2.
Dans le cinquième livre 1, et partout ailleurs où j’ai écrit, de la race à qui la promesse a été faite : « Qu’elle a été ordonnée par les saints Anges, et par le ministère d’un médiateur 2; » je me suis trompé : l’Apôtre n’a pas ainsi parlé, du moins d’après les textes les plus authentiques, surtout en grec. Ces mots s’appliquent à la loi, au lieu que beaucoup d’exemplaires latins, par une faute de traduction, les appliquent à la race. Dans le sixième livre, ce que j’ai dit: « Adam a perdu par le péché l’image de Dieu à la ressemblance de qui il avait été créé 3,» ne se doit pas prendre dans le sens qu’il ne resta plus en lui aucune image de Dieu, mais qu’elle y fut si déformée, qu’elle avait besoin d’être réparée. Dans le douzième 4, je crois que j’aurais dû enseigner que l’enfer est sous la terre, plutôt que de donner les raisons pour lesquelles on croit ou on dit qu’il y est, comme s’il n’en était rien. Cet ouvrage commence ainsi : « Toute la divine Ecriture est divisée en deux parties.»