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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ii ad Timotheum homiliae 1-10

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Commentaire sur la deuxième épitre à Timothée

2.

« Quant aux questions impertinentes et oiseuses, évitez-les, sachant bien qu’elles enfantent les contestations». Vous voyez comment partout saint Paul éloigne Timothée des disputes. Ce n'est pas que ce disciple n'eût assez (378) de lumières pour réfuter l'erreur; s'il en eût été ainsi, l'apôtre lui aurait recommandé de se rendre capable de confondre l'erreur, comme lorsqu'il lui dit: « Appliquez-vous à la lecture : en faisant ainsi, vous vous sauverez vous-même et ceux qui vous écouteront ». (I Tim. IV, 13.) Mais il savait qu'il est absolument inutile d'engager ces disputes, qui ne peuvent aboutir qu'à des contestations, à des haines, à des insultes, à des injures. Evitez donc ces disputes. Mais il y en a d'autres, il y en a sur les Ecritures et sur d'autres questions.« Il ne faut pas que le serviteur du Seigneur combatte ». Il ne doit pas combattre même en contestation. Le serviteur de Dieu doit se tenir éloigné de toute sorte de luttes. Dieu est un Dieu de paix. Comment le serviteur du Dieu de paix vivrait-il dans les combats? — « Mais il faut qu'il soit doux envers tout le monde ». Comment cela s'accorde-t-il avec ce qu'il dit ailleurs : « Reprenez-les avec une entière autorité » (Tit. II, 15); et dans la première épître à Timothée : « Que personne parmi les jeunes gens ne vous méprise » (I Tim. IV, 12 ) ; et encore : « Reprenez-les fortement? » (Tit. I, 15.) C'est que, reprendre ainsi, c'est faire oeuvre de mansuétude. Rien ne pénètre plus avant qu'une forte réprimande faite avec modération. On peut, sachez-le bien, on peut frapper plus fortement par la douceur que par la dureté. — « Qu'il soit capable d'instruire » tous ceux qui s'adressent à lui pour le consulter. Saint Paul dit aussi à Tite (III, 10) qu'il faut éviter celui qui est hérétique, après l'avoir averti une ou deux fois.

Il faut aussi qu'il soit « patient » . Ceci est ajouté fort à propos, car rien n'est plus nécessaire que la patience à celui qui instruit les autres, sans elle tout le reste est inutile. Si les pécheurs qui jettent tout le jour leurs filets sans rien prendre, ne se découragent pas néanmoins, à plus forte raison devons-nous avoir autant de patience qu'eux. Voici en effet ce qui se passe : il arrive très-souvent que par la continuité de l'enseignement, le discours pénétrant jusqu'au fond de l'âme, comme le soc de la charrue en terre, coupe jusqu'à la racine la passion mauvaise qui l'empêchait d'être fertile. A force d'entendre la parole, on en éprouvera nécessairement de l'effet. Il n'est pas possible que la parole évangélique, continuellement entendue, reste sans opérer. Un tel allait peut-être enfin se laisser convaincre au moment où notre découragement est venu tout perdre. La même chose arrive que si un agriculteur ignorant, après avoir planté une vigne, la cultivait une première année, puis une seconde, et encore une troisième, s'attendant toujours à récolter, et, découragé de ne pas trouver de fruit, cessait de la travailler la quatrième année, c'est-à-dire au moment même où sa vigne allait le payer de ses peines.

Saint Paul ne se contente pas encore des qualités qu'il vient d'énumérer, il ajoute: « Il doit instruire avec douceur ceux qui résistent à la vérité ». Pour instruire, la douceur est avant tout nécessaire. Une âme ne profite pas de l'instruction qu'elle reçoit si on la traite avec rudesse. Quelque bonne volonté qu'elle ait, le trouble qu'on lui cause l'empêche de rien retenir. Pour suivre utilement les leçons d'un maître, il faut avant tout être bien disposé en sa faveur. A défaut de cette condition préalable, rien d'utile ni de bon ne se fait. Or, le moyen d'aimer quelqu'un qui vous rudoie, qui vous insulte ? Mais comment cela s'accorde-t-il encore avec le passage déjà cité plus haut : « Quant à l'hérétique, après l'avoir averti une ou deux fois, évitez-le?» Il veut parler de l'hérétique incorrigible, de celui dont la perversité est incurable. — « Dans l'espérance que Dieu leur donnera un jour l'esprit de pénitence pour la connaissance de la vérité, et qu'ils viendront à résipiscence, se dégageant des filets du diable ». Voici ce qu'il veut dire : Peut-être se couver. tiront-ils. « Peut-être » marque l'incertitude. Il faut s'éloigner de ceux seulement de qui on peut affirmer qu'ils ne se corrigeront pas, et qui certainement ne reviendront pas de leur égarement. — « Avec douceur ».Vous voyez dans quelle disposition il faut s'approcher de ceux qui veulent s'instruire, et qu'il ne faut pas abandonner les conférences avant la démonstration complète de la vérité. — « Du diable qui les tient captifs pour en faire ce qui lui plaît ». L'expression « les tient captifs » est bien choisie, elle fait songer à des poissons retenus enfermés dans les eaux de l'erreur. Ce passage contient aussi une leçon d'humilité. Il ne dit pas : Peut-être pourront-ils se corriger, mais: Peut-être Dieu leur fera-t-il la grâce de se corriger. S'il s'opère quelque chose, ce sera l'oeuvre du Seigneur. Vous planterez, vous arroserez, mais c'est lui qui (379) fécondera et fera porter des fruits. Ne nous flattons donc pas d'avoir converti personne, quand même quelqu'un se serait converti à notre parole. — « Qui les retient captifs pour en faire ce qui lui plaît ». Ceci ne concerne pas seulement les dogmes, mais aussi la vie et la conduite. Dieu veut que notre,vie soit droite. Il y en a de retenus dans les filets du diable à cause de leur vie. Il ne faut pas non plus désespérer d'eux, « dans l'espérance qu'ils reviendront à résipiscence, et qu'ils se dégageront des filets du diable où ils sont maintenant retenus captifs ». — « Dans l'espérance que... » indique assez la longanimité dont il faut user. Le filet du diable c'est de ne pas faire la volonté de Dieu.

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Homilien über den II. Brief an Timotheus (BKV)

II.

23. Thörichte und unsinnige Streitfragen aber meide, da du weißt, daß sie Zwistigkeiten erzeugen.

Man sieht, wie der Apostel den Timotheus überall von Streitigkeiten abzuziehen sucht. Er thut es nicht darum, als ob Dieser nicht im Stande wäre, ihnen in geeigneter Weise entgegenzutreten; denn Das konnte er gar wohl. Und wenn er es auch nicht gekonnt hätte, so hätte Paulus zu ihm gesagt: Trachte, daß du der Widerlegung solcher Behauptungen gewachsen seiest, wie er ja auch sagte: „Halte dich an die Lesung; denn wenn du Das thust, so wirst du sowohl dich selbst als auch deine Zuhörer selig machen!“1 Aber er wußte, wie nutzlos es sei, sich in solche Streitigkeiten einzulassen, und daß Nichts dabei herausschaut als Zwist und Feindschaft, Beleidigungen und Schmähungen. Also solche Streitigkeiten vermeide! Es gibt demnach auch andere (erlaubte) Controversen z. B. über die hl. Schrift und sonstige Gegenstände.

24. Ein Diener Gottes darf sich also nicht herumzanken.

Von Zänkereien muß ein Diener Gottes sich ferne halten; denn Gott ist ein Gott des Friedens. Wie könnte ein Diener des göttlichen Friedens sich herumzanken! „Sondern er muß sanft sein gegen Alle.“ Hier heißt es, daß der Diener des Herrn sich nicht zanken dürfe, sondern sanft sein müsse gegen Alle. Wie stimmt nun dazu S. 328 eine andere Stelle: „Weise sie zurecht mit aller Strenge“?2 Und wiederum in unserem Briefe: „Niemand soll deine Jugend verachten!“3 Und abermals: „Weise sie scharf zurecht.“4 Es stimmt ganz gut, weil auch eine solche Zurechtweisung zur Sanftmuth gehört. Denn gerade eine scharfe Zurechtweisung, wenn sie mit Ruhe geschieht, macht am meisten Wirkung. Ja gewiß, man kann mit Sanftmuth empfindlicher treffen als mit Ungestüm.

„Lehrfähig,“ d. h. allen Denen gegenüber, die belehrt sein wollen. Denn „einen ketzerischen Menschen“, heißt es anderswo, „sollst du nach der ersten und zweiten Zurechtweisung meiden.“5

„Geduldig.“ Treffend wird Das hinzugesetzt; denn gerade die Geduld braucht der Lehrer am meisten, sonst ist Alles vergebens. Wenn schon die Fischer, die oft den ganzen Tag ihr Netz auswerfen, ohne Etwas zu fangen, die Geduld nicht verlieren, so dürfen wir es um so weniger. Es ist oft der Fall, daß erst durch unablässige Belehrung der Pflug des Wortes auf den Grund der Seele dringt und das lästige Unkraut der Leidenschaften herausackert. Denn wer tausendmal zuhört, der wird sich endlich getroffen fühlen. Es ist nicht möglich, daß ein Mensch, der immerfort Predigten anhört, gar keine innere Rührung empfindet. Es könnte also vorkommen, daß Einer bereits daran ist, nachzugeben, daß aber dann Alles verloren ist, wenn wir die Geduld verlieren. Und es geschieht hier Dasselbe wie bei einer Weinpflanzung, die ein im Landbau Unerfahrener behandelt. Im ersten Jahre gräbt er sie um, im zweiten sucht er Früchte, im dritten wieder, und wenn er Nichts bekömmt, verzweifelt er nach Ablauf der drei S. 329 Jahre und läßt sie im vierten ganz liegen, also zur Zeit, wo er den Lohn für seine Mühen hätte ärnten sollen.

Nachdem der Apostel von Timotheus Geduld verlangt, ist’s ihm noch nicht genug, sondern er fährt fort:

25. Er soll die Widerspenstigen mit Wohlwollen erziehen.

Am allermeisten muß der Lehrer Das mit Wohlwollen thun. Denn es ist nicht möglich, daß eine lernbedürftige Seele von einem ungestümen und heftigen Lehrer irgend eine nützliche Kenntniß erwerbe. Denn bei aller Bereitwilligkeit wird sie verwirrt werden und Nichts auffassen. Wer eine nützliche Kenntniß gewinnen will, muß vor allem Andern Zuneigung zu seinem Lehrer haben. Ist diese nicht gleich im vorhinein vorhanden, so geht die Sache nicht, wie sie soll, und es springt Nichts dabei heraus. Zuneigung aber wird wohl Niemand gegen einen leidenschaftlichen und heftigen Lehrer haben. Wie stimmt nun dazu, was der Apostel sagt: „Einen ketzerischen Menschen meide nach der ersten und zweiten Zurechtweisung“? Er meint den unverbesserlichen, von dem man weiß, daß er unheilbar krank ist.

„Ob vielleicht Gott ihnen nicht die Gnade gibt, ihren Sinn zu ändern zur Erkenntniß der Wahrheit, und ob sie sich nicht aus dem Netze des Teufels losmachen.“ Der Apostel will sagen: Vielleicht tritt eine Besserung ein. Dieses „vielleicht“ bedeutet etwas Ungewisses. Also darf man nur Jene aufgeben, bezüglich deren wir bestimmt nachweisen können und fest überzeugt sind, daß sie sich unter keinen Umständen bekehren.

„Mit Wohlwollen.“ Siehst du, daß man mit den lernbegierigen wohlwollend umgehen muß und von der Be- S. 330 lehrung niemals abstehen soll, bis man einen Beweis der Verstocktheit hat?

„Von welchem sie als Sklaven seines Willens lebendig gefangen gehalten werden.“ Treffend ist der Ausdruck: *„lebendig gefangen gehalten“ (ἐζωγρημένοι). Denn vorderhand schwimmen sie im Netze des Irrthums umher.

Man beachte ferner, wie der Apostel den Timotheus zur Demuth stimmt! Er sagt nicht: „Ob du sie vielleicht zur Sinnesänderung bringen kannst,“ sondern: „Ob der Herr ihnen vielleicht die Gnade gibt.“ Wenn ein Erfolg erzielt wird, so ist er ganz dem Herrn zuzuschreiben. Du pflanzest, du begießest, der Herr sät und gibt die Fruchtbarkeit. Thun wir also niemals, als hätten wir eine Bekehrung erzielt, wenn wir wirklich eine erzielt haben.

„Lebendig werden sie gefangen gehalten als Sklaven seines Willens.“ Das gilt nicht bloß vom Glauben, sondern auch vom Leben. Der Wille Gottes ist es, daß die Menschen recht leben. Einige befinden sich aber in dem Netze des Teufels wegen ihres schlechten Wandels. Also auch an Diesen darf man nicht verzweifeln. Ob diese lebendig gefangenen Sklaven des Teufels, meint der Apostel, aus dem Fallstricke nicht etwa doch loskommen. Dieses „nicht etwa doch“ (μήποτε) deutet auf die große Langmuth, die man haben soll. Den Willen Gottes nicht thun, Das ist ein Fallstrick des Teufels.


  1. I. Tim. 4, 13. ↩

  2. Tit. 2, 15. ↩

  3. I. Tim. 4, 12. ↩

  4. Tit. 1, 13. ↩

  5. Tit. 3, 10. ↩

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