5.
Ajoutons que les termes mêmes du récit où Dieu plante le Paradis, y place l'homme, son ouvrage, lui amène les animaux afin qu'il leur donne un nom, et ne trouvant point d'aide pour Adam qui fût semblable à lui, tire d'une de ses côtes et forme la femme, témoignent bien clairement que tous ces actes se rattachent, non aux oeuvres dont il se reposa le septième jour, ruais à celles qu'il produit dans le cours du temps. Voici, en effet, comment l'Écriture raconte que le Paradis fut planté : « Dieu planta un jardin en Éden du côté de l'Orient et y plaça l'homme qu'il avait formé : et Dieu fit sortir ensuite de la terre toutes sortes d'arbres agréables à la vue et offrant des fruits exquis 1. »
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Gen, II, 8,9. ↩