14.
Que l'homme dans sa conduite se ravale parfois jusqu'au rang des animaux, la vie humaine le proclame, l'Ecriture l'atteste. De là ces paroles que nous venons de citer : « L'homme n'a pas compris le haut rang où il a été placé; il a été comparé aux brutes et leur est devenu semblable. » Mais cette analogie n'existe que pendant la vie et s'arrête à la mort. C'est à cette espèce de bêtes que le Psalmiste craignait que son âme ne fut abandonnée quand il disait : « Ne livrez pas aux bêtes une âme qui vous bénit. » Il entendait par là soit les loups dévorants sous l'apparence de brebis, contre lesquels le Seigneur nous met en garde 1, soit le diable et ses anges, qu'il appelle lui-même ailleurs le lion et le dragon 2.