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Commentaire sur l'épître de Saint Paul à Tite
4.
L'évêque ordonne qu'on donne de l'argent; si celui qui lui est soumis s'y refuse, non-seulement il n'en apporte. pas, mais pour qu'on ne puisse pas lui reprocher la tiédeur de son zèle, il accuse l'évêque. Il vole, dit-il, il pille, il absorbe la substance des pauvres, il dévore les ressources des indigents. Mets fin à ses injures et dis-lui : Jusqu'à quand médiras-tu? Tu ne veux pas donner d'argent? Personne ne t'y force, personne n'emploie la violence, pourquoi t'emporter en injures contre celui qui te conseille et qui t'exhorte? Mais quelqu'un tombe dans la misère, et il ne lui tend pas la main, soit qu'il ne le puisse pas, soit qu'il ait autre chose à faire. On ne lui fait pas grâce, ce sont de nouvelles récriminations, pires encore que les premières. Est-ce là gouverner? dit-on. Et il ne peut pas même se venger, car les fidèles sont ses entrailles. Or, de même que si les entrailles se gonflent et donnent mal à la tête et à tout le reste du corps, nous n'osons pas nous venger, car nous ne pouvons pas prendre le fer pour les déchirer : de même si quelqu'un de ceux qui nous sont soumis tient cette conduite, et par des accusations de ce genre nous fait souffrir et gémir, nous n'osons pas nous venger, car cela est loin des sentiments d'un père, il nous faut supporter notre douleur, jusqu'à ce qu'ils reviennent à de bonnes pensées.
L'esclave acheté à prix d'argent a une tâche qui lui est imposée; lorsqu'il l'a finie, il est le reste du temps maître de lui-même. Mais l'évêque est tiraillé de toutes parts, on exige de lui beaucoup de choses qui dépassent ses forces ; s'il n'est pas éloquent, ce ne sont que des murmures; s'il est éloquent, ce sont de nouvelles accusations, c'est un homme vain ; s'il ne ressuscite pas les morts, c'est un homme de rien, celui-ci est un juste, mais lui non. S'il prend une nourriture modérée, autres accusations, il devrait suffoquer, dit-on; si quelqu'un l'a vu prendre un bain, nombreux reproches, il n'est pas digne de voir la lumière du soleil. Car s'il fait les mêmes choses que (410) moi, s'il se baigne, s'il boit et s'il mange, s'il a des habits, s'il prend soin de sa maison et de ses serviteurs, pourquoi est-il élevé au-dessus de moi ? Voilà qu'il a des domestiques pour le servir, un âne pour le traîner : pourquoi est-il élevé au-dessus de moi 7 - Dis-moi donc: ainsi il ne faut pas qu'il ait un serviteur, mais il doit allumer son feu lui-même, aller chercher son eau, couper son bois, aller au marché ? quelle honte ! Les apôtres, ces saints hommes, ne veulent pas que celui qui est assidu dans la prédication se mette au service des veuves, ils croient que c'est une occupation indigne de lui, et toi tu le rabaisses au nombre de tes domestiques ! Mais puisque tu lui traces ainsi sa conduite, pourquoi ne te présentes-tu pas pour t'occuper de ces soins? Dis-moi: ne te rend-il pas de plus grands services que toi qui t'occupes des choses du corps? Pourquoi n'envoies-tu pus ton esclave potin le servir ? Le Christ a lavé les pieds de ses disciples : crois-tu donc faire quelque chose de si admirable, parce que tu fournirais à son train de maison ? Mais tu n'y fournis pas et tu l'empêches d'y fournir. Quoi donc? Est-ce qu'il doit vivre du ciel ? Dieu ne le veut pas ainsi. Mais tu vas me dire Les apôtres ont-ils eu des hommes libres pour les servir ? Veux-tu donc savoir comment les apôtres ont vécu? Ils voyageaient, et des hommes, des femmes libres s'employaient corps et âme pour leur donner du repos. Ecoute l'exhortation et les paroles de D'apôtre Paul : « Ayez de l'estime pour ceux qui sont tels que lui. Car il a été proche de la mort pour le service de Jésus-Christ, n'ayant eu aucun égard à sa propre vie, afin de suppléer au défaut de votre service envers moi ». (Philip. II, 29.) Entends-tu ce qu'il dit? Toi cependant tu n'oses pas, je ne dis point supporter un péril, mais même prononcer une seule parole en faveur de ton père spirituel. Mais, dis-tu, il ne doit pas prendre de bains. Pourquoi, dis-moi ? où cela est-il défendu? Ce n'est certes pas une belle chose que la malpropreté. Nulle part nous ne voyons qu'on fasse un crime de ces soins, pas plus qu'on ne les admire.
Ce n'est pas sur ces choses, mais sur d'antres que portent les prescriptions faites aux évêques par l'apôtre Paul; il veut qu'ils soient irrépréhensibles, tempérants, décents, hospitaliers, savants dans la doctrine. Voilà ce qu'exige l'apôtre, ce qu'il faut demander à l'évêque et rien de plus. Tu n'es pas plus diligent que saint Paul, que dis-je? tu n'es pas plus diligent que le Saint-Esprit. S'il est violent, adonné au vin, cruel et inhumain, accuse-le; voilà des vices indignes d'un évêque. S'il vit dans la mollesse, tu peux encore lui en faire un crime. Mais s'il prend soin de son corps pour te servir et t'être utile, l'en blâmeras-tu? Ne sais-tu pas que la mauvaise santé du corps ne nuit pas moins à nous-même et à l'Eglise que la mauvaise santé de l'âme? Pourquoi saint Paul s'en occupe-t-il dans son épître à Timothée ? « Use d'un peu de vin à cause de ton estomac et des maladies que tu as souvent». (I Tim. V, 23.) Voilà ce qu'il dit, car si, polir exercer la vertu, nous n'avions besoin que du seul secours dé l'âme; il serait inutile de soigner son corps. Demandons-nous pourquoi. nous sommes ainsi nés. Mais du moment que le corps est très-utile, le négliger ne serait-ce pas d'une extrême démence ? Car supposons un homme honoré de la dignité épiscopale, chargé du gouvernement de l'Eglise, vertueux et orné de toutes les qualités que doit avoir un évêque, mais d'une santé débile et toujours au lit, à quoi pourra-t-il être bon? Quel voyage pourra-t-il entreprendre? Quelle inspection pourra-t-il faire? Qui pourra-t-il blâmer? Qui pourra-t-il avertir ?
Si j'ai tenu ce discours, c'est pour que vous appreniez à ne' plus blâmer témérairement vos pasteurs, mais à les entourer de déférence et dé respect, et que, si quelqu'un est rempli du désir d'obtenir une telle dignité, la considération de toutes ces accusations éteigne son désir. Car c'est assurément un grand péril et pour lequel il est besoin de la grâce et de la. paix de Dieu. Je vous en prie, demandez-la pour nous comme nous la demandons pour vous, afin que les uns et les autres, couronnés par la vertu, nous obtenions les biens qui nous ont été promis en Jésus-Christ qui partage avec le père et. le Saint-Esprit la gloire, la puissance et l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den Brief an Titus (BKV)
IV.
Der Inhaber der bischöflichen Würde z. B. hat den Wunsch ausgesprochen, daß man Almosen bringe. Wenn nun Einer nicht will, so bringt er nicht nur Nichts, sondern um sich nicht den Anschein zu geben, als ob er Das aus Nachlässigkeit thäte, häuft er noch Schmähungen auf den Bischof, der den Befehl gegeben. „Der ist ein Dieb,“ sagt S. 420 er, „ein Räuber; er verzehrt die Habe der Armen, verschlingt das Gut der Bettler.“ Höre auf mit deinen Lästerungen. Wie lang wirst du so fortpoltern? Wirst du Nichts bringen? Nun, Niemand nöthigt, kein Mensch zwingt dich dazu. Was schmähst du auf den Bischof, der bloß wünscht, bloß einen Rath gibt? Aber andererseits wenn Jemand in Noth geräth, und der Bischof streckt die Hand nicht für ihn aus, entweder weil es nicht thunlich, oder weil er eben anderwärts stark in Anspruch genommen ist, so gibt es auch da wieder keine Nachsicht, sondern das lästern geht von Neuem an und noch schlimmer als vorher.
Das ist also der „Fürst“ der Kirche? Und er kann sich gar nicht wehren; diese Lästerer sind ja sein „Eingeweide“. Gleichwie wir uns gegen unser Eingeweide, wenn es anschwillt und dem Kopfe sowie dem übrigen Körper Beschwerden verursacht, nicht zu wehren getrauen, wir nehmen ja gewiß kein Messer und schneiden es durch, — so wagen wir uns auch nicht zu wehren, wenn einer unserer Untergebenen sich in der Weise aufführt, daß er uns durch Schmähungen Beschwerde und Kummer macht. Das würde die väterliche Gesinnung durchaus nicht gestatten, im Gegentheil, dieses Kreuz muß man tragen, bis jenes Lästermaul zur Vernunft kommt.
Der Sklave im Hause hat einen Auftrag bekommen; ist dieser ausgeführt, so ist er vorläufig sein eigener Herr; an dem Bischof aber wird von allen Seiten gezerrt, viele Fragen werden an ihn gestellt, auch solche, deren Erledigung über seine Kräfte geht. Weiß er nicht darauf zu antworten, so geht das Murren an; weiß er zu antworten, so kommen wieder Schmähungen: „er ist ruhmsüchtig, er erweckt keine Todten zum Leben,“ so heißt es; „mit dem Bischof ist es Nichts; dort ist ein anderer, der ist fromm, dieser nicht.“ Führt er einen frugalen Tisch, so wird wieder geschmäht; „den sollte man erdrosseln,“ heißt es. Sieht S. 421 man ihn im Bade, dann geht es erst recht los: „Der ist nicht werth,“ sagt man, „daß ihn die Sonne anscheint. Wenn er gerade so lebt wie ich, wenn er Bäder nimmt, ißt und trinkt, sich kleidet wie Andere, wenn er sich um Haus und Gesinde kümmert, warum ist er denn mehr als ich? Er hat Dienerschaft und reitet auf einem Esel; warum ist er also mehr als ich?“ Aber wie? Sollte er keine Bedienung haben? Soll er selber Feuer machen, selber Wasser tragen, selber das Holz spalten, selber sich in’s Marktgewühl stürzen? Was wäre das für eine Schande! Jene heiligen Männer, die Apostel, wollen, daß Derjenige, der des Wortes mächtig ist, sich nicht einmal mit der Pflege der Wittwen befasse, sondern sind der Ansicht, daß eine solche Beschäftigung unter seiner Würde sei. Du aber muthest dem Bischof Arbeiten zu, welche bei dir die Dienstboten verrichten? Warum verrichtest und vollziehst denn du sie nicht, der du sie von ihm verlangst?
Sage mir, erweist dir der Bischof nicht viel größere Dienste, als du ihm durch leibliche Bedienung erweisen würdest? Warum ordnest du also nicht deinen Bedienten ab, um ihn zu bedienen? Christus hat seinen Jüngern die Füße gewaschen; was thust du dann Großes, wenn du deinem Meister eine Bedienung stellst? Aber nicht nur, daß du selber sie nicht stellst, du willst überhaupt nicht, daß er sich bedienen lasse. Wie nun, soll der Bischof seine Nahrung aus dem Himmel beziehen?1 Das ist nicht der Wille Gottes.
Ja, sagt man, die Apostel hatten freie Leute zu ihrer Bedienung! Willst du wissen, wie die Apostel lebten? Sie S. 422 waren beständig auf Reisen, und freie Männer sowie edelgeborene Frauen haben ihr Leben und ihren Kopf daran gesetzt, sie gastlich zu bewirthen. Höre nur, was unter Andern der heilige Paulus für eine Ermahnung gibt mit den Worten: „Solche Männer also haltet in Ehren!“ Und weiter: „Für das Werk Gottes ist er dem Tode nahe gekommen; er hat sein Leben nicht geachtet, um Das, was an euerem Dienste für mich noch mangelte, zu ergänzen.“2 Siehst du, was Das heißt? Du aber bringst für deinen Vater kein Wort vor, geschweige daß du dich einer derartigen Gefahr unterziehst. Aber Bäder darf er keine nehmen, sagst du. Ich bitte dich, warum denn nicht? Wo ist denn Das verboten? Der Schmutz ist doch nichts Schönes? Nirgends sehen wir, daß Dieß verboten wäre, oder daß man sich darüber nur wundern würde. Es sind vielmehr ganz andere Dinge, die der Apostel vom Bischof verlangt: er soll untadelhaft sein, nüchtern, ehrbar, gastfrei, zum Lehren fähig. Das will der Apostel, Das muß man beim Kirchenfürsten suchen, weiter Nichts. Bist du nicht genauer in deinen Forderungen als Paulus oder vielmehr genauer als der heilige Geist? Ist der Bischof ein Raufer und Säufer, ein roher und hartherziger Mann, ja, dann magst du losziehen über ihn; Das ist eines Bischofes unwürdig. Ist er ein Schlemmer, so ist Das auch ein Grund zum Tadel. Aber wenn er einfach für seine leiblichen Bedürfnisse sorgt, damit er dir Dienste leisten kann, wenn er bloß dir nützlich sein will, dafür soll er Vorwürfe verdienen? Weißt du nicht, daß körperliche Schwäche nicht weniger als Seelenschwäche uns und der Kirche Schaden bringt? Warum ermahnte der heilige Paulus in einem Briefe den Timotheus: „Genieße etwas Wein wegen deines Magens und deiner häufigen Unpäßlichkeiten!“3 Wenn die Seele allein das Organ der Tugend wäre, dann brauchten wir uns freilich um den Leib nicht zu kümmern. Aber warum sind wir S. 423 überhaupt so geschaffen? Wenn also der Leib ebenfalls Vieles beiträgt zur Tugend, wäre es dann nicht die größte Thorheit, ihn zu vernachlässigen? Setze den Fall, Jemand, der mit der bischöflichen Würde bekleidet und dem die Pastorirung einer Gemeinde anvertraut ist, ist sonst ein ganz braver und ächt priesterlicher Mann, aber er ist wegen vielfacher Kränklichkeit immer an’s Bett gefesselt: was kann ein Solcher für Nutzen schaffen? Was kann er für amtliche Reisen machen? was für Visitationen vornehmen? Wen kann er strafen, wen ermahnen?
Dieses Thema habe ich besprochen, damit ihr lernet, nicht gleich darauf loszuschelten, damit ihr im Gegentheil lernet, die Bischöfe in Schutz zu nehmen, dann aber auch, damit Jemand, der nach dieser Würde lechzt, angesichts des Hagels von Schmähungen, der auf ihn niedersausen würde, ein solches Gelüste ersticke. Wirklich groß ist die Gefahr, und sehr nothwendig ist „die Gnade und der Friede Gottes“, was ihr Beides in reichlichem Maaße für uns erflehen sollt, und was wir für euch erflehen, damit wir alle zusammen die Tugend üben und so der verheißenen Seligkeit theilhaftig werden in Jesus Christus, mit welchem dem Vater und zugleich dem heiligen Geiste sei Ruhm, Herrlichkeit und Ehre jetzt und alle Zeit und in alle Ewigkeit. Amen.