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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Academicos Contre les Académiciens
LIVRE TROISIÈME.
SECONDE DISCUSSION.
CHAPITRE XI. NI LA FAIBLESSE DES SENS, NI LE SOMMEIL OU LA FUREUR , NE RENDENT IMPOSSIBLE LA CONNAISSANCE DE QUELQUE VÉRITÉ.
24.

D'où sais-tu , dit Carnéade, que le monde existe, si les sens sont trompés ? — Jamais , lui répliquai-je, vos arguments ne furent assez puissants pour ravir aux sens leur force, et pour nous persuader que nous ne soyons rien. Aussi n'avez-vous jamais tenté de le soutenir et vous vous êtes seulement appliqués à nous prouver que les choses peuvent être autrement qu'on ne les voit. Ainsi cet univers, quel qu'il soit, qui nous renferme et qui nous nourrit; ce qui apparaît à mes yeux et me semble comprendre la terre et le ciel ou comme la terre et comme le ciel, je l'appelle le monde. Si tu dis que rien ne m'apparaît, je ne me tromperai jamais : car être dans l'erreur, c'est croire témérairement ce qui paraît. Vous dites que les sens peuvent se tromper en voyant; vous ne dites pas qu'on ne voit rien. Car partout où vous voulez régner, il n'y aura plus même prétexte à discussion, si non-seulement nous ne connaissons rien , mais encore si rien ne nous apparaît. Mais si tu nies que ce que je vois soit le monde, tu fais une querelle de mots puisque j'ai dit que j'appelais cela le monde.

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