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Des Devoirs
I. Préambule : la solitude et le repos.
Le prophète David nous a enseigné à nous promener dans notre coeur, comme dans une vaste demeure, et à vivre avec lui comme avec un bon compagnon, et c'est ainsi que lui-même se parlait et conversait avec soi ; ainsi dans ce passage : « j'ai dit, je garderai mes voies ». Son fils Salomon aussi déclare : « Bois l'eau de tes cruches et des sources de tes puits », c'est-à-dire use de ton propre jugement : « En effet, c'est une eau profonde, le jugement dans le coeur de l'homme. Que personne d'étranger, dit-il, n'ait de part avec toi. Que la source de ton eau t'appartienne en propre et prends ta joie avec la femme qui t'appartient dès la jeunesse. Que cerf aimable et faon gracieux s'entretiennent avec toi. »
Il ne fut donc pas le premier, Scipion, à savoir ne pas être seul quand il était seul, ni moins en repos lorsqu'il était au repos. Moïse le sut avant lui qui en se taisant criait, en se tenant en repos combattait, et il ne combattait pas seulement, mais encore il triomphait d'ennemis qu'il n'avait pas touchés. Il était à ce point au repos que d'autres soutenaient ses mains et il n'était pas moins que tous les autres sans repos, lui qui de ses mains au repos réduisait l'ennemi que ne pouvaient vaincre ceux qui luttaient. Ainsi donc Moïse parlait même dans le silence et agissait même dans le repos. Or de qui les activités furent-elles plus grandes que les repos de celui qui, établi pendant quarante jours sur la montagne, embrassa toute la loi ? Et dans cette solitude, quelqu'un ne manqua pas pour parler avec lui; c'est ainsi que David aussi déclare : « J'écouterai ce que dit en moi le Seigneur Dieu ». Et s'il arrive que Dieu parle avec quelqu'un, combien est-ce plus grand que si l'on parle avec soi-même ?
Les apôtres passaient et leur ombre guérissait les malades. On touchait leurs vêtements et la santé était accordée.
Élie prononça une parole et la pluie s'arrêta et ne tomba plus sur la terre, durant trois ans et six mois. De nouveau il parla et la jarre de farine ne s'épuisa pas et la cruche d'huile ne se vida pas, durant tout le temps d'une famine de chaque jour.
Et puisque les entreprises guerrières ont de l'attrait pour la plupart des gens, qu'est-ce qui est plus remar-quable, d'avoir gagné la bataille avec les bras d'une grande armée ou par ses seuls mérites ? Elisée restait à demeure en un seul endroit et le roi de Syrie faisait peser sur le peuple des pères la pression énorme de la guerre et l'aggravait par les diverses ruses de ses plans et entreprenait de l'envelop-per par ses embûches, mais le prophète découvrait tous ses préparatifs et, partout présent, par la grâce de Dieu, en la vigueur de sa pensée, il annonçait aux siens les projets des ennemis et avertissait sur quels endroits se garder. Lorsque la chose fut révélée au roi de Syrie, il envoya une armée et cerna le prophète. Elisée pria et fit que tous ceux qui étaient venus l'assiéger, furent frappés de cécité et entrèrent à Samarie, prisonniers.
Nous comparons ce repos avec le repos des autres. Les autres en effet, en vue de se détendre, ont l'habitude de détourner leur esprit des affaires, de se retirer du rassemblement et de la société des hommes, et ou bien de gagner la retraite de la campagne, de rechercher la solitude des champs, ou bien, à l'intérieur de la ville, de donner du loisir à leur esprit, de s'abandonner à la détente et à la tranquillité. Mais Elisée, dans la solitude, divise par son passage le Jourdain, en sorte que le cours inférieur s'écoule, tandis que le cours supérieur remonte vers sa source : ou bien sur le Carmel, ayant mis fin à la difficulté d'engendrer, accorde par une conception inatten-due la fécondité à une femme stérile ; ou bien ressuscite les morts ; ou bien tempère l'amertume des aliments et fait qu'elle s'adoucisse par l'addition de farine ; ou bien après avoir distribué dix pains, ramasse les restes, le peuple étant rassasié ; ou bien fait que le fer d'une hache, démanché et englouti au fond du fleuve du Jourdain, surnage après qu'il eut jeté un bout de bois sur les eaux ; ou bien change le lépreux par la purification, ou la sécheresse par les pluies, ou la famine par la fertilité .
Quand donc le juste est-il seul, lui qui est toujours avec Dieu ? Quand donc est-il solitaire, lui qui n'est jamais séparé du Christ ? « Qui nous séparera, dit l'apôtre, de l'amour du Christ ? J'ai confiance que ce ne sera ni la mort, ni la vie, ni un ange ». Quand chôme-t-il d'affaire, celui qui jamais ne chôme du mérite par lequel l'affaire est accomplie ? Quels lieux enferment celui pour qui le monde entier de la richesse est sa propriété ? Quelle apprécia-tion cerne celui que jamais l'opinion ne saisit ? Et en effet il est comme ignoré et il est connu, il est comme mourant et voici qu'il vit, comme affligé et toujours plus joyeux, ou bien indigent et généreux puisqu'il n'a rien et possède tout. L'homme juste en effet n'a rien en vue sinon ce qui est durable et beau. C'est pourquoi, même s'il paraît pauvre à autrui, à ses yeux il est riche, lui qui se classe, non pas d'après l'appréciation des biens qui sont périssa-bles, mais de ceux qui sont éternels.
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Von den Pflichten der Kirchendiener (BKV)
I. Kapitel
S. 204 Nicht erst Scipio, schon David (1), Moses (2), die Apostel (3), Elias (4), Elisäus (5) verstanden es, in der Einsamkeit nicht vereinsamt, in der Muße nicht müßig zu sein. Wie unterscheidet sich die Muße eines Elisäus von der gewöhnlichen (6)! Der Gerechte lebt in Gemeinschaft mit Gott; sein Maßstab ist das Ewige (7).
1. Der Prophet David lehrte uns, in unserem Herzen wie in einem geräumigen Hause wandeln und mit ihm wie mit einem guten Wohnungsgenossen verkehren, wie er selbst auch mit sich redete und plauderte. So heißt es: „Ich sprach: ich will acht haben auf meine Wege“1. Auch sein Sohn Salomo mahnt: „Trink Wasser aus den eigenen Gefäßen und aus den Quellen deiner Bronnen“2, d. i. schöpfe aus der eigenen Einsicht! Denn „tiefes Wasser ist die Einsicht im Herzen des Mannes“3. „Kein Fremder“, fährt er fort, „teile sich mit dir darein! Dein Wasserquell gehöre dir allein, und deine Freude habe an dem Weibe, das dein eigen von Jugend auf! Ein freundschaftlicher Hirsch und ein freundliches Füllen mögen mit dir plaudern!“4
2. Nicht Scipio war also der erste, der es verstand, nicht allein zu sein, wenn er allein war, und ebensowenig S. 205 müßig, wenn er müßig war5. Vor ihm verstand es Moses, der, da er schwieg, schrie6, da er müßig stand, kämpfte, und nicht bloß kämpfte, sondern auch über die Feinde, ohne mit ihnen in Berührung gekommen zu sein, triumphierte: so müßig, daß andere ihm sogar die Hände stützten, und doch nicht weniger tätig wie die übrigen, indem er mit seinen müßigen Händen den Feind bezwang, den die Kämpfenden nicht zu besiegen vermochten7. So also redete Moses im Schweigen und war tätig in der Muße. Wessen Tätigkeit aber überträfe an Bedeutung seine Muße? Empfing er doch nach vierzigtägiger Zurückgezogenheit auf dem Berge das ganze Gesetz8. Selbst in jener Einsamkeit fehlte es nicht an jemand, der mit ihm sprach. Daher denn auch Davids Wort: „Ich will hören, was Gott der Herr in mir spricht“9. Und wie unvergleichlich mehr bedeutet Gottes Sprechen mit einem als das Selbstgespräch, das einer führt!
3. Die Apostel gingen vorüber, und ihr Schatten heilte die Kranken10. Man berührte ihre Kleider und erlangte Gesundung11.
4. Elias sprach nur ein Wort, und der Regen hielt inne und fiel drei Jahre und sechs Monate nicht mehr zur Erde. Wiederum sprach er, und der Mehltopf nahm nicht ab, und das Ölgefäß wurde während der ganzen Zeit der langen Hungersnot nicht leer12.
5. Und weil man so gern an Kriegsereignissen seine Freude hat: was ist großartiger, mit wuchtigen Armen oder mit bloßen Verdiensten das Ende einer Schlacht herbeigeführt zu haben? Elisäus blieb am gleichen S. 206 Platz sitzen, und der König von Syrien zog mit großer Kriegsmacht wider das Vätervolk heran, bedrohte es einmal über das andere Mal mit mannigfachen tückischen Anschlägen und suchte ihm mit Hinterlist und Hinterhalt beizukommen. Doch der Prophet durchschaute alle seine Vorkehrungen, deckte den Seinigen, im Geiste mit Gottes Gnade überall zugegen, die Absichten der Feinde auf und machte auf die Orte aufmerksam, vor denen man sich zu hüten hätte. Sobald das dem Könige von Syrien kundgetan ward, sandte er ein Heer aus und ließ den Propheten einschließen. Elisäus betete und bewirkte, daß all jene, die gekommen waren ihn einzuschließen, mit Blindheit geschlagen wurden und Samaria als Gefangene betraten13.
6. Vergleichen wir solche Muße mit der Muße anderer. Andere pflegen zum Ausruhen ihren Geist von Beschäftigungen abzulenken, vom Verkehr und Umgang mit Menschen sich zurückzuziehen und entweder auf das stille Land zu gehen und einsame Plätzchen aufzusuchen, oder aber in der Stadt den Geist abzuspannen und der Ruhe und Erholung zu frönen14. Elisäus hingegen teilt in der Einsamkeit durch sein Hindurchgehen den Jordan, so daß er in seinem Unterlauf abfließt, in seinem Oberlauf zur Quelle zurückflutet15. Oder er verhilft auf dem Karmel einer Unfruchtbaren unerwartet zur Leibesfrucht, nachdem er das Hindernis der Zeugung beseitigt hatte16; oder erweckt Tote17; oder benimmt Speisen ihre Bitterkeit und macht sie durch Beimischung von Mehl schmackhaft18; oder läßt zehn Brote verteilen und die Reste nach der Sättigung des Volkes sammeln19; oder macht ein Axteisen, das abglitt und in die Tiefe des Jordanflusses sank, mittels eines ins Wasser S. 207 gehaltenen Holzstückes an der Oberfläche schwimmen20; oder schafft einem Aussätzigen durch Reinigung21, oder in der Zeit der Dürre durch Regen, oder in der Zeit der Hungersnot durch Fruchtbarkeit Wandel22.
7. Wann wäre denn der Gerechte allein, nachdem er stets mit Gott weilt? Wann wäre er vereinsamt, nachdem er nimmer von Christus sich trennt? „Wer wird uns“, so heißt es, „von der Liebe Christi trennen?“23 „Wie ich vertraue, weder Tod, noch Leben, noch ein Engel“24. Wann aber ruht er von Tätigkeit aus, nachdem er nimmer vom Verdienst ausruht, das sein Mühen krönt? Auf welche örtliche Grenzen aber soll er beschränkt sein, dem die ganze Welt voll Reichtümer zu eigen ist? Welchen Maßstab soll man zu seiner Beurteilung anlegen, da der Leute Urteil ihn nimmer voll und ganz würdigt. Er ist sozusagen ein Unbekannter, und doch kennt man ihn; sozusagen ein Sterbender, und sieh, er lebt; sozusagen ein Trauernder, und doch stets heiter; ein Dürftiger, und freigebig; einer, der nichts hat und alles besitzt25. Denn der Gerechte richtet seinen Blick nur auf das Beständige und Sittlichgute. Daher ist er, ob er auch einem anderen arm dünkt, sich selbst reich; denn nicht das Vergängliche, sondern das Ewige bildet den Maßstab zu seiner Beurteilung.
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Ps. 38, 2 [Hebr. Ps. 39, 2]. ↩
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Sprichw. 5, 15. ↩
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Sprichw. 20, 5. ↩
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Sprichw. 5, 17—19. ↩
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Nach Cic. l. c. III 1, 1, bezw. nach dessen Gewährsmann Cato pflegte P. Scipio Afrikanus zu sagen, er fühle sich niemals weniger müßig als in der Muße und niemals weniger allein, als wenn er allein sei. ↩
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Exod. 14, 15. ↩
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Exod. 17, 9 ff. ↩
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Exod. 24, 12 ff. ↩
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Ps. 84, 9 [Hebr. Ps. 85, 9]. ↩
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Apg. 5, 15 f. ↩
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Vgl. Apg. 19, 12. ↩
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3 Kön. 17, 1 ff. [= 1 Könige]. ↩
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4 Kön. 6, 8 ff. [= 2 Könige]. ↩
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Vgl. Cic. l. c. 1, 2. ↩
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4 Kön. 2, 8 [= 2 Könige]. ↩
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4 Kön. 4, 16 f. [= 2 Könige]. ↩
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4 Kön. 4, 32 ff. [= 2 Könige]. ↩
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4 Kön. 4, 38 ff. [= 2 Könige]. ↩
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4 Kön. 4, 42 ff. [= 2 Könige]. Nach der Schrift waren es zwanzig Brote. ↩
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4 Kön. 6, 5 f. [= 2 Könige]. ↩
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4 Kön. 5, 1 ff. [= 2 Könige]. ↩
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4 Kön. 8, 1 ff. [= 2 Könige]. ↩
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Röm. 8, 35. ↩
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Röm. 8, 38. ↩
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Vgl. 2 Kor. 6, 8—10. ↩