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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

45.

Que penser de l'homme quand il assigne pour but à tous les nombres qui ont le corps pour objet et qui sont sine réaction contre les impressions corporelles, ou qui , à la suite de ceux-ci , naissent et se gardent dans la mémoire, moins les plaisirs de la chair, que la santé du corps; quand il voit dans les nombres qui se produisent soit pour entretenir soit pour faire naître l'union des âmes, et dans ceux qui à leur suite se gravent dans la mémoire, un moyen, non d'exercer un empire d'orgueil, mais d'être utile aux âmes elles-mêmes; quand enfin il se sert des nombres soit sensibles soit rationnels, régulateurs souverains des nombres qui passent successivement dans l'oreille, non pour satisfaire une curiosité inutile ou dangereuse , mais pour donner une approbation ou un blâme nécessaire? Ne voit-il pas s'élever en lui tous les nombres sans être jamais enveloppé dans leur réseau? Car, il se propose la santé du corps, pour n'éprouver jamais de peine , et il ramène tous ses actes à l'utilité du prochain qu'il a reçu l'ordre d'aimer comme lui-même , en vertu de la communauté de droits qui lie tous les hommes entre eux. — L’E. Tu traces là le portrait d'un homme supérieur ou plutôt l'idéal de la vertu humaine.

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De musica (PL)

45.

Sed qualis tibi homo videtur, qui omnes illos numeros qui sunt de corpore, et adversus passiones corporis, et qui ex his memoria continentur, non ad carnalem voluptatem, sed ad salutem tantum corporis refert: omnesque illos qui de adjunctis animis operantur, vel qui ad adjungendas exseruntur, et qui ex his inhaerent memoriae, non ad superbam excellentiam suam, sed ad ipsarum animarum utilitatem redigit: [Col. 1187] illis etiam qui in utroque genere quasi moderatores exploratoresque caeterorum transeuntium in sensu praesident, non ad superfluam vel perniciosam curiositatem, sed ad necessariam probationem vel improbationem utitur: nonne et istos omnes numeros agit, et nullis eorum laqueis implicatur? Quandoquidem et salutem corporis ut non impediatur eligit, et omnes eas actiones ad utilitatem proximi revocat, quem propter communis juris naturale vinculum tanquam seipsum diligere jussus est. D. Magnum quemdam virum et vere humanissimum praedicas.

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Traité de la musique

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