• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad Titum homiliae 1-6

Übersetzung ausblenden
Commentaire sur l'épître de Saint Paul à Tite

3.

Voyez quels préceptes il adresse à Timothée : « Prêche la parole, reprends, censure ». (II Tim. IV, 2.) Il dit ici: « Enseigne ces choses, exhorte et reprends avec toute autorité ». Comme les Crétois étaient d'un naturel plus indocile, l'apôtre dit à son disciple d'employer la sévérité et de reprendre avec toute autorité. Il y a en effet des péchés qu'il faut réprimer d'autorité. Ainsi pour les richesses, c'est par des exhortations qu'il faut persuader aux (428) hommes de les mépriser; il faut se servir des mêmes moyens pour engager les auditeurs à être doux et honnêtes. Mais a-t-on affaire à un adultère, à un débauché, à un homme passionné pour les richesses, il est nécessaire d'user d'autorité afin de les convertir. Pour celui qui observe les présages, qui s'adonne à la divination et autres choses semblables, ce n'est pas seulement avec autorité, c'est avec toute autorité qu'on doit les ramener dans la bonne voie. Voyez-vous comme l'apôtre veut que Tite commande avec la plus grande autorité, la plus grande puissance?

« Que personne ne te méprise. Avertis-les d'être soumis aux principautés. et aux puissances, d'obéir aux gouverneurs, d'être prêts à faire toutes sortes de bonnes actions, de ne médire de personne, de n'être point querelleurs ». (III, 1.) Quoi donc? N'est-il pas permis de couvrir d'injures ceux qui ont une mauvaise conduite? « D'être prêts à faire toutes sortes de bonnes actions, de ne médire de personne ». Ecoutons cette exhortation : « De ne médire de personne ». Notre bouche doit être pure de toute injure; quand nos accusations seraient fondées, ce n'est pas à nous à les élever, c'est au juge à examiner les choses : « Mais toi, dit-il, pourquoi juges-tu ton frère? » (Rom. XIV, 10.) Si elles ne sont pas fondées, voyez à quelles flammes terribles vous vous exposez Entendez l'un dés larrons dire à l'autre : « Nous sommes dans la même condamnation », nous courons les mêmes risques. Si vous dites du. mal des autres, bientôt vous-même vous serez en butte à des attaques semblables. C'est pourquoi saint Paul nous avertit en ces termes : « Que celui donc qui croit rester debout, prenne garde qu'il ne tombe ». (I Cor. X, 12.)

« De n'être point querelleurs, mais retenus et montrant une parfaite douceur envers tous les hommes » , c'est-à-dire envers. les gentils et les juifs, les criminels et les méchants. Plus haut en effet il nous effrayait en parlant de l'avenir: « Que celui donc qui croit rester debout, prenne garde qu'il ne tombe»; mais ici il nous exhorte non en parlant de l'avenir, mais en rappelant le passé, c'est ce qu'il fait dans ce qui suit : « Car nous étions aussi autrefois insensés » ; et de même dans l'épître aux Galates : « Nous aussi, lorsque nous étions enfants , nous étions asservis sous les rudiments du monde». (Gal. IV, 3.)

C'est comme s'il disait: Tu ne feras de reproches à personne, car toi aussi tu as tenu la même conduite.

« Car nous étions aussi autrefois insensés, rebelles, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la malice et dans l'envie, dignes d'être haïs, et nous haïssant l'un l'autre ». Nous devons donc être les mêmes avec tous et nous conduire avec douceur. Car celui qui s'est trouvé dans l'état dont parle l'apôtre, et qui ensuite a été délivré, ne doit pas accabler les méchants d'outrages, mais prier pour eux et rendre grâces à Dieu, qui lui a permis, à lui et aux autres, de se délivrer de leurs anciens maux. Que personne ne se glorifie, car tous ont péché. Lors donc que vous voudrez couvrir quelqu'un de boue, interrogez-vous avec équité, pensez à la conduite que vous avez tenue, à l'incertitude où vous êtes sur votre avenir, et retenez votre indignation. Quand vous auriez cultivé la vertu dès vos premières années, vous auriez cependant commis encore beaucoup de fau. tes; et si vous êtes purs, songez que vous ne le devez point à votre vertu, mais à la grâce de Dieu ; car s'il n'avait pas appelé à lui vos aïeux, vous seriez infidèles.

Voyez comme l'apôtre parcourt tout le domaine de la perversité. Dieu ne nous a-t-il pas dispensé, mille grâces par les prophètes, par tous les hommes ? Et l'avons-nous entendu? « Car nous étions aussi autrefois égarés; mais quand la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour. envers les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés » ; comment cela? « Non par des oeuvres de justice que nous eussions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit ». Eh quoi ! nous étions tellement plongés dans le vice, que nous ne pouvions nous purifier, mais que nous avions besoin de régénération ! C'est là en effet une régénération. Car lorsqu'une maison menace ruine, personne n'y met de support, ni ne répare les vieux bâtiments, mais on les renverse de fond en comble pour les relever et les renouveler. Il en est de même de Dieu: il ne répare pas un vieil édifice, il le reconstruit jusque dans ses fondements; c'est ce que veulent dire ces paroles : « Et le renouvellement du Saint-Esprit » ; il nous fait neufs depuis les pieds jusqu'à la tête, comment? par le Saint-Esprit. C'est ce que l'apôtre montre (429) encore d'une autre manière en ajoutant : «Lequel il a répandu en nous abondamment par Jésus-Christ notre Sauveur ». Ainsi nous avons un grand besoin de la miséricorde de Dieu. « Afin qu'ayant été justifiés par sa grâce », c'est encore par sa grâce et non par nos mérités, « nous soyons les héritiers de la vie éternelle «selon notre espérance». Il y a là tout à la fois exhortation à l'humilité et espérance des récompenses futures. Car si Dieu nous a sauvés, lorsque nous étions dans un état tellement désespéré qu'il nous fallait être renouvelés et sauvés par la grâce, puisque nous n'avions pas un seul bien en propre, à combien plus forte raison ne nous sauvera-t-il pas dans l'avenir ?

Übersetzung ausblenden
Homilien über den Brief an Titus (BKV)

III.

Du erinnerst dich, wie er dem Timotheus den Auftrag gibt: „Widerlege, rüge, rede zu.“1 Hier aber: „So lehre, ermahne und weise zurecht mit aller Strenge!“ Weil der Charakter der Kreter weniger weich war, deßhalb verlangt der Apostel ein energisches und strenges Auftreten. Es gibt Sünden, denen man mit bloßer Belehrung entgegen wirken kann; so zum Beispiel muß man zur Verachtung des Geldes durch freundliches Zureden anleiten, ebenso zur Sanftmuth und dergleichen. Den Ehebrecher jedoch, den Hurer, den Geizhals muß man durch Strenge zur Besserung bringen; den Vogeldeuter endlich, den Wahrsager und solche Sünder nicht bloß mit gewöhnlicher, sondern mit ganz ausserordentlicher Strenge. Siehst du, wie der Apostel verlangt, daß Titus mit Autorität und Freimuth auftrete?

S. 474 Kap. III.

1. Niemand soll dich verachten, sondern ermahne sie, den Fürsten und Obrigkeiten unterthänig und gehorsam zu sein und zu jedem guten Werke bereit, 2. Niemandem Übles nachzureden, den Frieden zu lieben.

Wie nun? Also auch wenn Sünder da sind, auch diesen dürfte man nicht „Übles nachreden“? Freilich nicht, sondern zu jedem guten Werke müssen wir bereit sein und Niemandem dürfen wir Böses nachreden. Hören wir wohl auf die Mahnung! Gar Niemanden darf man durch böse Rede kränken. Unser Mund muß rein sein von übler Nachrede. Sei es, daß diese Nachrede auf Wahrheit beruht, so ist es nicht unsere, sondern des göttlichen Richters Sache, eine Prüfung anzustellen. „Du aber, warum richtest du deinen Bruder?“ steht geschrieben.2 Oder sei es, daß sie nicht auf Wahrheit beruht, dann bedenke, welche Strafe erfolgen wird! Höre, was der eine Schächer zu dem anderen sagte: „Wir sind ja demselben Gerichte verfallen,“3 wir gehen denselben Leidensweg. Wenn du Andere schmähst, wirst du alsbald die gleiche Ursache zur Schmähung geben. Deßhalb ermahnt uns der heilige Paulus: „Wer steht, sehe zu, daß er nicht falle!“4

„Nicht streitsüchtig zu sein, liebreich, jegliche Sanftmuth beweisend gegen alle Menschen,“ auch gegen Heiden und Juden, gegen Verbrecher und Sünder. In der citirten Stelle schreckt er mit Dem, was eintreten könnte: „Wer daher steht, sehe zu, daß er S. 475 nicht falle!“ Hier aber schreckt er nicht mit der Zukunft, sondern mit der Vergangenheit, indem er fortfährt:

Denn auch wir waren einst unverständig.

So schreibt er auch im Galaterbrief: „Als wir noch Kinder waren, da waren wir den Elementen dieser Welt dienstbar.“5 Rede also Niemandem Übles nach, will der Apostel sagen; denn du warst früher auch nicht besser.

3. Denn auch wir waren einst unverständig, ungläubig, gingen in der Irre umher, dienten mancherlei Begierden und Lüsten, lebten in Bosheit und Neid, waren hassenswerth und haßten einander.

Also müssen wir mit Leuten, die auch so sind, Nachsicht haben. Wer nämlich früher so gewesen und dann anders geworden ist, hat nicht das Recht, Solche zu schmähen, welche noch so sind, sondern soll sich glücklich preisen und Dem danken, der ihn von den früheren Sünden befreit hat und auch jene Anderen davon befreien wird. Niemand rühme sich, denn alle haben gesündigt! Wenn du dich demnach angesichts der eigenen Pflichterfüllung versucht fühlst, Jemandem Übles nachzureden, dann beschwichtige deine Entrüstung, indem du dein eigenes früheres Leben betrachtest und daran denkst, daß du auch für die Zukunft nicht sicher bist! Denn falls du auch von früher Jugend an tugendhaft gelebt hättest, so wärest du doch mit einer Masse von Sünden beladen. Wenn du aber auch nicht damit beladen zu sein glaubst, so bedenke, daß Dieß nicht eine Wirkung deiner Tugend, sondern der göttlichen Gnade ist! Hätte nämlich Gott nicht an deine Vorfahren den Ruf der S. 476 Gnade ergehen lassen, so wärest du ein Ungläubiger geblieben.

Siehe, wie der Apostel eine ganze Stufenleiter von Schlechtigkeit durchgeht! Hat Gott nicht durch die Propheten und durch alles Mögliche hundert Wege zur Besserung geebnet? Wir haben nicht gehört; denn „wir gingen in der Irre.“ 4. Als aber die Güte und Barmherzigkeit Gottes, unseres Heilandes, erschien,

In welcher Weise?

5. hat er uns erlöst nicht wegen der Werke der Gerechtigkeit, sondern nach seiner Erbarmniß durch das Bad der Wiedergeburt und der Erneuerung des heiligen Geistes.

Ach, wie tief mußten wir im Sündenpfuhle stecken, da wir uns nicht herausarbeiten konnten, sondern einer neuen Geburt bedurften! Denn das ist die Bedeutung von παλιγγενεσία. Denn gleichwie Niemand an ein morsches Haus eine Stütze setzt oder an ein altes einen Anbau macht, sondern es bis auf den Grund abträgt und so es wieder aufbaut und ganz neu macht, so hat auch Gott mit uns gethan. Er hat uns nicht reparirt, sondern ganz neu gemacht. Das bedeutet „die Erneuerung des heiligen Geistes“. Von Grund auf hat er uns neu gemacht. Wie? Durch den heiligen Geist. Und indem er diesen Gedanken in anderer Weise gibt, fährt er fort:

6. Den er reichlich über uns ausgegossen hat durch Jesus Christus, unseren Heiland.

Also haben wir den heiligen Geist in vollem Maße nothwendig gehabt.

S. 477 7. Damit wir gerechtfertigt durch seine Gnade — wiederum durch die Gnade, nicht nach Verdienst — Erben seien nach der Hoffnung des ewigen Lebens.

Das ist zugleich eine Mahnung zur Demuth und ein Hoffnungsblick in die Zukunft. Denn wenn es so schlimm mit uns stand, daß wir wiedergeboren und durch Gnade erlöst werden mußten, und daß gar nichts Gutes an uns war, und wenn Gott uns trotzdem gerettet hat, so wird er Das noch viel eher in der Zukunft thun.


  1. II. Tim. 4, 2. ↩

  2. Röm. 14, 10. ↩

  3. Luk. 23, 40. ↩

  4. I. Kor. 10, 12. ↩

  5. Gal. 4, 3. ↩

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Übersetzungen dieses Werks
Commentaire sur l'épître de Saint Paul à Tite
Homilien über den Brief an Titus (BKV)

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung