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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Academicos Contre les Académiciens
LIVRE PREMIER.
PREMIÈRE DISCUSSION.
CHAPITRE II. EST- IL NÉCESSAIRE POUR ÊTRE HEUREUX DE CONNAITRE OU SEULEMENT DE CHERCHER LA VÉRITÉ?
5.

Après donc que, sur mon invitation, nous nous fûmes tous réunis dans un même lieu, et quand le moment me parut favorable : Mettriez-vous en doute, leur dis-je , que nous soyons obligés de connaître la vérité? Nullement, répondit Trygétius, et les autres firent comprendre à l'air de leur visage,qu'ils étaient du même avis. Mais, repris je alors, si nous pouvions être heureux sans connaître la vérité, penseriez-vous qu'il fût encore nécessaire de la connaître? Sur cette question, dit Alypius, j'estime que je remplirais mieux le rôle de juge. — Car, ayant résolu de faire un voyage à la ville, il faudrait que je fusse relevé du soin de prendre une part à la discussion, et il me sera aussi plus facile de trouver quelqu'un à qui déléguer le rôle de juge plutôt que celui de défenseur. Ainsi donc, n'attendez pas de moi que je prenne parti dans l'un ou dans l'autre sens. Lorsqu'on se fut rendu à sa demande, et que j'eusse répété ma question : Certainement, dit Trygétius, tous nous voulons être heureux, et si nous y pouvons parvenir sans la vérité, il ne nous est pas nécessaire de la rechercher. Qu'est-ce à dire, repris je? est-ce que tu penserais que nous puissions être heureux sans avoir trouvé là vérité? Certainement, dit alors Licentius, pourvu que nous la cherchions. Ici, je fis signe aux autres d'énoncer leur sentiment. — Pour moi, dit Navigius1, je suis. assez touché de ce que Licentius vient d'avancer; car peut-être est-ce la même chose de vivre heureusement, que de vivre en cherchant la vérité. Définis donc, dit Trygétius, ce que c'est que la vie heureuse, pour que je puisse , d'après cette définition , voir ce que je devrai répondre. Penses-tu, lui dis-je, que vivre heureusement soit autre chose que de vivre conformément à ce qu'il y a en l'homme de plus parfait ? Je ne parlerai pas témérairement , reprit-il , car je crois que c'est à toi de me définir ce qu'il y a en l'homme de plus parfait. Et qui a jamais douté, dis-je, que ce qu'il y a en l'homme de plus parfait est cette partie de l'âme à laquelle tout en nous doit soumission et obéissance? Or, pour que tu ne demandes pas d'autre définition, cette partie est ce qu'on peut appeler raison ou esprit2. Si tu n'es pas de cet avis, cherche à définir toi-même , ou ce qu'est la vie heureuse, ou ce qu'il y a de plus parfait en l'homme. Je suis de cet avis, répondit-il.


  1. Frère de saint Augustin, ↩

  2. Rétr. liv. I, ch. i, n. 2. ↩

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