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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Academicos

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Contre les Académiciens

7.

Je vois, dit alors Licentius, que tu nous presses beaucoup d'engager la discussion et je m'assure que c'est pour notre utilité. Ainsi, je demande pourquoi on ne pourrait pas être heureux en cherchant la vérité, même sans qu'on la trouve. C'est, dit Trygétius, que nous voulons que l'homme heureux soit en tout parfait et sage. Or, celui qui cherche encore n'est pas parfait. Je ne vois donc pas comment tu peux soutenir qu'il est heureux. — As-tu, reprit Licentius, quelque déférence pour l'autorité des anciens? - Non pas de tous, répondit Trygétius. — Desquels, alors? — De ceux qui ont été sages. — Carnéades, reprit Licentius, ne te parait-il pas sage? —Je ne suis point grec, répondit Trygétius, je ne sais ce qu'a été ce Carnéades. — Et notre grand Cicéron, reprit Licentius, qu'en penses-tu? - Après un long silence : C'était un sage, répondit Trygétius.Tu crois alors que son sentiment sur cette question pourra être de quelque poids? — Oui. — Apprends donc quel était ce sentiment, car il paraît t'avoir échappé. Or, notre Cicéron prétend que celui qui cherche la vérité est heureux, alors même qu'il ne peut parvenir à la trouver. — Où Cicéron a-t-il dit cela? - Et quine sait, reprit Licentius, qu'il a énergiquement affirmé que tout échappe à la compréhension de l'homme et qu'il ne reste au sage qu'à chercher soigneusement la vérité; parce que s'il venait à donner son assentiment à des choses incertaines, quand même il se pourrait faire qu'elles fussent vraies, il ne saurait se délivrer de l'erreur : c'est la plus grande faute du sage. Si donc il faut croire que le sage est nécessairement heureux, et que la recherche de la vérité est l'office parfait de la sagesse, pourquoi hésiter encore à croire qu'on peut arriver à la vie heureuse uniquement par cette recherche même?

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Contra Academicos (PL)

7.

Quoniam te, inquit, video magnopere nos urgere, ut adversum invicem disputemus, quod te utiliter velle confido; quaero cur beatus esse non possit, qui verum quaerit, etiamsi minime inveniat? Quia beatum, inquit Trygetius, volumus esse perfectum in omnibus sapientem. Qui autem adhuc quaerit, perfectus non est. Hunc igitur quomodo asseras beatum, omnino non video. Et ille: Potest apud te, inquit, vivere auctoritas majorum? Non omnium, inquit Trygetius. Quorum tandem? Ille: Eorum scilicet, qui sapientes fuerunt. Tum Licentius: Carneades, inquit, tibi sapiens non videtur? Ego, ait, graecus non sum; nescio Carneades iste qui fuerit. Quid, inquit Licentius, de illo nostro Cicerone, quid tandem existimas? Hic cum diu tacuisset: Sapiens fuit, inquit. Et ille: Ergo ejus de hac re sententia habet apud te aliquid ponderis? Habet, inquit. Accipe igitur quae sit, nam eam tibi excidisse arbitror. Placuit enim Ciceroni nostro, beatum esse qui veritatem investigat, etiamsi ad ejus inventionem non valeat pervenire. Ubi hoc, inquit, Cicero dixit? Et Licentius: Quis ignorat eum affirmasse vehementer, nihil ab homine percipi posse; nihilque remanere sapienti, nisi diligentissimam inquisitionem veritatis: propterea quia si incertis rebus esset assensus, etiam si fortasse verae forent, liberari ab errore non posset? quae maxima est culpa sapientis. Quamobrem si et sapientem necessario beatum esse credendum est, et veritatis sola inquisitio perfectum sapientiae [Col. 0910] munus est; quid dubitamus existimare beatam vitam, etiam per se ipsa investigatione veritatis posse contingere?

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