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Commentaire sur la première épitre à Timothée
3.
« Si elle a exercé l'hospitalité », dit l'apôtre, « si elle a lavé les pieds des saints». Quels saints ? Ceux qui endurent tribulation et non simplement des saints ; car on peut être saint et recevoir des hommages universels. Ne vous attachez point à ceux qui sont dans l'abondance, mais à ceux qui sont dans la tribulation, inconnus ou peu connus. Celui qui a fait du bien à l'un de ces petits, c'est à moi qu'il l'a fait, dit le Seigneur. Ne chargez pas ceux qui sont à la tête de l'Eglise de distribuer vos aumônes, servez vous-même les pauvres, afin de ne pas obtenir seulement la récompense de vos dons, mais aussi de vos services; donnez de vos propres mains, semez vous-même votre sillon. Il n'est point ici question d'enfoncer la charrue, d'atteler les boeufs, d'attendre la saison, de fendre la terre, de lutter contre la gelée ; tous ces soins laborieux, cette semence en est franche. Car vous semez dans le ciel où il n'y a point de gelée, ni d'hiver, ni rien de semblable; vous semez dans les âmes où nul ne vient ravir le grain, mais où il est gardé sûrement avec le zèle le plus exact. Semez; pourquoi vous priver de la récompense ? Et elle est grande, même quand on administre ce qui est donné par les autres. On est récompensé, non-seulement pour donner le sien, mais pour administrer les aumônes d'autrui. Pourquoi ne pas obtenir la récompense? Oui, ce soin est récompensé ; écoutez : Les apôtres, comme nous l'apprend l'Ecriture, établirent Etienne pour le service des veuves. Soyez votre propre économe; l'humanité, la crainte de Dieu vous élisent. Cette couvre, exempte de vaine gloire, donne le repos à l'âme, sanctifie les mains, ruine l'orgueil, enseigne l'amour de la sagesse, accroît le zèle et fait obtenir des bénédictions; c'est la tête chargée de leurs bénédictions, que vous quittez les veuves. Devenez plus zélé dans la prière, inquiétez-vous des saints; je dis les véritables saints, ceux qui vivent dans les déserts et ne peuvent rien demander, se reposant sur Dieu; faites une longue route, donnez par vos propres mains, car, en donnant ainsi, vous pouvez acquérir beaucoup. Vous voyez une tente et une retraite hospitalière, un désert, un monastère. Souvent, en allant porter des aumônes, vous y donnez votre âme tout entière ; vous êtes retenu, vous en devenez captif, vous vivez en étranger au monde. C'est une grande chose que devoir les pauvres. Il vaut mieux, dit l'Ecriture, entrer dans la maison du deuil que dans celle du rire. (Eccl. VII, 3.) Dans celle-ci, l'âme se gonfle. Si vous pouvez rire comme ses habitants, vous devenez à la mollesse; si vous ne le pouvez pas, vous y trouvez un sujet de peine. Rien de semblable dans la demeure du deuil ; mais, si vous ne pouvez vivre dans les délices, vous n'êtes point choqué; si vous le pouvez, votre désir est réprimé. La vraie maison de deuil, c'est le monastère; là sont le sac et la cendre, là est la solitude, là jamais le rire ni le tumulte des affaires temporelles, mais le jeûne, un lit d'herbes étendues à terre; là tout est pur de la fumée des viandes et du sang des animaux; tout est exempt de trouble, d'agitation, d'inquiétudes. C'est un port toujours calme; ce sont comme des phares élevés sur les hauteurs pour briller de loin aux yeux des voyageurs, établis auprès d'un port et attirant chacun dans les eaux tranquilles, empêchant le naufrage de ceux qui les aperçoivent et dissipant pour eux les ténèbres. Allez donc trouver leurs habitants, donnez-leur l'hospitalité, présentez-vous aux saints et prosternez-vous à leurs pieds, car il est plus honorable de toucher leurs pieds que la tête des autres. Dites-moi, si quelques hommes embrassent les pieds à des statues, seulement parce qu'elles offrent l'image de l'empereur, vous qui, en la personne de ces hommes, trouvez celle du Christ, ne saisirez-vous pas leurs pieds pour être sauvé? Leurs pieds sont saints, tout vulgaires qu'ils paraissent, et chez les profanes la tête même n'a rien de vénérable. Les pieds des saints ont une grande puissance , car ils apportent le châtiment quand ils en secouent la poussière.
Et, lorsqu'un saint se trouve au milieu de nous, ne rougissons pas d'agir de même. (331) Tous ceux-là sont saints qui reproduisent dans leur vie l'orthodoxie de la foi; quand ils ne feraient pas de miracles, quand ils ne chasseraient pas les démons, ce sont des saints. Allez vers les tentes des saints. Pour un saint, se réfugier dans un monastère, c'est comme s'enfuir de la terre au ciel. Vous ne voyez pas là tout ce qu'on voit dans vos demeures; ce lieu est pur de tout ce qui souille, là règnent le silence et la tranquillité; on n'y connaît pas le tien et le mien. Mais, si vous y demeurez un jour ou deux, vous éprouverez plus de joie. Le jour vient, ou plutôt, avant le jour, le coq a chanté. Ce n'est point l'aspect d'une maison, où les serviteurs ronflent encore, où les portes sont fermées et où tous les habitants endormis ressemblent à des morts; où le muletier agite ses clochettes. Là, rien de semblable; mais tous sans retard cessent pieusement leur sommeil et se lèvent, réveillés par leur supérieur; alors debout, formant un choeur saint, étendant leurs mains, ils chantent les hymnes sacrées. Il ne leur faut pas comme à nous des heures entières pour secouer le sommeil et la pesanteur de tête. . Mais, à peine nous sommes-nous dressés sur nos lits que nous retombons pour étendre longtemps les bras. Plus tard nous nous lavons le visage et les mains, puis nous prenons nos chaussures, nos vêtements, et un long temps se passe.
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Homilien über den I. Brief an Timotheus (BKV)
III.
Gib das Almosen nicht den Kirchenvorständen zur Vertheilung! Vertheile es selber, damit du nicht bloß für die Gabe, sondern auch für die Dienstleistung belohnt wirst! S. 183 Gib mit eigenen Händen! Besäe selbst die Ackerfurche. Da braucht man nicht erst den Pflug zusammenzustellen, den Ochsen anzuschirren, gutes Wetter abzuwarten, die Erde auszureissen, mit Frost zu kämpfen. Dieses Säen ist frei von allen Mühen und Sorgen. Du sä’st ja in den Himmel, wo es keine Kälte, keinen Winter, Nichts der Art gibt. Du säest in die Seelen, wo Niemand das Samenkorn wegnimmt, sondern wo es begierig, mit vieler Sorgfalt und großem Eifer festgehalten wird. Du selber streue den Samen aus! Warum beraubst du dich des Lohnes? Es bringt großen Lohn, auch Anderen das Vermögen gut zu verwalten. Nicht bloß das Geben wird belohnt, sondern auch die richtige Vertheilung der Gaben. Warum streichst du also nicht auch für das Letztere den Lohn ein? Daß es nämlich auch dafür einen Lohn gibt, darüber höre, was geschrieben steht: „Die Apostel stellten den Stephanus auf und seine Mitdiakonen für den Dienst der Wittwen.“1 Werde du selber der Verwalter deines Eigenthums, die Nächstenliebe und die Gottesfurcht geben dir die Weihe dazu! Das sichert vor Eitelkeit, Das erquickt die Herzen, Das heiligt die Hände, Das demüthigt den Stolz, Das lehrt Weisheit, Das verleiht willigen Sinn. Das macht dich zum Gegenstand von Segenssprüchen. Zeige mehr Neigung zum Gebete! Bemühe dich um die heiligen Männer, um die wahrhaft Heiligen, die in der Wüste leben, die keine Gabe verlangen können, die nur auf den Dienst Gottes bedacht sind. Gehe einen weiten Weg, gib persönlich! Du kannst dir durch solch persönliches Geben großen Nutzen schaffen. Siehst du die Zelle dort und die Hütte? Siehst du die Wüste? Siehst du die Einöde? Wenn du oft dahin gehst, um Almosen zu spenden, dann schenkest du deine ganze Seele, dann bist du dort eingebürgert, dann bist du ein Mitgefangener jenes Einsiedlers, dann bist du mit ihm der Welt entfremdet. Es ist schon etwas Großes, Arme S. 184 nur zu sehen. „Besser ist es,“ steht geschrieben, „in ein Haus der Trauer einzutreten als in ein Haus des Lachens.“2 Ein solcher Besuch macht Eindruck auf die Seele. Hast du die Mittel, um schwelgerisch zu leben, so empfängst du im Hause des Lachens einen Sporn zur Üppigkeit; hast du sie nicht, so macht es dich traurig. Beim Besuche im Hause der Trauer aber begegnet dir Das nicht, sondern hast du die Mittel nicht zum Prassen, so macht dir Das keinen Kummer; hast du sie, so bleibst du bescheiden. Die Klöster,3 das sind die ächten Hauser der Trauer, wo Sack und Asche herrscht, Einsamkeit, kein Lachen, kein Lärm irdischer Dinge, wo man fastet, auf dem Boden schläft, wo die Luft rein ist von Bratendunst und Blutgeruch, wo es keinen Lärm, keine Unruhe, kein Menschengewoge gibt. Das ist ein stiller Hafen. Die Klöster sind gleichsam die Lichter, die vom Leuchtthurme in die Ferne hinausglänzen; sie liegen am Hafen und ziehen Alles herein auf ihren ruhigen Wasserspiegel; sie lassen Diejenigen, die das Auge auf sie richten, nicht Schiffbruch leiden. Gehe hin zu ihnen, fasse Neigung für sie, übertritt ihre Schwelle, umfasse die Füße der Heiligen! Es ist eine viel größere Ehre, bei ihnen die Füße zu umfangen als bei Andern das Haupt. Denn sage mir, wenn Einige die Füße von Statuen umfassen, weil diese den König darstellen, wirst du die Füße Derjenigen, die Christum in sich tragen, nicht umfangen und dadurch dein Heil erlangen? Heilig sind sie, diese Füße, wenn sie auch gewöhnlich aussehen. An profanen Menschen aber ist nicht einmal der Kopf verehrungswürdig. Die Füße der Heiligen haben schon Großes gewirkt. Daher liegt eine große Strafe darin, wenn sie den Staub von sich abschütteln. Wenn ein Heiliger bei uns ist, besinnen wir uns nicht, ihm denselben Dienst zu leisten! Heilige aber sind Alle, die den rechten Glauben besitzen und einen entsprechenden Lebenswandel führen. Auch wenn sie keine Wunder S. 185 wirken, auch wenn sie keine Teufel austreiben, sind sie doch Heilige. Gehe in die Hütten der Heiligen! Wie ein Gang von der Erde zum Himmel, so ist es, wenn man sich in die einsame Zelle eines heiligen Mannes flüchtet. Da siehst du keine solchen Dinge wie zu Hause. Ganz rein ist jener Chor von Männern. Überall Schweigen, überall Ruhe! Mein und Dein gibt es da nicht. Und bleibst du einen Tag oder auch zwei, dann wird sich dein Vergnügen noch steigern. Es wird Tag, oder vielmehr es ist die Zeit vor Tagesanbruch, wenn der Hahn kräht. Da ist es dann nicht wie bei dir zu Hause, wo das Gesinde schnarcht, die Thüren fest verschlossen sind, Alles wie todt in tiefem Schlafe liegt und höchstens die Klingel des Maulthierwärters ertönt. So ist es dort nicht, sondern alsbald schütteln Alle frommen Sinnes den Schlaf ab und erheben sich vom Lager, sowie der Klostervorstand sie weckt, und sie stellen sich zusammen zum heiligen Chore, und sofort die Hände faltend singen sie die heiligen Hymnen. Sie brauchen ja nicht gleich uns ganze Stunden, um des Schlafes und schweren Kopfes los zu werden. Wenn wir aufstehen, dann setzen wir uns erst hin und dehnen die Glieder, dann geben wir hinaus, um die Nothdurft zu verrichten, dann waschen wir Gesicht und Hände. Hierauf ziehen wir die Schuhe und Kleider an, und es wird eine Masse Zeit vertrödelt.