verlangen!“2 Er meint hier nicht Diejenigen, welche überhaupt nach dem Tage des S. 684 Herrn verlangen, sondern Diejenigen, welche aus Unglauben darnach verlangen. „Der Tag des Herrn,“ sagt der Prophet Amos, „ist Finsterniß, nicht Licht.“3 Darum hat Paulus die obigen Worte gesprochen und gleichsam zum Troste für die Gläubigen sagt er, aus dem Umstande, daß es jetzt den Bedrängern der Christen gut gehe, dürfe nicht der Schluß gezogen werden, daß der Tag des Gerichtes ferne sei, denn dieser werde durch Nichts aufgehalten.

Es wird nicht unzweckmäßig sein, hier noch auf einen andern Punkt einzugehen. Wenn nämlich vor dem jüngsten Tage der Antichrist auftritt und Elias erscheint, wie kann dann das Verderben ganz urplötzlich hereinbrechen, gerade wenn Jene rufen: Jetzt ist Ruhe und Sicherheit! Wenn diese beiden Erscheinungen dem Weltende vorausgehen, so kann man doch nicht im Ungewissen sein über die Zeit des Eintrittes desselben. Allein Paulus redet an dieser Stelle eigentlich gar nicht vom Weltende und vom jüngsten Tag, sondern vom Kommen Christi (im Sinne des Sterbens) und diesem Kommen gehen keine weiteren eigens bezeichneten Vorzeichen voraus, sondern es wird plötzlich und unerwartet eintreten. Aber, sagt man, auch die Schwangere wird ja nicht ganz unerwartet von Wehen überfallen, sondern sie weiß ja, daß die Geburt in neun Monaten stattfinden wird. Allein die Sache ist doch nicht so gewiß. Denn Manche gebären im siebenten, Andere im neunten Monate und außerdem ist ihnen auch noch Tag und Stunde der Geburt unbekannt. Nur in Beziehung auf diesen Punkt hat sich Paulus des obigen Bildes bedient, und seine Vergleichung ist ganz zutreffend, denn es gibt nicht viele Anzeichen der bevorstehenden Geburtswehen, und darum gebären auch Viele auf den Straßen und außerhalb ihrer S. 685 Wohnungen; sie haben eben den betreffenden Zeitpunkt nicht vorherwissen können.

Der Apostel will aber nicht bloß hinweisen auf die Ungewißheit der Zeit, sondern auch auf die Größe des Schmerzes. Gleichwie nämlich eine solche Frau mitten im Scherzen und Lachen, ohne alle Vorahnung plötzlich von unbeschreiblichen Schmerzen befallen wird und vor Schmerz fast vergeht, so wird es auch jenen Menschen ergehen, wenn der Tag des Herrn hereinbricht.

Und nimmermehr entrinnen sie demselben.

Um nun den Gläubigen von Thessalonike kund zu thun, daß er nicht von ihnen spreche, setzt er hinzu:


  1. Is. 5, 19. ↩

  2. Amos 5, 18. ↩

  3. Amos 5, 18. ↩

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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)

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