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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Genesi ad litteram inperfectus liber De la Genèse au sens littéral ouvrage inachevé
CHAPITRE X. LA TERRE SÉPARÉE DES EAUX.

32.

« Et Dieu dit: Que les eaux qui sont sous le ciel se rassemblent en un seul lieu et qu'apparaisse la partie aride: et il en fut ainsi. » Ce passage donne une nouvelle probabilité au sentiment d'après lequel nous disions tout-à-l'heure que sous le nom d'eau a été désignée la matière même du monde. Car si l'eau était partout, de quel lieu et en quel lieu pouvait-elle être réunie? Mais si le nom d'eau est appliqué à la confusion primitive de la matière, le rassemblement dont il s'agit doit être entendu du fait même de la formation, qui a donné à l'eau la nature que nous lui voyons maintenant. Et les mots qui viennent ensuite: « Que l’aride apparaisse, » peuvent marquer l’origine de la terre dans la forme qu'elle présente à nos regards. Car elle était invisible et sans ordre tant que la matière n'avait pas encore revêtu de forme distincte. Dieu dit donc: « Que l'eau de dessus le ciel se rassemble, » pour commander que la matière corporelle fût amenée à l'état de cette eau qui tombe sous nos sens. « Qu'elle se réunisse en un seul lieu; » c'est la propriété essentielle de la forme, qui nous est marquée ici dans le terme d'unité. Car être formé véritablement, c'est devenir un tout, un ensemble parfait. parce que le principe de toute forme est éminemment un. « Que la partie aride paraisse, » c'est-à-dire qu'elle prenne une -forme visible qui la dégage de la confusion. Du reste on comprend que l'eau doive se rassembler pour laisser paraître la partie aride; en d'autres termes la mer sans limites doit être resserrée pour rendre visible ce qu'elle recouvre.

« Et il en fut ainsi: » peut-être l'écrivain sacré veut encore ici marquer que le fait a eu lieu d'abord dans la nature spirituelle; de sorte que les paroles suivantes : « Et l'eau fut rassemblée en un seul lieu et la partie aride se montra, » ne paraîtraient point une superfétation, mais nous feraient entendre que l'œuvre matérielle a suivi l'opération intellectuelle et incorporelle.

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