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Contre les Académiciens

LIVRE TROISIÈME.

Deux discussions. — On examine d'abord si le sage a besoin de la fortune ou si la fortune peut lui faire obstacle. — Le sage peut au moins connaître la sagesse. — On discute la fameuse définition de Zénon, et ces deux principes de l'Académie : on ne peut rien connaître, rien croire. — Les Académiciens n'avaient probablement pas les sentiments qu'on leur prête ordinairement

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Contra Academicos (PL)

LIBER TERTIUS Exhibet disputationes duas, quarum initio statuitur fortunam nihil sive adjumento sive impedimento esse sapienti. Mox Augustinus, repugnante pro susceptis partibus Alypio, probat nonnihil sciri a sapiente, utpote qui saltem sapientiam noverit. Deinde Zenonis definitionem discutit, et duo illa redarguit Academicorum placita: « Nihil percipi posse; » et, « Nulli rei debere assentiri. » Dicit demum videri sibi Academicos non ita sensisse uti vulgo existimantur.

[Col. 0933]