Übersetzung
ausblenden
Traité de la Hiérarchie Ecclesiastique
§ 1.
Nous avons saintement exposé que l'objet propre de notre hiérarchie est de nous assimiler, de nous unir autant que nous le pouvons à Dieu. Mais, comme l'enseignent les saintes Ecritures, nous n'y réussirons que par l'amour charitable et par la pieuse observance des plus saintes prescriptions. Car il est écrit : « Celui qui m'aime gardera mes paroles, et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui, et nous demeurerons en lui. (Jean XIV, 23) » Mais quel est le principe de la pieuse observance des plus saintes prescriptions? Il consiste à façonner les dispositions de notre âme de façon qu'elle reçoive le mieux possible les paroles sacrées et les saintes opérations qui nous viennent du dehors; à nous frayer une route pour nous élever spirituellement au repos que nous goûterons au delà du ciel; à recevoir enfin la sainte et très divine régénération.
Comme le dit, en effet, notre Illustre maître sur le plan intellectuel, c'est l'amour de Dieu qui nous meut d'abord vers le divin. Mais lorsque cet amour sacré se manifeste au dehors en inspirant les saintes opérations du culte, ce qui constitue le fondement primitif de ce procès, c'est l'opération parfaitement ineffable par laquelle nous sommes déifiés. Etre déifié, c'est faire naître Dieu en soi ; personne, par conséquent, ne saurait comprendre, ni moins encore ni moins encore mettre en pratique les Vérité reçues de Dieu s'il ne lui a été donné d'abord de subsister divinement. Sur le plan humain, n'avons-nous pas besoin d'abord de subsister avant d'agir selon nos facultés, car ce qui n'existe d'aucune façon ne se meut ni ne subsiste, car ce qui n'existe que selon tel ou tel mode n'opère rien ni ne subit aucune action du dehors sinon dans les limites de son existence? II me semble que c'est là une vérité d'évidence.
Partant de ces principes, initions-nous maintenant aux divers symboles de la naissance de Dieu en nous. Mais qu'aucun profane surtout n'assiste à ce spectacle. Car s'il n'est pas sans danger pour des yeux faibles de fixer les rayons du so1eil on ne saurait toucher sans péché à ces mystères qui nous dépassent. Sous le règne de la Loi la véritable hiérarchie a ré prouvé Ozias d'avoir touché aux saints mystères, Coré d'avoir exercé des charges sacrées supérieures à son ministère, Nadiab et Abihu de n'avoir pas exécuté saintement les fonctions qui leur appartenaient en propre
Übersetzung
ausblenden
Kirchliche Hierarchie (Edith Stein)
Über den Taufritus.
Wir haben nun heilig gesagt, daß das Ziel unseres heiligen Standes die größtmögliche Verähnlichung und Vereinigung mit Gott ist. Diese erlangen wir aber, wie die Heilige Schrift lehrt, vor allem durch Liebe zur Beobachtung der Gebote und durch heilige Handlungen. Denn sie sagt: Wer mich liebt, der wird meine Worte bewahren, und mein Vater wird ihn lieben, und wir werden kommen und Wohnung bei ihm nehmen.
Welches ist also der Anfang der heiligen Beobachtung der erhabensten Gebote? Das ist, sage ich, die Verleihung unserer göttlichen Wiedergeburt, die unsere seelische Verfassung bereitmacht für die übrigen heiligen Worte und Werke und uns den Weg bereitet zum Genuß der überhimmlischen Ruhe. Denn, wie unser berühmter Lehrer sagt, ist die erste Bewegung des Geistes zum Göttlichen hin die Liebe Gottes, der erste Schritt der heiligen Liebe aber zur heiligen Beobachtung der göttlichen Gebote ist die unaussprechliche Herstellung unseres göttlichen Zustandes (status, Seinsverfassung). – Da nämlich diese göttliche Seinsverfassung eine göttliche Geburt ist, so wird niemals jemand etwas von den von Gott mitgeteilten Dingen erkennen oder gar tun, dem nicht eben diese Seinsverfassung von Gott verliehen ist. – Müssen wir nicht auch (menschlich gesprochen) erst sein, um dann auf unsere Art handeln zu können? Denn was überhaupt nicht ist, das hat weder Bewegung noch Wesen; was aber irgendwie ist, das nur wirkt und erleidet, was seiner Natur und Seinsverfassung entspricht. Das ist nun, denke ich, klar. So wollen wir denn die göttlichen Zeichen der göttlichen Geburt betrachten. Doch kein Unvollkommener soll mir zu dieser Betrachtung kommen: Denn für schwache Augen ist es gefährlich, in die strahlende Sonne zu schauen, und für uns wäre es schädlich, uns an etwas heranzuwagen, was zu hoch für uns ist. So hat ja auch jene wahre Hierarchie des Alten Bundes den Ozias verflucht, weil er Heiliges berührte, den Kore, weil er sich an etwas vergriff, was zu erhaben für ihn war, Nadab und Abihu, weil sie das ihnen Zustehende nicht angemessen verwalteten.