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The Confessions of St. Augustin In Thirteen Books
Chapter XIII.--That the Renewal of Man is Not Completed in This World.
14. But as yet "by faith, not by sight," 1 for "we are saved by hope; but hope that is seen is not hope." 2 As yet deep calleth unto deep 3 but in "the noise of Thy waterspouts." 4 And as yet doth he that saith, I "could not speak unto you as unto spiritual, but as unto carnal," 5 even he, as yet, doth not count himself to have apprehended, and forgetteth those things which are behind, and reacheth forth to those things which are before, 6 and groaneth being burdened; 7 and his soul thirsteth after the living God, as the hart after the water-brooks, and saith, "When shall I come?" 8 "desiring to be clothed upon with his house which is from heaven;" 9 and calleth upon this lower deep, saying, "Be not conformed to this world, but be ye transformed by the renewing of your mind." 10 And, "Be not children in understanding, howbeit in malice be ye children," that in "understanding ye may be perfect;" 11 and "O foolish Galatians, who hath bewitched you?" 12 But now not in his own voice, but in Thine who sentest Thy Spirit from above; 13 through Him who "ascended up on high," 14 and set open the flood-gates of His gifts, 15 that the force of His streams might make glad the city of God. 16 For, for Him doth "the friend of the bridegroom" 17 sigh, having now the first-fruits of the Spirit laid up with Him, yet still groaning within himself, waiting for the adoption, to wit, the redemption of his body; 18 to Him he sighs, for he is a member of the Bride; for Him is he jealous, for he is the friend of the Bridegroom; 19 for Him is he jealous, not for himself; because in the voice of Thy "waterspouts," 20 not in his own voice, doth he call on that other deep, for whom being jealous he feareth, lest that, as the serpent beguiled Eve through his subtilty, so their minds should be corrupted from the simplicity that is in our Bridegroom, Thine only Son. 21 What a light of beauty will that be when "we shall see Him as He is," 22 and those tears be passed away which "have been my meat day and night, while they continually say unto me, Where is thy God?" 23
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2 Cor. v. 7. ↩
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Rom. viii. 24. ↩
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The "deep" Augustin interprets (as do the majority of Patristic commentators), in Ps. xli. 8, sec. 13, to be the heart of man; and the "deep" that calls unto it, is the preacher who has his own "deep" of infirmity, even as Peter had. ↩
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Ps. xlii. 7. ↩
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1 Cor. iii. 1. ↩
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Phil. iii. 13. ↩
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2 Cor. v. 2, 4. ↩
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Ps. xlii. 1, 2. ↩
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2 Cor. v. 2. ↩
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Rom. xii. 2. ↩
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1 Cor. xiv. 20 (margin). ↩
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Gal. iii. 1. ↩
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Acts ii. 19. ↩
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Eph. iv. 8. ↩
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Mal. iii. 10. ↩
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Ps. xlvi. 4. ↩
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John iii. 29. ↩
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Rom. viii. 23. ↩
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John iii. 29. ↩
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Ps. xlii. 7. ↩
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2 Cor. xi. 3, and 1 John iii. 3. ↩
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Ibid. ver. 2. ↩
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Ps. xlii. 3. ↩
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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE XIII. NOTRE RENOUVELLEMENT N’EST JAMAIS PARFAIT EN CETTE VIE.
14. Et nous ne sommes encore lumière que par la foi, et non par la claire vue ( II Cor. V, 7). « Car notre salut est en espérance; or, l’espérance qui se voit n’est plus espérance (Rom. VIII, 24).» C’est encore « un abîme qui appelle un abîme, » mais par la voix de vos cataractes (Ps. XLI, 8). Il est encore abîme, celui qui dit: « Je n’ai pu vous parler comme «à des êtres spirituels, mais comme à des êtres charnels (I Cor. III, 1).» Et lui-même reconnaît qu’il n’a pas encore touché le but, et oubliant tout ce qui est derrière, il tend à ce qui est devant lui (Philip. III, 13); il gémit sous le fardeau de malheur, et son âme est altérée du Dieu vivant, comme le cerf soupire après l’eau des fontaines; et il s’écrie: «Oh! quand arriverai-je (Ps. XLI, 2,3)!» Et il aspire à être revêtu de sa céleste demeure (Ps. XXXV, 7), et il appelle les ténèbres de l’abîme inférieur et leur dit: « Ne vous conformez pas au siècle, mais réformez-vous dans le renouvellement de l’esprit (Rom. XII, 20). Ne soyez pas comme les enfants « sans intelligence; mais, comme les plus petits d’entre eux, soyez sans malice, pour arriver à la perfection de l’esprit ( I Cor. XIV, 20). »
« O Galates insensés! s’écrie-t-il, qui vous a donc fascinés (Gal. III, 1)? » Mais ce n’est plus sa voix, c’est la vôtre qui retentit; la vôtre, ô Dieu, qui du haut des cieux avez fait descendre votre Esprit (Act. II, 2) par Celui qui monté dans les cieux a ouvert les cataractes de ses grâces, afin qu’un fleuve de joie inondât votre cité sainte (Ps XLV, 5). C’est après elle que soupire ce fidèle ami de l’époux, qui possède déjà les prémices de l’esprit; mais il gémit encore dans l’attente de l’adoption céleste, qui doit affranchir son corps ( Rom. VIII, 23); il soupire après la patrie. Il est membre de l’épouse du Christ, il est jaloux pour elle: il est l’ami de l’époux, et il est jaloux, non pour soi, mais pour lui (( Jean III, 19); et ce n’est point par sa voix, mais par celle de vos torrents, qu’il appelle à lui cet autre abîme (Ps. XLI,8) objet de sa sainte jalousie. Il craint que le serpent, dont la ruse séduisit Eve, ne nous détourne de cette chasteté spirituelle que nous devons à notre époux, votre Fils unique (II Cor. II, 3). Oh! quelle sera la splendeur de sa lumière, lorsque nous le verrons tel qu’il est (I Jean, III, 2); et qu’elles seront taries toutes ces larmes, qui sont le pain de mes jours et de mes nuits; car ‘on ne cesse de me dire: Où est ton Dieu (Ps. XLI, 4) ?