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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

52.

Le M. Ta réponse n'est pas absolument dénuée de sens; ton opinion et celle de quelques philosophes, je ne le nie, pas. Mais en consultant les Livres revêtus de la plus baute autorité, je trouve qu'il a été écrit : « Goûtez et voyez combien le Seigneur est doux1, » passage répété par l'apôtre Pierre « Si vous aviez goûté cependant combien le Seigneur est doux2 ! » C'est en cela précisément que consiste, selon moi, l'effet de ces vertus qui purifient l'âme en la convertissant. Car, le charme des choses périssables ne saurait être vaincu que par un certain attrait des choses éternelles. Mais que se passera-t-il au moment qui nous est révélé par ces paroles « Les fils des hommes espéreront à l'ombre « de vos ailes : ils seront enivrés de l'abondance de votre maison, et vous les abreuverez au torrent de votre félicité : car c'est en vous qu'est la source de la vie? » Il ne dit pas ici que le Seigneur sera doux à goûter; mais vois quelle intarissable effusion des trésors éternels nous est prédite ! Une ivresse divine en sera même la conséquence, et ce mot me semble exprimer merveilleusement l'oubli des vanités et des songes du monde. Il a ajouté : « Nous verrons votre lumière dans votre lumière. Montrez votre miséricorde à ceux qui vous connaissent. » Par lumière, il faut entendre le Christ qui est la sagesse de Dieu et mille fois nommé sa lumière. Donc ces deux mots : « nous verrons, » et, « ceux « qui vous connaissent, » nous font voir clairement que la prudence subsistera dans le ciel. Car est-il possible que, sans la prudence, l'âme voie et connaisse son véritable bien? — L’E. J'entends.


  1. Ps. XXXIII, 9.  ↩

  2. I Pierre II, 3. ↩

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De musica (PL)

52.

M. Non usquequaque absurda est responsio tua; et quibusdam doctis visum hoc esse, non nego. [Col. 1190] Sed ego consulens Libros, quos nulla antecellit auctoritas, ita invenio dictum esse: Gustate et videte, quoniam suavis est Dominus 1. Quod apostolus etiam Petrus sic interposuit: Si tamen gustastis, quoniam suavis est Dominus 2. Hoc esse arbitror quod agitur in his virtutibus quae ipsa conversione animam purgant. Non enim amor temporalium rerum expugnaretur, nisi aliqua suavitate aeternarum. Ubi autem ventum fuerit ad illud quod canitur: Filii autem hominum sub tegmine alarum tuarum sperabunt; inebriabuntur ab ubertate domus tuae, et torrente voluptatis tuae potabis eos; quoniam apud te est fons vitae: non jam gustatu suavem fore Dominum dicit; sed vides quae inundatio et affluentia praedicetur fontis aeterni; quam etiam ebrietas quaedam consequitur: quo nomine mihi videtur mirabiliter significari oblivio illa saecularium vanitatum atque phantasmatum. Contexit deinde caetera, et dicit: In lumine tuo videbimus lumen. Praetende misericordiam tuam scientibus te. In lumine, scilicet in Christo accipiendum, qui Sapientia Dei est, et lumen toties appellatur. Ubi ergo dicitur, Videbimus, et, scientibus te, negari non potest futuram ibi esse prudentiam. An videri verum bonum animae et sciri potest, ubi nulla prudentia est? D. Jam intelligo.


  1. Psal. XXXIII, 9  ↩

  2. I Petr. II, 3 ↩

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