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Against Hermogenes
Chapter XXX.--Another Passage in the Sacred History of the Creation, Released from the Mishandling of Hermogenes.
The following words will in like manner apparently corroborate the conjecture of Hermogenes, "And darkness was upon the face of the deep, and the Spirit of God moved upon the face of the water;" 1 as if these blended 2 substances, presented us with arguments for his massive pile of Matter. 3 Now, so discriminating an enumeration of certain and distinct elements (as we have in this passage), which severally designates "darkness," "the deep," "the Spirit of God," "the waters," forbids the inference that anything confused or (from such confusion) uncertain is meant. Still more, when He ascribed to them their own places, 4 "darkness on the face of the deep," "the Spirit upon the face of the waters," He repudiated all confusion in the substances; and by demonstrating their separate position, 5 He demonstrated also their distinction. Most absurd, indeed, would it be that Matter, which is introduced to our view as "without form," should have its "formless" condition maintained by so many words indicative of form, 6 without any intimation of what that confused body 7 is, which must of course be supposed to be unique, 8 since it is without form. 9 For that which is without form is uniform; but even 10 that which is without form, when it is blended together 11 from various component parts, 12 must necessarily have one outward appearance; 13 and it has not any appearance, until it has the one appearance (which comes) from many parts combined. 14 Now Matter either had those specific parts 15 within itself, from the words indicative of which it had to be understood--I mean "darkness," and "the deep," and "the Spirit," and "the waters"--or it had them not. If it had them, how is it introduced as being "without form?" 16 If it had them not, how does it become known? 17
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Contre Hermogène
XXX.
Mais le texte suivant fortifiera sans doute les conjectures d'Hermogène: « Et les ténèbres couvraient la face de l'abîme, et l'Esprit de Dieu reposait sur les eaux, » comme si le mélange de ces substances lui donnait gain de cause en faveur d'un chaos universel. Loin de là. En nommant les uns après les autres « les ténèbres, l'abîme, l'Esprit de Dieu, les eaux,» une exposition si diverse d'éléments distincts et certains ne laisse rien à la confusion ni à l'incertitude. La preuve va devenir encore plus manifeste; leur assigner à chacun leurs limites, « les ténèbres sur l'abîme, l'Esprit sur les eaux, » c'était mer la confusion des substances, puisque l'écrivain sacré en établissait la distinction en nous montrant la disposition de chacune.
Enfin, il est absurde que cette même Matière, qui nous est représentée comme informe, soit reconnue telle par la dénomination de tant de formes différentes, sans que l'on nous ait appris quel est ce corps confus, qu'il faut croire unique par conséquent; car ce qui est informe est uniforme. Mais un corps informe, réunion confuse d'éléments divers, ne devra nécessairement avoir qu'un seul aspect, parce que ce n'est point en avoir, que d'en avoir un seul par le mélange de nombreux éléments. D'ailleurs, point de milieu! ou la Matière avait en elle-même ces espèces différentes qui servaient à la désigner, je veux dire les ténèbres, l'abîme, l'Esprit et les eaux, ou elle ne les avait point. Si elle les avait, comment nous la donner comme dépourvue de formes? Si elle ne les avait pas, comment la reconnaître?