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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De beata vita

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De la vie bienheureuse

33.

Nous avions dit, en commençant notre entretien de ce jour : Si nous trouvons que le malheur n'est autre chose que l'indigence , nous avouerons que, lorsqu'on n'est pas dans l'indigence, on est heureux. Or nous l'avons trouvé : donc être heureux, c'est n'être pas dans l'indigence, c'est être sage. Si maintenant vous demandez ce que c'est que la sagesse (car c'est là le mot que la raison a toujours cherché, autant que possible, à expliquer et à tirer des ténèbres), je vous dirai que c'est précisément la juste mesure de l'âme, ce cercle dans lequel l'âme se meut, de manière à ne pas se jeter au delà de ses limites et à ne pas se rétrécir, en demeurant en deçà. Or l'âme dépasse ses limites, lorsqu'elle se jette dans les plaisirs, dans l'ambition, dans l'orgueil et autres excès du même genre où les âmes malheureuses, qui ne savent pas se borner, croient trouver la satisfaction et la puissance. Ce qui rétrécit l'âme au contraire, ce sont les souillures, les appréhensions, les chagrins, la convoitise, c'est en un mot tout ce qui fait le malheur des hommes de l'aveu même des malheureux. Mais, quand l'âme concentre cette sagesse qu'elle a trouvée; quand, pour employer l'expression de cet enfant, elle s'y tient, quand, insensible à de vains objets elle ne se tourne pas vers ces simulacres trompeurs auxquels elle ne peut s'attacher, sans se détacher de Dieu et sans déchoir; nul excès et par conséquent nulle indigence, nul malheur ne sont pour elle à redouter. L'âme heureuse est donc en possession de sa juste mesure, c'est-à-dire de la sagesse.

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De beata vita (PL)

33.

Dixeramus autem in exordio hodiernae disputationis nostrae, quod si inveniremus nihil aliud esse miseriam quam egestatem, eum beatum esse fateremur, qui non egeret. Est autem inventum: ergo beatum esse nihil est aliud quam non egere, hoc est esse sapientem. Si autem quaeritis quid sit sapientia (nam et ipsam ratio, quantum in praesentia potuit, evolvit atque eruit); nihil est aliud quam modus animi, hoc est, quo sese animus librat, ut neque excurrat in nimium, neque infra quam plenum est coarctetur. Excurrit autem in luxurias, dominationes, superbias, caeteraque id genus, quibus immoderatorum miserorumque animi sibi laetitias atque potentias comparari putant. Coarctatur autem sordibus, timoribus, moerore, cupiditate, atque aliis, quaecumque sunt, quibus homines miseros etiam miseri confitentur. Cum vero sapientiam contemplatur inventam, cumque, ut hujus pueri verbo utar, ad ipsam se tenet, nec se ad simulacrorum fallaciam, quorum pondus amplexus a Deo suo cadere atque demergi solet, ulla commotus inanitate convertit; nihil immoderationis, et ideo nihil egestatis, nihil igitur miseriae pertimescit. Habet ergo modum suum, id est sapientiam, quisquis beatus est.

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