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Werke Tertullian (160-220) Adversus Hermogenem

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Adversus Hermogenem

XXXVIII.

[1] De situ materiae id tracto quod et de modo, ut peruersitatem tuam traducam. Subiacentem facis deo materiam et utique locum illi qui sit infra deum. In loco ergo materia; si in loco, ergo intra locum; si intra locum, ergo determinatur a loco intra quem est; si determinatur, habet lineam extremam quam, quantum proprie pictor, agnoscis finem esse omni rei cuius linea extrema est. Non ergo erit infinita materia quae, dum in loco [quo] est, a loco determinatur et, dum determinatur ab illo, extrema eum linea patitur. [2] At tu infinitam facis dicens: 'Infinita est autem eo quod semper est'. [3] Et si qui discipulorum tuorum uoluerit argumentari, quasi infinitam? aeuo, non modo corporis intellegi uelis, atquin corporaliter infinitam, ut corporaliter immensam et incircumscriptam, sequentia ostendunt. 'Vnde,' inquis, 'nec tota fabricatur sed partes eius.' Adeo corpore infinita, non tempore est et obduceris corpore am infinitam faciens, cum locum ei adscribens intra locum et extremam loci lineam includis. [4] Sed tamen cur non totam eam formauerit deus non scio, nisi qua ut inualidus aut inuidus. Itaque [ut] dimidium eius quae non tota formata sit quaero, qualis tota fuerit agnoscam. Debuerat enim deus ut exemplarium antiquitatis ad gloriam operis palam fecisse.

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Contre Hermogène

XXXVIII.

Ce que j'ai dit du mouvement, je le dis du lieu que tu assignes à la Matière, pour mieux faire ressortir ton extravagance. Tu places la Matière au-dessous de Dieu, et par conséquent tu lui donnes un lieu au-dessous de Dieu. Voilà donc la Matière dans un lieu. Si elle est dans un lieu, elle est donc renfermée dans l'espace de ce lieu; si elle est renfermée dans l'espace de ce lieu, elle est donc déterminée par le lieu dans lequel elle est; si elle est déterminée, elle a une ligne dernière que tu dois reconnaître en ta qualité de peintre, comme la fin de toute chose que détermine une dernière ligne. La Matière ne sera donc pas infinie, puisqu'en étant dans un lieu, elle est déterminée par ce lieu, et que déterminée par lui, elle en reçoit forcément des limites. Toi, au contraire, tu la fais infinie, en disant: elle est infinie, parce qu'elle est toujours. Et si quelqu'un de tes disciples essaie de nous répondre que tu veux parler de l'infinité du temps et non de celle du corps, le passage suivant prouvera que tu l'entends d'une infinité corporelle, d'une immensité corporelle qui ne reconnaît ni fin ni limites. De là vient, dis-tu, que la Matière tout entière n'a pas été employée à la création, mais seulement quelques parties. Tant il est vrai que tu lui donnes l'infinité du corps, et non celle du temps. Puis, tu te contredis toi-même, lorsqu'après lui avoir assigné l'infinité du corps, tu lui assignes un lieu dans lequel tu la circonscris, et qui lui sert de limite.

Toutefois, pourquoi Dieu ne l'employa-t-il pas tout entière à la création, je l'ignore, à moins peut-être qu'il ne soit impuissant ou jaloux. Je demande donc quelle est l'autre moitié de celle qui n'a pas servi tout entière à, la création, afin que je sache ce qu'elle est dans son intégrité! Dieu aurait dû nous la faire connaître comme un type de l'antiquité, pour la glorification de son œuvre.

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