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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ii ad Timotheum homiliae 1-10

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Commentaire sur la deuxième épitre à Timothée

5.

Comprenez-vous que les vrais biens se multiplient à les ravir, et que les faux biens diminuent ? Ne croupissons pas dans une lâche pauvreté, mais enrichissons-nous. La richesse de Dieu consiste dans le grand nombre de ceux qui jouissent de son royaume. « Il est riche en tous ceux qui l'invoquent ». (Rom. X, 12.) Augmentez donc sa richesse. Vous l'augmenterez si vous ravissez son royaume, si vous le gagnez, si vous l'emportez d'assaut. Il faut réellement pour cela de la violence. Pourquoi? Parce qu'il y a beaucoup d'obstacles à vaincre, les femmes, les enfants, les soucis, les affaires temporelles, après cela les, démons, et surtout leur prince, le diable. Il faut donc de,la force, il faut de- la persévérance. Celui qui fait violence est dans la peine, parce qu'il supporte tout, parce qu'il résisté à la nécessité. Il tente presque à l'impossible. Voilà ce que fout les violents, et cous, nous ne tentons pas même le possible, (404) quand donc obtiendrons-nous quelque chose? Quand posséderons-nous les biens désirables et désirés? « Les violents ravissent le royaume du ciel ». Il faut réellement de la violence, il faut emporter le ciel de vive force. On ne le gagne pas sans peine, on n'y entre pas sans coup férir. Le violent est toujours sobre, toujours vigilant; il n'a de soins et de pensées que pour ravir ce qu'il désire, et pour épier les occasions.

A la guerre, celui qui veut enlever quelque butin veille toute la nuit, toute la nuit il est en armes. Si pour ravir les biens de cette vie on veille ainsi et on passe toute la nuit sous les armes, comment se fait-il que nous, qui voulons ravir des biens sans comparaison plus désirables et plus difficiles à saisir, les biens spirituels, comment se fait-il que nous dormions même le jour du. plus profond sommeil ; comment se fait-il que nous soyons toujours sans aunes ni cuirasse ? Car celui qui demeure dans le péché est un homme qui n'a ni épée ni cuirasse; et celui au contraire qui vit dans la justice est l'homme toujours armé de pied en cap. Nous ne nous revêtons pas de l'aumône comme d'une armure, nous ne tenons pas nos lampes allumées et toutes prêtes, nous ne nous munissons pas des armes spirituelles, nous ne nous informons pas de la voie ; qui conduit au ciel, nous ne sommes point sobres, ni vigilants, voilà pourquoi nous ne pouvons rien ravir. Celui qui a formé le projet de conquérir une couronne terrestre n'est-il pas prêt à braver mille fois la mort? Néanmoins il s'arme, combine ses plans, et quand il a tout préparé, il marche en avant. Il en est fout autrement de nous, nous voulons ravir tout en dormant, de là vient que nous nous retirons toujours les mains vides.

Jetez les yeux sur les ravisseurs du siècle voyez comme ils courent, comme ils se hâtent, comme ils renversent tout sur leur passage. Oui, il faut courir ; car le démon court après vous, et il crie à ceux qui sont devant vous de vous arrêter. Mais si vous êtes fort, si vous êtes vigilant, vous avez bientôt écarté du pied et de la, main tous ceux qui veulent vous prendre, et vous vous échappez comme si vous aviez des ailes. Il ne vous faut qu'un instant pour vous tirer d'embarras, pour traverser la place publique et la foule tumultueuse qui s'y presse, je veux dire la vie d'ici-bas, et pour parvenir dans la région supérieure, c'est-à-dire l'éternité, région où règne le calme, où il n'y a ni tumulte ni obstacle. Quand vous aurez une fois accompli vos violences et enlevé de force ce que vous vouliez, vous n'aurez pas de peine à le conserver, on, ne vous l'enlèvera pas. Courons, ne regardons même pas ce qui est devant nos yeux, n'ayons d'autre souci que d'éviter ceux qui veulent nous arrêter, et nous sommes- sûrs, de conserver intact ce que nous avons ravi. Vous avez, par exemple, ravi la chasteté, n'attendez pas, fuyez, éloignez-vous du diable. S'il voit qu'il ne pourra vous atteindre, il ne vous poursuivra même pas. Autant nous en arrive tous les jours: lorsque nous n'apercevons plus ceux qui nous ont volé quelque chose, nous désespérons de les rejoindre, nous renonçons à les poursuivre et à les faire poursuivre et arrêter, nous les laissons partir tranquilles. Faites de même, courez fort dès le commencement. Dès que vous serez loin du diable, il n'essaiera plus de vous atteindre. Vous pourrez en toute sécurité jouir des biens ineffables que vous avez ravis. Puissions-nous tous les posséder, en Jésus-Christ Notre-Seigneur, avec qui soient au Père et au Saint-Esprit, gloire, force, honneur et adoration, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Traduit par M. JEANNIN.

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Homilien über den II. Brief an Timotheus (BKV)

V.

Siehst du, wie durch den Raub die Tugend wächst? und wie andererseits das Irdische durch Raub abnimmt? Bleiben wir also nicht bei der Armuth sitzen, sondern streben wir nach Reichthum! Der Reichthum Gottes liegt darin, daß recht Viele in den Besitz des Himmelreiches ge- S. 401 langen. „Er ist reich,“ sagt der Apostel, „für Alle, welche ihn anrufen.“1 Vermehre seinen Besitz! Du wirst ihn aber vermehren, wenn du raubst, geizest und rücksichtslos zugreifst. Gewalt ist jedenfalls nothwendig. Warum? Weil Vieles im Wege steht: Weiber, Kinder, weltliche Sorgen und Sachen, dann die Dämonen und der Erzdämon, der Teufel. Man braucht also Gewalt und Ausdauer. Wer (in irdischen Dingen) Gewalt braucht, der muß sich plagen. Wieso? Er hat alles Mögliche auszustehen und muß sich gegen Gewalt stemmen. Wie? Ja, er macht sich oft an etwas fast Unmögliches. Wenn nun diese Gewaltthätigen so kühn sind, wir aber nicht einmal nach dem Erreichbaren die Hand ausstrecken, wann werden wir es denn erreichen? Wann werden wir in den Besitz des Ersehnten gelangen? „Die Gewalt brauchen,“ sagt der Heiland, „reissen das Himmelreich an sich.“ Gewaltthat, Raub ist nothwendig. Es liegt nicht so platt und einfach da. Der Räuber ist fortwährend auf der Lauer, entbehrt den Schlaf, denkt und sorgt, daß er sich im rechten Augenblicke auf seine Beute stürze. Seht ihr nicht in Kriegszeiten, wie der Beutegierige ganze Nächte durchwacht, ganze Nächte in Waffen dasteht? Wenn also die Räuber irdischer Guter die ganze Nacht kein Auge schließen und bewaffnet dastehen, wie kommt es da, daß wir, die wir doch Güter anstreben, welche einen größeren Eifer erheischen als jene, nämlich die geistigen Güter, — daß wir, sage ich, sogar unter Tags schlafen und schnarchen, und daß wir fortwährend ohne Waffen und Panzer bleiben? Denn wer in Sünden dahinlebt, ist waffen- und panzerlos, wie andererseits der Gerechte bewaffnet erscheint. Wir umzäunen uns nicht mit Almosengeben, wir richten uns keine angezündeten Lampen her, wir umpanzern uns nicht mit den geistigen Waffen, da wir den Weg nicht ken- S. 402 nen, der zum Himmel führt, wir bleiben nicht nüchtern und wachsam. Deßwegen gelingt uns der Raub nicht. Wenn Jemand ein Reich angreifen will, denkt er nicht an tausend Möglichkeiten des Todes? Rüstet er sich nicht nach allen Seiten? Studirt er nicht die Kriegskunst? Trifft er nicht alle möglichen Vorbereitungen und macht sich dann erst an den Angriff? Wir handeln nicht so, nein, wir wollen im Schlafe unsere Beute machen. Deßhalb gehen wir auch mit leeren Händen aus. Siehst du nicht, wie die Räuber sich sputen, wie sie laufen, wie sie überall durchbrechen? Ja, laufen müssen wir. Denn alsbald stürzt sonst der Teufel auf dich los und befiehlt den andern, die vorne sind, dich zu packen. Aber wenn du stark, wenn du wachsam bist, dann gibst du dem ersten einen Fußtritt, stößest den andern mit der Faust zurück und entwischest allen wie ein Vogel. Und wenn du dann von der Erde dich entfernt, wenn du den lärmenden Markt des Lebens überflogen und auf die luftigen Höhen der Ewigkeit dich geschwungen — einsam ist es da, kein Lärm, keine Belästigung, kein Aufhalten, — dann hast du die Beute errafft, und es bedarf dann nur mehr geringer Anstrengung, um die gewonnene sich nicht mehr rauben zu lassen. Wenn wir eilen, wenn wir unseren Blick durch Nichts fesseln lassen, wenn wir an nichts Anderes denken, sondern uns durch die im Wege Stehenden durchdrängen, dann können wir die Beute mit Sicherheit festhalten. Du hast die Tugend der Keuschheit erbeutet? Bleib’ nicht stehen, lauf’ davon, schaut daß du dem Teufel aus den Augen kommst! Wenn er steht, daß er dich nicht mehr einholen kann, läuft er dir auch nicht nach. Wir machen es ja geradeso. Wenn uns die Räuber aus der Sehweite entschwunden sind, dann geben wir uns darein, dann laufen wir ihnen selber nicht nach und muthen auch Andern nicht mehr zu, sie festzunehmen; wir lassen sie laufen. So mußt auch du gleich Anfangs recht dich auf die Füße machen; wenn du vom Teufel einmal weit weg bist, dann wird er dich in Ruhe lassen, du bist S. 403 in Sicherheit und kannst ruhig die unaussprechliche Seligkeit genießen, deren wir alle theilhaftig werden mögen in Christus Jesus, unserm Herrn, mit welchem dem Vater und dem heiligen Geiste sei Lob, Herrlichkeit, Ehre und Anbetung jetzt und alle Zeit und in alle Ewigkeit. Amen.


  1. Röm. 10, 12. ↩

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Commentaire sur la deuxième épitre à Timothée
Homilien über den II. Brief an Timotheus (BKV)

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