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ΕΠΙΣΚΟΠΟΥ ΚΥΡΟΥ ΕΚΚΛΗΣΙΑΣΤΙΚΗΣ ΙΣΤΟΡΙΑΣ ΤΟΜΟΣ ΠΡΩΤΟΣ
καʹ.
Περὶ τῶν πανταχοῦ γῆς καταλυθέντων εἰδωλικῶν ναῶν.
Ὑπὸ τῶν συχνῶν πολέμων ἀναγκαζόμενος ὁ βασιλεὺς εἰσφοράν τινα ξένην ταῖς πόλεσιν ἐπιτέθεικεν. Ἡ δὲ Ἀντιόχου πόλις τὸ καινὸν τέλος οὐκ ἤνεγκεν, ἀλλ' ὁρῶν ὁ δῆμος τοὺς εἰσπραττομένους κρεμαν νυμένους, ἄλλα τε ἔδρασεν ἃ ποιεῖν φιλεῖ ὄχλος πρόφασιν εἰς ἀταξίαν λαμβάνων, καὶ τὴν χαλκῆν εἰκόνα τῆς πανευφήμου Πλακίλλης (τοῦτο γὰρ ἦν ὄνομα τῇ βασιλίδι) κατήνεγκέ τε καὶ ἐπὶ πολὺ τῆς πόλεως κατέσυρε μέρος. Ταῦτα πυθόμενος ὁ βασιλεὺς καὶ χαλεπήνας, ὥσπερ εἰκὸς ἦν, τά τε τῆς πόλεως ἀφείλετο προνόμια καὶ τῇ γειτονευούσῃ πόλει τὴν ἡγεμονίαν δέδωκε, ταύτῃ μάλιστα νομίζων ἀνιάσειν· ἐζηλοτύπει γὰρ ἡ Λαοδίκεια τὴν Ἀντιόχειαν ἄνωθεν. Μετὰ δὲ ταῦτα καὶ ἐμπρήσειν ἠπείλει καὶ καταλύσειν καὶ εἰς κώμην τὸ ἄστυ μετασκευ άσειν. Οἱ δέ γε ἄρχοντες καὶ ἀνεῖλόν τινας παρ' αὐτὸ συλλαβόντες τὸ τόλμημα, πρὶν γνῶναι τὸν βασιλέα τὴν τραγῳδίαν. Ταῦτα δὲ πάντα ὁ βασιλεὺς προσέταττε μέν, οὐκ ἐγίνετο δέ, τοῦ νόμου κωλύοντος ὃν Ἀμβρόσιος ὁ μέγας τεθῆναι παρῄνεσεν. Ἐπειδὴ δὲ ἀφίκοντο οἱ τὰς ἀπειλὰς ἐκείνας κομίζοντες, Ἐλλέβηχός τε στρατηγὸς τηνικαῦτα ὢν καὶ Καισάριος τῶν βασιλείων ἡγούμενος (μάγιστρον δὲ οἱ Ῥωμαῖοι καλοῦσι τὸν ταύτην ἔχοντα τὴν ἀρχήν), ἐνδέει μὲν ἦσαν ἅπαντες τὰς ἀπειλὰς πεφρικότες. Οἱ δὲ τὴν ὑπώρειαν οἰκοῦντες τῆς ἀρετῆς ἀθληταὶ (πολλοὶ δὲ ἦσαν τηνικαῦτα καὶ ἄριστοι) πολλὰς καὶ παραινέσεις καὶ παρακλήσεις τοῖς ἀνδράσιν ἐκείνοις προσήνεγκαν. Μακεδόνιος δὲ ὁ θειότατος, οὐδὲν μὲν τῶν κατὰ τὸν βίον ἐπιστάμενος καὶ τῶν θείων δὲ λογίων πάμπαν ἄπειρος ὤν, ἐν δὲ ταῖς τῶν ὀρέων κορυφαῖς διαιτώμενος καὶ νύκτωρ καὶ μεθ' ἡμέραν τῷ σωτῆρι τῶν ὅλων καθαρὰς προσ φέρων εὐχάς, οὐ τοῦ βασιλέως καταπλαγεὶς τὴν ὀργὴν οὔτε μὴν τῶν ἀποσταλέντων τὴν ἐξουσίαν εἰς νοῦν λαβών, ἐν μέσῳ τῷ ἄστει τῆς χλανίδος θατέρου λαβόμενος ἀμφοτέρους ἐκ τῶν ἵππων καταβῆναι κελεύει. Οἱ δὲ μικρὸν γερόντιον εὐτελῆ ῥάκια περιβεβλημένον ἰδόντες, τὸ πρῶτον μὲν ἐχαλέπηναν· ἐπειδὴ δέ τινες τῶν ἡγουμένων τὴν τοῦ ἀνδρὸς ἐδήλωσαν ἀρετήν, κατεπήδησάν τε ἀπὸ τῶν ἵππων καὶ τῶν ἐκείνου γονάτων ἐπιλαβόμενοι συγγνώμην ἐζήτουν. Ὁ δὲ τῆς θείας σοφίας ἐμφορηθεὶς τοιοῖσδε πρὸς αὐτοὺς ἐχρήσατο λόγοις·
" Εἴπατε, ὦ φίλοι ἄνδρες, τῷ βασιλεῖ· οὐ βασιλεὺς εἶ μόνον, ἀλλὰ καὶ ἄνθρωπος. Μὴ τοίνυν μόνην ὅρα τὴν βασιλείαν, ἀλλὰ καὶ τὴν φύσιν λογίζου· ἄνθρωπος γὰρ ὢν ὁμοφυῶν βασιλεύεις· κατ' εἰκόνα δὲ θείαν καὶ ὁμοίωσιν ἡ τῶν ἀνθρώπων δεδημιούργηται φύσις. Μὴ τοίνυν ὠμῶς οὕτω καὶ ἀπηνῶς τοῦ θεοῦ τὴν εἰκόνα κατασφαγῆναι κελεύσῃς· παροξύνεις γὰρ τὸν δημιουργὸν τὴν ἐκείνου κολάζων εἰκόνα. Σκόπησον γὰρ ὡς καὶ σὺ χαλκῆς ἕνεκα δυσχεραίνων εἰκόνος ταῦτα ποιεῖς· ὅσον δὲ τῆς ἀψύχου διαφέρει ἡ ἔμψυχός τε καὶ ζῶσα καὶ λογική, δῆλον ἅπασι τοῖς γε νοῦν ἔχουσι. Πρὸς δὲ τούτοις λογισάσθω κἀκεῖνο, ὡς ἡμῖν μὲν ῥᾴδιον ἀντὶ τῆς μιᾶς εἰκό νος πολλὰς δημιουργῆσαι χαλκᾶς, αὐτῷ δὲ πάμπαν ἀδύνατον μίαν γοῦν τῶν ἀναιρεθέντων δημιουργῆσαι τρίχα."
Ταῦτα ἀκούσαντες οἱ θαυμαστοὶ ἄνδρες ἐκεῖνοι διεπόρθμευσαν τὰ εἰρημένα τῷ βασιλεῖ καὶ τὴν τοῦ θυμοῦ κατέσβεσαν φλόγα. Καὶ ἀντὶ τῶν ἀπειλῶν ἐκείνων ἀπολογίαν ἔγραψε καὶ τῆς ὀργῆς τὴν αἰτίαν ἐδήλωσεν.
" Οὐκ ἔδει γάρ", ἔφη, "ἐμοῦ πλημμελήσαντος, γυ ναῖκα πάσης εὐφημίας ἀξιωτάτην τοσαύτην μετὰ τελευτὴν δέξασθαι παροινίαν, κατ' ἐμοῦ δὲ ἐχρῆν τὸν θυμὸν τοὺς ἀγανακτοῦντας ὁπλί σαι".
Προστέθεικε δὲ ὡς ἀλύει καὶ ἀνιᾶται, τινὰς ὑπὸ τῶν ἀρχόντων ἀνῃρῆσθαι μαθών. Ἐγὼ δὲ ταῦτα διεξῆλθον, καὶ τοῦ πανευφήμου μονάζοντος τὴν παρρησίαν οὐχ ἡγησάμενος δίκαιον παραδοῦναι λήθῃ καὶ τὸν νόμον ἐκεῖνον δεικνὺς ὀνησιφόρον, ὃν ὁ μέγας Ἀμβρόσιος γραφῆναι παρῄνεσεν.
Übersetzung
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Histoire de l'Église
CHAPITRE XXI.
Démolition des Temples des Païens.
LE très religieux Empereur employa ensuite son zèle contre la superstition Païenne, en ordonnant que les Temples des Idoles seraient démolis. Le Grand Constantin dont le mérite est au dessus de toutes nos louanges, avait relevé le premier la majesté de l'Empire par la piété. Mais ayant considéré 314 que le monde était encore attache par une passion aveugle au culte des Dieux, il le contenta de détenre les sacrifices, et de fermer la porte des Temples. Les Empereurs ses fils, et ses successeurs sui virent l'exemple de sa piété. Julien renouvela la superstition, qui était presque abolie. Jovien n'eut pas sitôt l'autorité Souveraine entre les mains, qu'il s'en servit pour arracher les restes de l'Idolâtrie. Valentinien l'ancien fît exécuter en Europe ces lois, qu'il avait trouvées établies. Valens permit à tout le monde d'adorer ce qu'il lui plairait, et ne déclara la guerre qu'à ceux qui soutenaient la doctrine des Apôtres. Le feu brûla sur les Autels des Idoles, durant tout le cours de son règne. Les sacrifices furent en usage, avec les festins publics en l'honneur des Dieux. On vit ceux qui étaient initiés aux mystères de Bacchus, courir couverts de peaux de chèvres, mettre des chiens en pièces, entrer en fureur, et commettre toutes les autres extravagances que ce Dieu leur avait apprises. Théodose ayant entièrement exterminé cette impiété, Marcel sut le premier entre tous les Evêques, qui exécuta la loi de cet Empereur dans la ville principale de son Diocèse, par la confiance qu'il eut en la puissance de Dieu, plutôt qu'en la multitude des hommes. Comme cette histoire est sort remarquable, j'en rapporterai ici les circonstances particulières. Lorsque Jean Évêque d'Apamée, de qui nous avons parlé ci-devant, sut mort, Marcel homme tout brûlant de zèle pour la gloire de Dieu, selon le précepte du saint Apôtre sut ordonné en sa place. Cynege Préfet du Prétoire d'Orient, étant allé à 315 Apamée avec deux Tribuns, et quelques soldats qu'ils avaient sous eux, le peuple n'osa se soulever. Ce Préfet entreprit donc de faire démolir le Temple de Jupiter, qui était d'une structure fort solide, et: embelli de divers ornements. Mais il crut qu'il était impossible de séparer des pierres d'une si vaste étendue, et qui étaient liées avec du fer, et du plomb. Marcel voyant la défiance, et l'appréhension du Préfet, lui proposa d'aller en quel qu'autre ville pour l'exécution de la même loi, et se mit en prières pour obtenir de Dieu, la connaissnce de la manière dont ce prodigieux édifice pourrait être abattu. A la pointe du jour suivant, il se présenta à lui un homme qui n'étant ni maçon, ni tailleur de pierres, mais seulement manœuvre, lui promit d'abattre le Temple, pourvu qu'il lui payât seulement ce qu'on paye à deux compagnons pour leur journée. L'Evêque ayant promis de le lui payer, voici ce que fit ce manœuvre. Le Temple était bâti sur une hauteur, et avait des galeries des quatre côtés. Il était soutenu de piliers qui avaient seize coudées de tour. La pierre en était si dure, qu'à peine le fer la pouvait entamer, Le manœuvre creusa autour de trois de ces piliers, en étaya les fondements avec du bois fort combustible, et y mit le feu. On vit aussitôt paraître un démon fort noir qui l'éteignit, et qui empêcha le bois de brûler. Les ouvriers ayant reconnu que leur travail était inutile, allèrent en avertir l'Evêque qui se reposait sur le midi. Il accourut aussitôt à l'Eglise, et commanda qu'on y apportât de l'eau. Quand on en eut apporté , il la mit sur l'Autel, et s'étant 316 prosterné le visage contre terre, il pria Dieu de faire voir sa puissance, et la faiblesse du démon, et de ne pas permettre que les incrédules eussent une occasion de s'endurcir dans leur incrédulité. Ayant achevé sa prière, il fit le signe de la Croix sur l'eau, la donna à un Diacre plein de soi, et de zèle nommé Equice, et lui ordonna de la répandre autour des piliers du temple, et d'y mettre ensuite le feu. Le Diacre ayant obéi à l'ordre de Marcel, le démon ne put résister à la force de l'eau, prit la suite. Cette eau contre sa nature, alluma le feu, et le rendit plus ardent, que l'huile n'aurait pu faire. Quand les étayes eurent été consumées, les trois piliers qu'elles avaient soutenus tombèrent à terre, et en entraînèrent douze autres par leur chute, avec le côté du Temple, qui y tenait. Le bruit que cet édifice fit en tombant ayant ébranlé toute la ville, les habitants accoururent en foule pour voir les ruines ; et quand ils apprirent que le démon avait été mis en déroute, ils chantèrent les louanges de Dieu. Ce saint Évêque démolit les autres temples de la même sorte. Je pourrais dire de lui beaucoup d'autres choses capables de donner de l'étonnement. Il entretenait correspondance avec les Martyrs ,leur écrivant souvent, et recevant souvent de leurs lettres, et il eut part à leurs combats, et à leurs couronnes. Mais je remets ce que j'en pour- rois dire à un autre temps, de peur d'ennuyer ceux qui prendront la peine de lire mon ouvrage, et je passe à d'autres choses.