Übersetzung
ausblenden
Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
II.
Nachdem er gezeigt hat, daß Jener nicht oft habe sterben müssen, zeigt er jetzt, warum er ein Mal gestorben sei, weil er nämlich eines Todes Lösegeld geworden sei. „Es war,“ sagt er, „den Menschen bestimmt, ein Mal zu sterben.“ Dieses also: „Er ist ein Mal gestorben“ gilt für alle Menschen. Wie aber? Sterben wir nicht mehr jenes Todes? Wohl sterben wir, aber wir verbleiben nicht im Tode, was nicht einmal ein Sterben genannt werden kann; denn Tyrannei des Todes und Tod in Wirklichkeit bestehen nur dann, wenn es dem S. 272 Gestorbenen nicht mehr vergönnt ist, in’s Leben zurückzukommen; wenn er aber nach dem Tode lebt, und zwar ein besseres Leben, so ist das kein Tod, sondern nur ein Schlaf. Da nun der Tod Alle behalten sollte, so ist er deßhalb gestorben, damit er uns befreie.
28. So ward auch Christus ein Mal geopfert.
Von wem ward er geopfert? Offenbar hat er sich selbst geopfert. Hier zeigt er ihn nicht nur als Priester, sondern auch als Opfer. Dann gibt er die Ursache an, warum er geopfert worden. „Ein Mal,“ sagt er, „ward auch Christus geopfert, um vieler Menschen Sünden wegzunehmen.“ Warum sagt er „Vieler“ und nicht Aller? Weil nicht Alle geglaubt haben. Denn er ist zwar für Alle gestorben, um seines Theils Alle zu retten; denn jener Tod sollte dem Untergange Aller das Gleichgewicht halten; er hat aber die Sünden nicht Aller hinweggenommen, weil sie selber nicht wollten. Was besagen aber die Worte: „die Sünden wegzunehmen“? Wie wir auch bei dem Opfer, das wir darbringen, unsere Sünden mit den Worten vortragen: mögen wir mit oder ohne Willen gesündiget haben, so verzeihe uns, d. h. wir gedenken zuerst derselben und dann bitten wir um Verzeihung: so verhält es sich auch hier. Wo hat Christus Das gethan? Höre ihn selbst reden: „Und ich heilige mich selbst für sie.“1 Siehe, er hob die Sünden auf, er nahm sie von den Menschen weg und S. 273 brachte sie dem Vater dar, nicht damit er Etwas gegen sie beschließe, sondern damit er Verzeihung angedeihen lasse. „Zum zweiten Male wird er ohne Sünde zum Heile Denen erscheinen, die ihn erwarten.“ Was ist Das: „ohne Sünde“? Nicht um die Sünden wegzunehmen, noch auch wegen der Sünden wird er zum zweiten Mal kommen, um wieder zu sterben; denn auch nicht, da er ein Mal starb, starb er, weil er sterben mußte. Wie wird er erscheinen? Strafend, will er sagen. Aber Dieß sagt er nicht, sondern die angenehmen Worte: „Ohne Sünde wird er Denen zum Heile erscheinen, die ihn erwarten,“ so daß sie nicht weiter des Opfers bedürfen, um zum Heile zu gelangen, sondern Dieß aus den Werken geschieht.
Kap. X.
1. Denn da das Gesetz den Schatten der zukünftigen Güter hat, nicht das Bild der Dinge selbst,
d. h. nicht die Wahrheit selbst. Denn bis Jemand am Gemälde die Farben aufgetragen hat, ist ein gewisser Schatten(riß) da; hat er aber den Grundton eingestrichen und die Farben angebracht, alsdann entsteht das Bild. Ähnlich verhält es sich auch mit dem Gesetze. „Denn da das Gesetz,“ sagt er, „den Schatten der zukünftigen Güter hat, nicht das Bild der Dinge selbst,“ d. i. des Opfers, der Verzeihung, „so kann es alljährlich durch dieselben Opfer, welche man unaufhörlich darbringt, nimmermehr die Opfernden zur Vollkommenheit bringen.“ S. 274
2. - 9. Sonst würden sie aufgehört haben, dargebracht zu werden, weil die Opfernden kein Bewußtsein der Sünde mehr gehabt hätten, wenn sie einmal gereiniget worden. Sie sind zur alljährlichen Erinnerung an die Sünden; denn es ist unmöglich, daß durch Blut von Stieren und Böcken Sünden getilgt werden. Darum spricht er bei seinem Eintritte in die Welt: „Schlachtopfer und Speiseopfer verlangst du nicht, einen Leib aber hast du mir zubereitet. An Brandopfern und Sündopfern hast du kein Wohlgefallen. Da sprach ich: Siehe, ich komme (im Anfange des Buches steht von mir geschrieben), zu vollbringen, Gott, deinen Willen.“ Zuerst sagt er: Schlachtopfer und Speiseopfer, Brandopfer und Sündopfer verlangst du nicht und hast kein Wohlgefallen an Dem, was dem Gesetze gemäß dargebracht wird; dann: Ich sprach: siehe, ich komme, zu vollbringen, Gott, deinen Willen. Er hebt also das Erste auf, damit er das Andere festsetze.
Siehst du wiederum die Fülle? Eines, sagt er, ist dieses Opfer, jene aber sind viele, deßhalb aber sind sie auch nicht kräftig, weil sie viele sind.
-
Joh 17,19 ↩
Übersetzung
ausblenden
Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
2.
« Et comme il est arrêté que tous les hommes meurent une fois, et qu'ensuite ils soient jugés... (27) ». Après avoir prouvé que Jésus-Christ n'avait pas besoin de subir la mort plus d'une fois, saint Paul nous apprend pourquoi il dut mourir une fois. Il est établi, dit-il, pour tous les hommes de mourir une fois, voilà donc pourquoi il est mort une fois pour tous les hommes. Mais, dès lors, comment? Est-ce que nous ne subissons plus la mort dont il s'agit ici? Sans doute, oui, nous la subissons, mais non pour y demeurer; et déjà ce n'est plus mourir. Car la tyrannie de la mort, sa terrible réalité existe tout entière quand le mort n'a plus pouvoir de revenir à la vie. Que s'il revit après le coup fatal, et surtout s'il retrouve une vie meilleure, non ce n'est plus une mort, c'est un sommeil. Or, comme nous étions condamnés à rester toujours captifs sous cette main de la mort, le Sauveur est mort précisément pour nous délivrer.
«Ainsi Jésus-Christ a été offert une seule fois (28)». Par qui, offert? Far lui-même, ce qui montre en lui non-seulement le prêtre, mais encore la victime et le sacrifice. Ensuite l'apôtre nous donne la raison de cette oblation: « Offert une fois », dit-il, « pour effacer les péchés de plusieurs». Pourquoi de plusieurs et non pas de tous? Parce que tous n'ont pas cru. Il est mort pour les sauver tous; il a fait, en ceci, tout son devoir. Cette mort divine équivalait à la mort de tous les hommes; mais elle n'a ni éteint, ni levé les péchés de tous les hommes, parce qu'eux-mêmes s'y sont refusés. Mais qu'est-ce que « lever les péchés? » Cette expression rappelle notre prière à l'offertoire, alors que présentant nos péchés, nous disons : «Que nous a ayons péché volontairement ou involontaire« ment, Seigneur, pardonnez-nous ». Ainsi les lever, c'est nous en souvenir, et en implorer aussitôt le pardon. C'est exactement ce qui s'est fait par Notre-Seigneur. Et quand l'a-t-il fait? Ecoutez sa réponse : « Pour eux, je me sanctifie moi-même ». (Jean, XVII, 19.) Il a enlevé aux hommes leurs péchés et les a offerts à son Père, non pour requérir contre eux, mais pour les leur remettre ; « Et la seconde fois il apparaîtra sans péché pour le salut de ceux qui l'attendent sans péché ». Qu'est-ce à dire? C'est-à-dire qu'il ne viendra plus pour effacer nos péchés, pour anéantir nos iniquités, pour mourir de nouveau. Car s'il est mort, ce n'est pas qu'il dût ce tribut à la nature, ce n'est pas non plus qu'il eût péché. «Il apparaîtra » , comment? Comme vengeur, pouvait-il dire; mais laissant cette parole, il en prononce une bienheureuse et bien douce: « Il apparaîtra sans péché, pour le salut de ceux qui l'attendent », pour que désormais ils n'aient plus besoin de sacrifices; pour les sauver enfin, mais d'après leurs oeuvres.
« Car la loi n'ayant que l'ombre même des biens à venir et non l'image même des choses réelles», c'est-à-dire qu'elle n'en avait pas la vérité. Car jusqu'à ce qu'on pose les couleurs sur un tableau, ce n'est qu'une ébauche ; mais quand le dessin a disparu sous la couleur, c'est un portrait. La loi, c'était quelque chose de pareil. Reprenons :
« Car la loi n'ayant que l'ombre des biens à venir et non la vérité même des choses (entendez le vrai sacrifice, la vraie rémission des péchés), malgré les mêmes victimes qu'on ne cesse d'offrir, elle ne peut rendre justes et parfaits ceux qui s'approchent de l'autel. Autrement on aurait cessé de les offrir, parce que ceux qui lui rendent ce culte n'auraient plus senti leur conscience chargée de péchés, en ayant été une fois purifiés. Et cependant on y fait mention de nouveau tous les ans des péchés. Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte le péché. C'est pourquoi le Fils de Dieu entrant dans le monde, dit: Vous n'avez pas voulu d'hostie ni d'oblation; mais vous m'avez formé un corps. Vous n'avez point agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit: Me voici; il est écrit de moi à la tête du livre: Je viens, mon Dieu, pour faire votre volonté. Après avoir dit : Vous n'avez point voulu et vous n'avez point agréé les hosties, les oblations, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, qui sont toutes choses qui s'offrent selon la loi; il ajoute ensuite : Me voici , je viens pour faire, ô Dieu, votre volonté. Il abolit ces premiers sacrifices, pour établir le second ». (X, 1-9.) Vous voyez quelle abondance de preuves. Notre victime est unique, dit-il; les vôtres nombreuses; et leur grand nombre même prouve leur impuissance.