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Werke Synesios von Kyrene (370-413) De regno ad Arcadium imperatorem

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De la royauté

14.

Le roi retirera de nombreux avantages de ses rapports fréquents avec les soldats: non seulement son armée ne fera, pour ainsi dire, avec lui qu’un seul corps animé d’un même esprit; mais dans les exercices variés des camps il pourra tantôt faire l’apprentissage de la guerre, tantôt s’initier à la science du commandement: c’est une école qui le prépare et qui l’excite aux œuvres sérieuses et considérables. Il n’est pas indifférent de pouvoir, quand le jour des batailles sera venu, appeler par leurs noms un général, un commandant de légion, un chef de cohorte ou d’escadron, un porte-enseigne à l’occasion, et même quelques-uns des vétérans les plus connus, les plus estimés parmi les cavaliers ou les fantassins. C’est par là qu’on les encourage. Homère, on nous montrant l’un des dieux présent au milieu des Grecs pendant la mêlée, nous dit que d’un coup de son sceptre il donne aux jeunes guerriers

………………………..une force invincible;1

et qu’ainsi dans leur cœur

La fureur du combat plus vive encore s’allume.2

Ils frémissent d’impatience dans tout leur corps ; car ce vers :

Leur pied veut avancer, leur bras veut se lever,3 nous marque qu’il leur tarde de se précipiter sur l’ennemi. Cette ardeur, un prince saura l’inspirer à ses soldats en les appelant par leurs noms; chez celui-là même que le son de la trompette laisserait insensible, il éveillera l’amour de la gloire, il excitera son courage. On s’expose volontiers au danger sous les yeux de son roi. Pacifique ou belliqueux, un roi ne saurait avec trop de soin entretenir cette noble émulation. Telle est la pensée du poète; comme il estime que, pour animer surtout la valeur des soldats, il faut les connaître tous, jusqu’aux derniers, il nous fait, voir Agamemnon, qui non seulement s’adresse à chaque guerrier en le nommant, mais qui recommande à son frère d’en faire autant, de rappeler les noms des pères et des ancêtres de ceux auxquels il parle, de traiter chacun avec honneur, et de se montrer affable.4 Or on traite surtout un homme avec honneur quand on cite, pour le louer, un de ses actes de courage, un de ses succès. Vois Homère, il fait du roi le louangeur de ses sujets. Et qui donc hésitera à prodiguer son sang pour obtenir les éloges du prince? Voilà ce que tu gagneras à venir souvent au milieu des soldats. J’ajoute qu’ainsi tu connaîtras leurs caractères, leurs habitudes; tu sauras quelle place il convient d’assigner à chacun selon les circonstances. Fais encore cette réflexion: le roi est l’artisan de la guerre, comme le cordonnier est l’artisan de la chaussure; le cordonnier serait ridicule s’il ne connaissait pas les instruments de son métier: comment le roi pourra-t-il donc se servir des soldats, qui sont ses instruments, sans les connaître?


  1. Iliade, XIII, 60. ↩

  2. Id., ib., 74. ↩

  3. Id., ib., 75. ↩

  4. Iliade, X, 67 et seq. ↩

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Rede an den Selbstherrscher Arkadios οder über das Königthum

14.

Nicht blos dieß wird er durch häufigen Umgang gewinnen: daß er sich, wie mit einem verwandten Körper, mit dem Heere umgiebt, sondern auch vieles von dem, was in solchen Fällen zu geschehen pflegt, ist theils Uebung in kriegerischen Werken, theils Einweihung in die Heerführung und eine gewisse Vorbereitung, was zu größeren und ernsten Dingen begeistert; denn nichts Kleines ist es, im Speergemenge zu nennen den Feldherrn, zu nennen den Unterfeldherrn, den Schwadronen- und Haufenführer und Fahnenträger, wenn es sich trifft, und einige alte Krieger als Bekannte aufzurufen und anzuspornen, ich meine die Angesehensten bei jeder Abtheilung des Reiter- und Fußvolks; denn Homeros, welcher einen Gott der Schlacht der Achäer zugesellt, sagt, er habe durch des Scepters Schlag die Jünglinge erfüllt mit tapferem Muthe, so daß sie

Mächtiger noch entglühten den Kampf der Entscheidung zu kämpfen,

S. 83

und sich weder mit den Füßen, noch mit den Händen ruhig halten konnten; denn jenes,

Wohl anstreben von unten die Füß' und die Hände von oben,

heißt: sie stürmen aus freiem Antriebe zu den Werken der Schlacht. Eben dieß thue mir auch der König, beim Namen aufrufend, und erwecke den von der Trompete nicht umtönten zur Ruhmbegierde und feuere den Kämpfer an. Jeder will unter des Königs Augen Augen bestehen; und offenbar ist dieses nach dem Urtheile des Dichters der größte Nutzen, sowohl für einen friedlichen, als kriegerischen König. Zuerst nehmlich einsehend, daß eben dieses auf den Muth der Männer am meisten wirkt, wenn dem Könige auch die Gemeinen nicht unbekannt sind, läßt er den Agamemnon nicht blos beim Namen die Krieger aufrufen, sondern auch seinen Bruder ermahnen, daß er außer dem Namen auch beim Vater- und Geschlechtsnamen vom Anbeginn jeden Mann nennen, alle ehren und nicht groß thun solle. Ehren aber heißt loben, wenn man weiß, daß einer etwas Gutes gethan oder, glücklich vollführt hat. Denke an Homeros! Er macht den König zum Lobredner des gemeinen Mannes. Wer sollte wohl des Blutes schonen, wenn ihn der König lobt? Diesen Vortheil nun wirst du aus häufigem Umgange mit Krie- S. 84 gern gewinnen, und außerdem ihre Sitten und Lebensweisen kennen lernen, und welcher Posten einem jeden in jeder Lage entspricht. Erwäge denn auch dieses: der König ist Künstler der Kriege, wie der Schuster der Schuhe. Dieser würde lächerlich, wären ihm die Werkzeuge der Kunst unbekannnt; wie aber wird der König die Krieger als Werkzeuge zu gebrauchen wissen, wenn er sie nicht kennt?

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De la royauté
Rede an den Selbstherrscher Arkadios οder über das Königthum

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