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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

5.

Mais il me prend envie de gémir, dans toute l'amertume de mon coeur, quand je compare le degré d'élévation auquel le Christ nous a fait parvenir, au degré d'abaissement auquel nous sommes descendus par notre faute. A l'aspect de cette foule qui se frappe la poitrine sur la place publique, qui gémit sur ceux qui sortent de la vie, à l'aspect de tous ces gens qui hurlent de douleur et se livrent à toutes ces lâches démonstrations, croyez-moi, je rougis devant ces grecs, ces juifs, ces hérétiques qui nous regardent, et dont toutes ces manifestations nous rendent la fable. Désormais toutes les méditations philosophiques que je puis faire sur la résurrection, sont en pure perte. Pourquoi? C'est que ce n'est pas à mes paroles que les grecs font attention, c'est à vos actes. Car ils disent aussitôt : Comment trouver un seul homme capable de mépriser la mort, parmi tous ces hommes qui ne sauraient envisager un cadavre? Elles sont bien belles les paroles de saint Paul: oui, elles sont bien belles, elles sont dignes du ciel et de la bonté divine. Que dit-il, en effet? « Et il affranchira tous ceux que la crainte, de la mort tenait, durant toute leur vie, dans l'esclavage ». Mais vous empêchez les païens de croire à ces paroles par votre conduite qui est en contradiction avec elles. Et, pourtant Dieu nous a , prémunis contre cette faiblesse et contre ces mauvaises habitudes. Car, je vous le demande, que veulent dire ces lampes qui brillent? Ces morts; ne les accompagnons-nous pas, comme s'ils étaient. des athlètes victorieux? Que signifient ces hymnes? N'est-ce pas Dieu que. nous glorifions, que nous remercions d'avoir enfin couronné le lutteur sorti de la lice; de l'avoir affranchi de ses fatigues, de l'avoir reçu dans son sein, en bannissant toutes ses inquiétudes? N'est-ce pas là le sens de ces hymnes, de ces psaumes,? Ce sont là autant de manifestations joyeuses. « Quelqu'un est-il dans la joie, qu'il chante». (Jac. V; 13.) Mais les grecs ne pensent pas à tout cela. Ne nous parlez pas, disent-ils, de ces hommes qui font les sages, quand ils n'ont rien à souffrir; car il n'y a rien là de bien grand ni de bien merveilleux; montrez-nous un homme qui raisonne en philosophe, au sein même de la souffrance, et nous croirons alors à la résurrection. Que les femmes mondaines se conduisent ainsi, il n'y a rien là d'étonnant, bien qu'il y ait aussi du mal à cela. Car on leur demande aussi à elles, cette philosophie du chrétien, témoin cette parole de Paul : « Quant à ceux qui dorment dans le sein du Seigneur, je ne veux pas vous le laisser ignorer, mes frères, vous ne devez pas vous affliger, comme toutes ces personnes qui n'ont point d'espérance ». (I Thess. IV, 12.) Cela n'est pas écrit pour les religieuses, pour celles qui ont fait voeu de virginité, mais pour les femmes mondaines, pour les femmes mariées, pour les femmes du siècle.

Jusqu'ici pourtant, il n'y a pas grand mal. Mais quand on voit une femme ou un homme soi-disant mort pour le monde, s'arracher les cheveux, pousser de grands gémissements, qu'y a-t-il de plus honteux ? Croyez-moi : il faudrait, pour bien faire, interdire pour longtemps à ces gens-là le seuil de l'église. Ceux qui méritent d'être pleurés en effet, ce sont ceux qui craignent la mort, ceux qu'elle fait frémir et qui ne croient pas à la résurrection. Je crois à la résurrection, me direz-vous, mais .je veux suivre la coutume. Pourquoi donc, dites-moi, quand vous partez pour un long voyage, n'en faites-vous pas autant? — Alors aussi, dites-vous, je pleure, je me lamente et j'exprime mes regrets. Mais les larmes, des funérailles sont celles de l'habitude, les larmes du départ sont celles du désespoir. Réfléchissez donc aux paroles que vous chantez quand vous pleurez ainsi. « Tourne-toi, mon âme, vers ce port tranquille ; car Dieu a répandu sur toi ses bienfaits », et ailleurs : « Je braverai le malheur, car tu es avec moi», et ailleurs encore : « Tu es mon refuge au milieu des tribulations. qui m'environnent ». (Ps. CXIV, 7 ; XXII, 4 et XXXI, 9.) Réfléchissez au sens de ces paroles que vous chantez. Mais vous n'y faites pas attention; vous êtes ivre de douleur. Réfléchissez pourtant, réfléchissez avec soin, durant ces funérailles, afin d'être sauvé quand l'heure de vos funérailles à vous, viendra à sonner. « Tourne-toi, mon âme, vers le lieu du repos; car le Seigneur a répandu ses bienfaits sur toi ». Quoi donc! Voilà ce que vous dites et vous pleurez! N'est-ce pas là une scène de théâtre, n'est-ce pas là un rôle que vous jouez? Car enfin, si, vous êtes bien convaincu de ce que vous dites, votre douleur est gratuite. Si d'un autre côté, tout cela n'est qu'un jeu: d'enfant, un rôle que vous jouez, une fable, pourquoi chanter? pourquoi permettre à vos voisins de chanter? pourquoi ne pas les chasser? Mais, direz-vous, ce serait de la folie. Ah ! votre conduite en est une bien plus grande encore... Pour le moment, je me borne à vous avertir. Avec le temps, j'insisterai sur ce point , car j'ai bien peur que cette coutume ne devienne la plaie de . l'Eglise, Plus tard, je tâcherai de la déraciner. Pour aujourd'hui je me contente de la dénoncer, et je vous conjure, vous tous, riches et pauvres, femmes et enfants, de vous en défaire.

Puissiez-vous tous sortir de la vie, sans être entourés de tout cet appareil de deuil ! que, d'après la loi de la nature, les pères arrivés à la vieillesse soient conduits à leur dernière demeure par leurs fils; que parvenues à une vieillesse avancée et tranquille, les mères soient conduites par leurs filles, par leurs petits-fils et par leurs arrière-petits-fils, et que votre mort ne soit jamais prématurée. Puissiez-vous avoir ce bonheur! Je vous le souhaite et je le demande à Dieu pour vous. Je vous en prie, je vous y exhorte: priez Dieu les (472) uns pour les autres, et que mes voeux soient les vôtres à tous! Si, ce qu'à Dieu ne plaise, votre mort était cruelle (je dis cruelle, non que la mort soit cruelle en elle-même, puisque c'est un sommeil, mais enfin je dis cruelle, pour me mettre à votre point de vue), s'il en était ainsi, et si quelqu'un d'entre vous louait des pleureuses à gages, croyez-moi, car je parle sérieusement et j'y suis bien décidé, croyez-moi, et fâchez-vous , si vous voulez, j'interdirai pour longtemps l'église au coupable. Car si Paul traite les avares d'idolâtres, ils sont bien plus idolâtres encore ceux qui introduisent dans le séjour des fidèles les pratiques de l'idolâtrie. Pourquoi en effet, je vous le demande, appeler des prêtres et des chantres ? N'est-ce pas pour vous consoler vous-même, n'est-ce pas pour honorer celui qui est sorti de ce monde ? Pourquoi donc l'insulter ? Pourquoi le donner en spectacle ? Pourquoi ces pratiques théâtrales? Nous venons à vous pour méditer sur la résurrection, pour vous instruire tous, pour apprendre, par honneur pour l'apôtre, à ceux qui ne sont point encore frappés, le moyen de supporter avec courage les coups du sort, et vous nous amenez des personnes qui s'efforcent pour leur part, de détruire notre ouvrage ?

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

V.

Allein es befällt mich das Gefühl eines bitteren Schmerzes; denn auf welche Höhe hat uns Christus hinaufgeführt! Wie tief sind wir selber in den Abgrund gerathen! Denn wenn ich die Klaggeberden1 auf dem Markte wahrnehme und das Weheklagen, die der Verstorbenen wegen stattfinden, das Jammergeschrei und die anderen Häßlichkeiten, so schäme ich mich, glaubet es mir, vor den Heiden, vor den Juden und vor den Häretikern, die Solches S. 79 sehen, und vor Allen, die uns darum wahrhaft verlachen müssen. Und was ich etwa noch weiter rede, wird, da ich von der Auferstehung handle, wohl vergebens gesprochen sein. Warum? Weil die Heiden nicht auf Das Acht haben, was ich sage, sondern auf Das, was ihr thut; denn alsbald werden sie mit der Einrede da sein: Wann wird wohl Einer von Diesen den Tod verachten können, da er nicht einmal einen Andern als Leiche zu sehen vermag? Schön sind die Worte des heiligen Paulus, ja, schön und würdig des Himmels und der Menschenfreundlichkeit Gottes. Was sagt er? „Und er wird Diejenigen erlösen, welche in der Furcht des Todes durch das ganze Leben der Knechtschaft unterworfen waren.“ Aber daß ihr Dieses glaubet, lasset ihr selber nicht zu, indem ihr durch euere Werke euch selbst widerstreitet, wiewohl Gott gar manche Schutzwehr verlieh, damit diese schlimme Gewohnheit beseitiget werde. Denn sage mir, was bedeuten denn die strahlenden Lampen? Geleiten wir Jene (die Gläubigen) nicht als Kämpfer (zur ewigen Ruhe)? Was bedeuten die Hymnen? Preisen wir nicht Gott und sagen ihm Dank, daß er den Hingeschiedenen gekrönt und ihn von seinen Beschwerden erlöst, daß er ihn, der Furcht nun entrissen, bei sich hat? Sind nicht darum die Hymnen? nicht darum die Psalmengesänge? Das alles ist ein Ausdruck der Freude; „,denn ist Jemand guten Muthes,“ heißt es, „so singe er Loblieder!“2 Aber darauf achten die Heiden wohl nicht. Denn, heißt es, nenne mir Einen, nicht einen Weisen, der frei ist von Leiden (denn Das ist nichts Großes und Bewunderungswürdiges), sondern zeige mir Einen, der im Leiden Weisheit übt, und ich will an die Auferstehung glauben. Wenn Weiber, die des Lebens Mühen tragen, Solches thun, darf man sich darüber nicht wundern, wiewohl auch Das gegen die Ordnung verstößt; denn auch von diesen wird die gleiche S. 80 Lebensweisheit gefordert; darum spricht auch Paulus: „Wir wollen euch aber, Brüder, nicht in Unwissenheit lassen über die Entschlafenen, daß ihr nicht betrübt seid wie die Übrigen, die keine Hoffnung haben.“3 Dieses schrieb Paulus nicht bloß für Solche, die in der Einsamkeit leben, noch auch für Solche, die immer Jungfrauen bleiben, sondern ebenso für Verehelichte und überhaupt Weltleute. Jedoch ist Das noch nicht so arg. Wenn aber Jemand, sei es nun Weib oder Mann, von sich aussagt, der Welt gekreuzigt zu sein, und dieser sich die Haare zerrauft, jene aber laut aufheult, was ist dann schmählicher als Dieß? Wollte man hier Gerechtigkeit üben, so müßte man Solche lange Zeit von der Schwelle der Kirche abhalten. Wahrhaft zu bedauern sind Jene, welche den Tod fürchten und vor ihm erbeben, welche an keine Auferstehung glauben. Aber, sagt man, ich läugne die Auferstehung nicht, sondern ich halte mich an die Gewohnheit. Sag’ an, warum thust du nicht Dasselbe, wann du eine Reise und zwar eine lange Reise unternimmst? Aber ich weine auch dann, sagst du, und vergieße Thränen aus Gewohnheit. Jene Thränen fließen wirklich aus Gewohnheit, diese, weil man an der Rückkehr verzweifelt. Aber bedenke, was du zu jener Zeit singest: „Kehre zurück, meine Seele, in deine Ruhe, denn der Herr hat dir wohlgethan.“4 Und wieder: „Ich will nichts Übles fürchten, weil du bei mir bist.“5 Ferner: „Du bist meine Zuflucht vor der Trübsal, die mich umrungen hat.“6 Erwäge, was diese Psalmen besagen wollen! Allein du achtest nicht darauf, sondern bist trunken von Trauer. Gib aufmerksam auf die Leichenbegängnisse Anderer Acht, damit du für das deinige ein Heilmittel gewinnest! „Kehre zurück, meine Seele, in deine Ruhe, denn der Herr hat dir wohlgethan,“ - so sagst du, und dabei weinst du? Ist S. 81 das nicht Schauspielerei? nicht Heuchelei? Denn glaubst du in Wahrheit deinen eigenen Worten, so ist deine Trauer überflüssig; wenn du aber Scherz treibest und heuchelst und Dieses als Märchen betrachtest, warum singst du denn Psalmen? Warum duldest du die Anwesenden? Warum jagst du Jene, die psalliren, nicht fort? Dann müßte man, sagst du, ein Rasender sein. Nun, Jenes ist noch viel mehr das Werk eines Solchen. - Nun, bisher warnte ich; in der Folge aber werde ich die Sache ernster nehmen; denn ich fürchte sehr, daß auf diese Weise eine schwere Krankheit in der Kirche Platz greifen gönnte. In Betreff dieses Trauerwesens werde ich später Ordnung schaffen; für jetzt mache ich nur die Ankündigung und beschwöre Reiche und Arme, Frauen und Männer. Möchtet ihr nur alle ohne Trauer dieses Leben verlassen, und nach dem Gesetze der Ordnung die Väter von den Söhnen das Geleite empfangen, hochbetagt, und die Mütter von den Töchtern, den Enkeln und Urenkeln in schönem Greisenalter, und möchte nirgendswo ein vorzeitiger Tod sich ereignen! Das ist also mein Wunsch und mein Gebet, und die Vorsteher und euch alle ermuntere ich, in gemeinsamer Bitte zu Gott zu flehen. Wenn aber, wovor wir bewahrt bleiben mögen, ein herber Todesfall (einen solchen nenne ich, der sich nicht nach dem natürlichen Laufe der Dinge ereignet; denn im Übrigen ist der Tod nicht bitter und nicht verschieden vom Schlafe und ich nenn’ ihn nur bitter nach unserer Stimmung) sich ereignen sollte und man diese Klageweiber dingen würde, - glaubt meinen Worten, denn ich rede, wie ich denke, und wer darob zürnen will, mag es thun, - Den werde ich als einen Götzendiener auf längere Zeit von der Kirchengemeinschaft ausschließen. Denn wenn Paulus7 den Geizigen einen Götzendiener nennt, dann ist es noch viel mehr Derjenige, welcher die Gebräuche der Götzendiener für einen Gläubigen in Anwendung bringt. Oder sage mir, warum S. 82 rufst du die Priester, warum die Psalmensänger? Nicht zu deinem Troste und zur Ehre des Todten? Warum beschimpfst du ihn denn? Warum machst du ihn lächerlich? Warum geberdest du dich wie ein Schauspieler auf der Bühne? Wir kommen und unterweisen über die Auferstehung und belehren Alle, auch die noch von keinem harten Schlage getroffen sind, daß sie, sollte sich ein solcher ereignen, wegen der Jenem zu Theil werdenden Ehre standhaften Muth beweisen sollen: du aber führst Leute herbei, welche, soviel an ihnen liegt, unser Wirken vernichten.


  1. Κοπετοί = die mit Schlagen an die Brust verbundenen Weheklagen ↩

  2. Jak 5,13 ↩

  3. 1 Thess 4,12 ↩

  4. Ps 114,7 ↩

  5. Ps 22,4 ↩

  6. Ps 31,7 ↩

  7. Kol 3,5 ↩

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
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