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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter XX. Of Mavia, Queen of the Saracens, and the ordination of Moses the monk.
1 2At this time 3 the Ishmaelites were devastating the country in the neighbourhood of P. 126 the Roman frontier. They were led by Mavia, a princess who regarded not the sex which nature had given her, and displayed the spirit and courage of a man. After many engagements she made a truce, and, on receiving the light of divine knowledge, begged that to the dignity of high priest of her tribe might be advanced one, Moses by name, who dwelt on the confines of Egypt and Palestine. This request Valens granted, and ordered the holy man to be conveyed to Alexandria, and there, as the most convenient place in the neighbourhood, to receive episcopal grace. When he had arrived and saw Lucius endeavouring to lay hands on him—“God forbid” said he “that I should be ordained by thine hand: the grace of the Spirit visits us not at thy calling.” “Whence,” said Lucius, “are you led to conjecture this?” He rejoined “I am not speaking of conjecture but of clear knowledge; for thou fightest against the apostolic decrees, and speakest words against them, and for thy blasphemous utterances thy lawless deeds are a match. For what impious man has not on thy account mocked the meetings of the Church? What excellent man has not been exiled? What barbarous savagery is not thrown into the shade by thy daily deeds?” So the brave man said, and the murderer heard him and desired to slay him, but was afraid of kindling once again the war which had come to an end. Wherefore he ordered other bishops to be produced whom Moses had requested. After receiving the episcopal grace of the right worthy faith Moses returned to the people who had asked for him, and by his apostolic teaching and miracles led them in the way that leads to truth. 4
These then were the deeds done by Lucius in Alexandria under the dispensation of the providence of God.
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cf. Soz. vi. 38, and Soc. iv. 36. ↩
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The word used is χειροτονία , of which it is well to trace the varying usages. These are given by the late Rev. E. Hatch (Dict. Christ. Ant. ii. 1501) as follows. “This word is used (a) in the N.T. Acts xiv. 24 , χειροτονήσαντες δὲ αὐτοῖς κατ᾽ ἐκκλησίαν πρεσβυτέρους : 2 Cor. viii. 19 (of Titus) χειροτονηθεὶς ὑπὸ τῶν ἐκκλησιῶν ; (b) in sub-apostolic Greek, Ignat. ad Philad. c. 10; (c) in the Clementines, Clement. Ep. ad Jacob. c. 2; (d) in the Apostolical Constitution; (e) in the Canon Law; (f) in the Civil Law. Its meaning was originally “to elect,” but it came afterwards to mean even in classical Greek, simply “to appoint to office,” without itself indicating the particular mode of appointment (cf. Schömann de Comitüs, p. 122). That the latter was its ordinary meaning in Hellenistic Greek, and consequently in the first ages of church history, is clear from a large number of instances; e.g. in Josephus vi. 13, 9, it is used of the appointment of David as King by God; id. xiii, 22, of the appointment of Jonathan as High Priest by Alexander; in Philo ii, 76 it is used of the appointment of Joseph as governor by Pharaoh; in Lucian, de morte Peregrini c. 41 of the appointment of ambassadors. “In Sozomen vii, 24 of the appointment of Arcadius as Augustus by Theodosius.” “In later times a new connotation appears of which there is no early trace; it was used of the stretching out of the bishop’s hands in the rite of imposition of hands.” The writer of the above seems hardly to do justice to its early use for ordination as well as for appointment. In the Pseudo-Ig. ad. Her. c. iii, it is said of bishops ἐκεῖνοι χειροτονοῦσι, χειροθετοῦσι and Bp. Lightfoot comments “while χειροθεσία is used of laying on of hands, e.g. in confirmation, χειροτονία is said of ordination, e.g. Ap. Const. viii. 27. ‘ ἐπίσκοπος ὑπὸ τριῶν ἢ δύο ἐπισκόπων χειροτονεῖσθω .’ Referring originally to the election of the Clergy χειροτονία came afterwards to be applied commonly, as here, to their ordination. ” Theodoretus uses the word in both senses, and sometimes either will fit in with the context. ↩
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i.e. about 375. ↩
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Sozomen (vi. 38) describes Lucius as remonstrating in moderate language. “Do not judge of me before you know what my creed is.” Socrates (iv. 36) makes Moses charge Lucius with condemning the orthodox to exile, beasts, and burning. On Socrates Valesius annotates “Hanc narrationem de episcopo Saracenis dato et de pace cum iisdem facta, desumpsit quidem Socrates, ex Rufini lib. ii. 6.” Lucius was ejected from Alexandria when the reign of Valens ended with his death in 378. Theodoretus appears to confound this Lucius with an Arian Lucius who usurped the see of Samosata. Vide chap. xviii. ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE VII.
Ordination d'Ambroise.
L'Empereur ayant parlé de la sorte, le Concile le supplia de nommer lui-même un Evêque, et lui témoigna qu'il se rapportait de cette nomination à sa sagesse, et à sa piété. Mais il leur répondit :
Cette entreprise est au dessus de mes forces, vous autres qui êtes remplis de la grâce de Dieu, et éclairés de ses lumières, vous ferez un meilleur choix que je ne pourrais jamais faire.
Dès que les Évêques furent sortis du Palais de l'Empereur, ils commencèrent à conférer. Les habitants s'assemblèrent de leur côté, et excitèrent du bruit, chacun prétendant avoir un Evêque de son sentiment. Ceux qui étaient infectés des erreurs d'Auxence, cabalaient pour avoir un Prélat infecté des mêmes erreurs, et ceux qui avaient conservé la pureté de la doctrine de l'Eglise, souhaitaient un Pasteur qui tînt la même doctrine. Ambroise qui était Gouverneur de la Province, appréhendant que ce différend n'excitât une sédition, se rendit à l'assemblée pour y maintenir l'ordre, et la paix. Il n'y fut pas sitôt arrivé, que les deux partis s'accordèrent, et crièrent tout d'une voix, qu'ils demandaient Ambroise pour Evêque, bien qu'il n'eut pas 218 encore reçu le baptême. L'Empereur ayant été averti de cette demande du peuple, commanda à l'heure-même qu'il fût baptisé, et sacré. Comme il connaissait parfaitement l'équité de son esprit, et la pureté de ses sentiments, il jugea que le consentement que le parti d'Auxence avait donné à son élection était une preuve manifeste que Dieu l'avait agréable. On dit que quand Ambroise eut reçu la grâce du Baptême, et la dignité de l'Episcopat, l'Empereur qui était présent, en remercia Dieu en ces termes :
Je vous rends grâces, Seigneur, dont la puissance est infinie, d'avoir confié la conduite des âmes, à celui que j'avais chargé du soin des personnes, et des biens de mes sujets, et d'avoir déclaré par ce moyen-là, que j'avais fait un très-bon choix.
Ambroise lui ayant représenté très-fortement quelques jours après, l'énormité des désordres, que les Juges commettaient dans l'exercice de leurs charges, Valentinien lui fit cette réponse:
Il y a longtemps que je sais que vous êtes en possession de parler fort librement ; mais bien loin de m'opposer pour cela à votre ordination, j'y ai consenti, je l'ai confirmée par mon suffrage : Apportez aux maladies de nos âmes des remèdes tels que la loi de Dieu ordonne.
Voila ce que l'Empereur fit alors à Milan.
Quand il eut appris qu'il y avait encore en Asie, et en Phrygie des contestations touchant la doctrine, il ordonna qu'un Concile fût tenu en Illyrie, et après qu'il eut été tenu, il écrivit à ceux qui contestaient encore pour les insormer de ce qui y avait été défini, et il n'y avait rien été défini sinon que la profession de foi qui 219 avait été arrêtée au Concile de Nicée, serait tenue pour tout le monde. La lettre qu'il leur écrivit pour les exhorter à se soumettre à la décision, était conçue au nom de Valens son frère, aussi bien qu'au sien. Je l'insérerai ici toute entière, non feulement parce qu'elle est une preuve de la piété de Valentinien, mais aussi parce qu'elle fait voir que Valens était alors dans des sentiments orthodoxes.