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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

14.

Le M. A présent récapitule-moi le nombre des mètres dont nous avons déjà parlé; ils sont de deux sortes: commençant par leurs pieds complets, les uns finissent par des pieds également complets, ce qui n'exige l'interposition d'aucun silence pour revenir au commencement; les autres par des pieds incomplets suivis d'un silence, ce qui rétablit, comme nous l'avons vu, leur symétrie. Débute par deux pieds incomplets et va jusqu'à huit pieds complets, sans toutefois dépasser trente-deux temps. — L’E. Le calcul que tu me donnes à faire n'est pas aisé, mais il vaut la peine d'être, fait. Je me rappelle que nous avons compté tout à l'heure 77 mètres, depuis le pyrrhique jusqu'au tribraque, les pieds de deux syllabes donnant chacun naissance à 74 mètres, ce qui fait en tout 561. Quant au tribraque, il produit, à cause de son double mode de division, 21 mètres. Cela fait 77 mètres. A ces 77 mètres, il faut ajouter les 14 mètres que forme le dactyle et les 14 que forme l'anapeste. Car, si on pose des pieds complets sans aucun silence, depuis deux pieds jusqu'à huit pieds, on trouve 7 mètres. Et si on ajoute les demi-pieds suivis de silence, depuis 1 pied et demi jusqu'à 7 pieds et demi, on arrive également à une somme de 7 mètres pour le dactyle comme pour l'anapeste. Nous avons déjà un total de 15 mètres. Quant au bacchius, il ne peint former de mètres qui aillent jusqu'à huit pieds : car on dépasserait la limite de 32 temps, et il en est de même de tous les pieds de cinq temps. Mais tous ces pieds peuvent atteindre jusqu'à six. Or le bacchius et le second péon qui lui est égal, non-seulement par le nombre des temps, mais encore par le mode de division, de 2 à 6 pieds, sans silence complémentaire, produisent chacun 5 mètres lorsqu'ils commencent par un demi-pied avec un silence, et vont jusqu'à cinq demi-pieds; ils en forment aussi chacun cinq, si on les fait suivre d'une longue; 5 encore, si on les fait suivre d'une brève et d'une longue. Ils donnent donc naissance chacun à 15 mètres, au total 30. Nous voici donc arrivés en tout au nombre de 135.

Le crétique et les pieds qui admettent le même mode de division, le premier et le quatrième péon, admettant après eux une longue, un iambe, un spondée, un anapeste, forment 75 mètres. Ces trois pieds, en effet, forment chacun 5 mètres sans silence, et avec un silence, 20, nombres qui, ajoutés entre eux, donnent un total de 75 mètres, comme je viens de le dire. Ajoutons cette somme a la somme déjà obtenue et nous aurons un total de 210. Le palimbacchius et le troisième péon, qui ont un mode de division analogue, forment chacun 5 mètres quand ils sont complets, avec silence complémentaire; ils en forment 5 s'ils sont suivis d'une longue; d'un spondée, 5; d'un anapeste, 5. Ajoutons ces 40 mètres au nombre déjà trouvé et nous aurons un total de 250.


  1. Ces pieds de deux syllabes sont le pyrrhique, l'iambe, le trochée, le spondée (14 X 4 = 56) ↩

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De musica (PL)

14.

M. Age nunc, redde mihi omnium metrorum numerum, si placet, quae jam tractavimus; id est eorum quae a suis plenis pedibus incipiunt, clauduntur autem aut suis pedibus plenis, ita ut silentium, cum ad caput reditur, non interponamus; aut non plenis pedibus cum silentio, quos tamen eis congruere ratio docuit; incipiente numero a duobus non plenis usque ad octo plenos, ita tamen ut triginta duo tempora non excedantur. D. Operosum quidem est quod imponis, est tamen operae pretium. Sed memini nos paulo ante jam pervenisse ad septuaginta septem metra a [Col. 1137] pyrrhichio usque ad tribrachum, cum illi binarum syllabarum pedes quatuordecim singuli crearent, quae fiunt simul quinquaginta et sex. Tribrachus autem viginti et unum, propter geminam divisionem. His igitur septuaginta et septem addimus quatuordecim dactyli, et anapaesti totidem: pleni enim si locentur nullo silentio, incipiente metro a duobus usque ad octo pedes, septena pariunt; additis vero semipedibus cum silentio, incipiente metro ab uno pede, et semipede perveniente ad septem et semis, alia septena. Et fiunt jam omnia centum et quinque. Bacchius vero non potest metrum suum ad octo pedes perducere, ne triginta duo tempora transeat, neque quisquam quinum temporum pes; sed possunt isti usque ad sex pervenire. Bacchius ergo et qui ei par est, non modo temporibus, sed etiam divisione paeon secundus, a duobus pedibus usque ad sex procedentes cum integri ordinantur sine silentio, quina metra pariunt; cum silentio autem incipientes ab uno semipede, et ad quinque semipedes pervenientes, alia quina cum una longa post eos ponitur, et item quina cum brevis et longa: quindena igitur creant, quae in summam redacta triginta sunt. Et fiunt jam metra omnia centum et triginta quinque. Creticus vero, et qui pariter dividuntur, paeones primus et quartus, quoniam post illos et unam longam, et iambum, et spondeum, et anapaestum licet ponere, ad septuaginta quinque perveniunt: cum enim tres sint pedes, quina creant sine silentio, cum silentio autem viginti, quae simul, ut dictum est, fiunt quinque et septuaginta, quibus additis superiori summae, decem et ducenta complentur. Palimbacchius et qui ei divisione concordat tertius paeon, quina pariunt integri sine silentio: cum silentio autem quina cum una longa, quina cum spondeo, quina cum anapaesto. Haec addimus ad majorem summam, et habemus metra omnia ducenta quinquaginta.

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