• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Augustinus von Hippo (354-430) Epistulae Lettres de Saint Augustin
TROISIÈME SÉRIE. LETTRES CXXIV - CCXXXI LETTRES ÉCRITES DEPUIS L'ANNÉE DE LA CONFÉRENCE DE CARTHAGE, EN 411, JUSQU'À SA MORT, EN 450.
LETTRE CXLI. (14 juin de l'année 412.) SILVAIN L'ANCIEN, VALENTIN, AURÉLE, INNOCENT, MAXIME, OPTAT, AUGUSTIN, DONAT ET LES AUTRES ÉVÊQUES DU CONCILE DE ZERTA AUX DONATISTES.

6.

C'est ce que vos évêques ont été aussi forcés de reconnaître à haute voix, non pas au moment où nous disions ces choses , mais après, dans une autre affaire, l'affaire de Cécilien. Nous la distinguions de la cause de l'Église; si par hasard il était trouvé coupable, nous l'anathématiserions sans abandonner pour cela l'Église du Christ, contre laquelle ses torts ne pouvaient rien préjuger; on lut donc, lorsqu'on fut arrivé à cette affaire, les actes du concile de Carthage, où soixante-dix évêques donatistes condamnèrent Cécilien absent; et,nous répondîmes que ce concile ne pouvait pas plus nuire à Cécilien absent, que ne nuisit à Primien absent le concile donatiste, où cent évêques le condamnèrent dans l'affaire de Maximien. Ce nom seul rappela à vos évêques ceux qu'ils avaient reçus dans l'intégrité de leurs honneurs après les, avoir condamnés, et leur approbation du baptême conféré dans le schisme sacrilège de Maximien, et la sentence du concile de Bagaie, par laquelle, en condamnant les hommes de ce parti ils avaient accordé un délai à quelques-uns de ceux-ci, par la raison que les « rejetons sacrilèges de Maximien ne les avaient pas souillés. » Le souvenir de cette affaire les jeta donc dans l'épouvante et le trouble, et, oubliant ce qu'ils nous contestaient peu de moments auparavant, ils s'écrièrent: « Une cause ne fait rien à une autre cause, ni une personne à une autre personne. » Ils confirmèrent ainsi, par leurs paroles , ce que nous disions de l'Église, savoir, que la cause et la personne de Cécilien, quelles qu'elles pussent être, ne pouvaient préjudicier, ni à l'Église catholique d'outre-mer, contre laquelle vos évêques avaient déclaré n'avoir rien à dire, ni à l'Église catholique d'Afrique, demeurée en communion avec elle. Ils confirmèrent cette doctrine, puisque le parti de Donat ne reçoit aucun dommage de Maximien qui, avec ses autres fauteurs, a condamné Primien ; aucun dommage de Félicien qui a condamné Primien, et a été pour cela condamné par le parti de Donat, où il est admis avec sa dignité épiscopale, comme auparavant; enfin notre sentiment triomphe, si Maximien n'a pas préjudicié à ses adhérents auxquels ces évêques accordèrent un délai par la raison que la communion avec Maximien n'avait pas pu être pour eux une souillure, car « une cause ne fait rien à une autre cause, ni une personne à une autre personne. »

pattern
  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Download
  • docxDOCX (1.31 MB)
  • epubEPUB (1.31 MB)
  • pdfPDF (4.86 MB)
  • rtfRTF (4.59 MB)
Übersetzungen dieses Werks
Lettres de Saint Augustin

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung