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C'est pour cela aussi que l'Église, respectant la profondeur des mystères célestes, rejette loin d'elle les violentes tempêtes de vents et appelle la douceur de la grâce du printemps et, sachant que son jardin ne peut déplaire au Christ, elle appelle l'époux en disant : « Lève-toi, aquilon, viens, souffle dans mon jardin, vent du sud, et que mes parfums se répandent. Que mon frère descende dans son jardin et qu'il mange le fruit de ses arbres fruitiers. » Car il a de bons arbres qui portent des fruits, qui ont plongé leurs racines dans le cours de la fontaine sacrée, et qui ont bourgeonné avec une fécondité inconnue, pour produire de bons fruits, afin de ne plus être coupés par la cognée prophétique, mais d'être fécondés par l'abondance de l'évangile.