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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam i ad Thessalonicenses homiliae 1-11 Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
HOMÉLIE III.

7.

« Ainsi, ne pouvant souffrir plus longtemps de n'avoir point de vos nouvelles, j'ai jugé à propos de rester tout seul à Athènes » , ce qui veut dire : J'ai préféré. « Et je vous ai envoyé Timothée, notre frère et ministre de Dieu dans la prédication de l'Evangile de Jésus-Christ (III, 1, 2) ». Ce qu'il dit , ce n'est pas pour faire l'éloge de Timothée, mais pour leur montrer combien il les honore , en leur envoyant un aide et un ministre de l'Evangile; c'est comme s'il disait : Nous avons arraché à ses travaux, nous avons envoyé un ministre de Dieu, notre aide dans l'Evangile du Christ. Et il ajoute la raison : « Pour vous fortifier et vous exhorter dans votre foi, afin que personne ne s'ébranle par les persécutions qui nous arrivent (3) ». Qu'est-ce à dire ? C'est que les épreuves des maîtres troublent les disciples. Or, il était en proie alors à un grand nombre d'épreuves, comme il le dit lui-même : « Satan nous en a empêchés ». C'est pour les ranimer qu'il leur parle ainsi; comme s'il disait: Une fois, deux fois, j'ai voulu aller vous trouver, sans le pouvoir; ce qui était, pour lui, une grande privation. Or il est vraisemblable que cette absence les avait troublés , car les disciples sont moins tourmentés de leurs propres épreuves que de celles de leurs maîtres. Un soldat s'affecte moins de ses propres blessures que de celles du chef de l'armée. « Pour vous fortifier », dit-il; donc, c'est pour prévenir leur trouble, qu'il a envoyé; ce n'est pas que leur foi fût défectueuse, ni qu'ils eussent quelque chose à apprendre. « Et vous exhorter à demeurer fermes dans votre foi ; sans que personne soit ébranlé des persécutions qui nous arrivent. Car vous savez que c'est à quoi nous sommes destinés. Dès lors même que nous étions parmi vous , nous vous prédisions que nous aurions des afflictions à souffrir; et nous en avons eu, en effet, comme vous le (194), savez (4) ». Il ne faut pas se troubler, dit-il; il n'est rien arrivé d'étrange, d'inattendu cette observation devait suffire pour les ranimer. Comprenez-vous que c'est pour la même raison que le Christ disait aussi à ses disciples ce qui devait arriver? Ecoutez ses paroles : « Et je vous le dis maintenant, avant que cela arrive, afin que, lorsque cela sera arrivé, vous croyiez en moi ». (Jean, XIV, 29.) Car c'est une grande consolation, une bien grande, en vérité, d'être ainsi averti de la bouche des maîtres. Un malade entend son médecin lui dire que ceci, que cela doit arriver, et il ne se trouble pas; supposez, au contraire, un accident imprévu, le médecin lui-même incertain et embarrassé, la maladie plus forte que la médecine, voilà le malade troublé, consterné; il en est de même ici. Paul, qui voyait l'avenir, leur prédit les afflictions, « et nous en avons eu », dit-il, « en effet, comme vous le savez ». Et il ne dit pas seulement que telle affliction a eu lieu, mais qu'il en a beaucoup prédit, et que tout ce qu'il a prédit est arrivé. « C'est à quoi nous sommes destinés ». Par conséquent, non-seulement les épreuves passées ne doivent ni nous troubler ni nous confondre, mais il en doit être de même des épreuves à venir qui pourraient se rencontrer. « C'est à quoi nous sommes destinés ».

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