Übersetzung
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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE VII. DIEU NE PEUT ÊTRE CONNU PAR LES SENS.
11. Qu’aimai-je donc, en aimant mon Dieu? Quel est Celui qui domine de si haut les sommités de mon âme? Mon âme elle-même me servira d’échelon pour monter à lui. Je franchirai cette force de vitalité qui me lie à mon corps et en remplit les organes de sa sève. Elle ne peut me faire trouver Dieu; autrement elle le ferait trouver « au cheval, au mulet qui « n’ont pas la raison ( Ps. XXXI, 9), » et dont les corps vivent du même principe.
Il est une autre puissance qui, non-seulement donne la vie, mais la sensibilité à cette chair que Dieu m’a faite; défend à l’oeil d’entendre, à l’oreille de voir, ordonne à l’un de se tenir prêt pour que je voie, à l’autre pour que j’entende, et maintient tous les sens chacun à son poste et dans sa fonction, pour qu’ils prêtent la diversité de leur ministère à l’active unité du moi, de l’homme esprit. Mais je franchirai encore cette puissance qui m’est commune avec le cheval et le mulet, également doués de la sensibilité corporelle.
Edition
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Confessiones (CSEL)
Caput 7
Quid ergo amo, cum deum amo? quis est ille super caput animae meae? per ipsam animam meam ascendam ad illum. transibo vim meam, qua haereo corpori et vitaliter compagem eius repleo. non ea vi reperio deum meum: nam reperiret et equus et mulus, quibus non est intellectus, et est eadem vis, qua vivunt etiam eorum corpora. est alia vis, non solum qua vivifico sed etiam qua sensifico carnem meam, quam mihi fabricavit dominus, iubens oculo, ut non audiat, et auri, ut non videat, sed illi, per quem videam, huic, per quam audiam, et propria singillatim ceteris sensibus sedibus et officiis suis: quae diversa per eos ago unus ego animus. transibo et istam vim meam; nam et hanc habet equus et mulus: sentiunt etiam ipsi per corpus.