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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Quaestionum in Heptateuchum l. VII Questions sur l'Heptateuque
LIVRE QUATRIÈME. QUESTIONS SUR LES NOMBRES.

X. (Ib. V, 6, 7.)

Encore sur la restitution. — On lit dans l'Exode que si quelqu'un vole un veau ou une brebis, il doit restituer cinq veaux ou quatre brebis, dans le cas où il les aura tués ou vendus; et que si ce qu'il a dérobé se trouve encore vivant chez lui, il devra restituer le double 1. On peut demander comment il est possible de concilier ce passage avec le précédent, où la loi n'exige à titre de restitution que le principal et un cinquième en surplus, ce qui est bien éloigné du double, et à plus forte raison du quadruple et du quintuple de la chose dérobée ? Dans cette phrase : « Lorsqu'un homme ou une femme auront commis quelqu'un des péchés ordinaires à l'homme, » l'Écriture n'a-t-elle point voulu parler des péchés d'ignorance ? Il est possible, en effet, -qu'un homme, par défaut d'attention ou par négligence, s'approprie ce qui ne lui appartient pas : et ce qui prouve -qu'il y a péché dans ce cas, c'est qu'on n'y serait pas tombé, si l'on avait eu la précaution de veiller sur soi-même. Tels sont les péchés que la Loi ne punit point comme des vols, mais seulement par la restitution du capital et du cinquième. Pense-t-on au contraire qu'il ne s'agit point ici de péchés d'ignorance, mais de vols et de fraudes commis avec préméditation, péchés appelés humains, parce qu'ils se commettent parmi, les hommes? Alors, sans erreur, voici la solution de cette question :si le coupable n'est pas même tenu de rendre le double, c'est parce qu'il n'a pas été surpris en faute ou convaincu de son délit, et qu'il est venu de lui-même faire l'aveu de sa faute à ceux qui l'ignoraient ou n'en connaissaient point l'auteur. En effet, après avoir dit: « Lorsqu'un homme ou une femme auront commis quelqu'un des péchés ordinaires,à l'homme, et qu'ils auront été coupables de mépris, et auront commis un délit, » en d'autres termes, quand ils auront commis ces fautes au mépris de la loi, l'Écriture ajoute : « Cette âme avouera le péché qu'elle a fait, et restituera pour son délit le capital, auquel elle ajoutera le cinquième : » l'aveu de la faute est donc peut-être le motif de l'atténuation du châtiment ; c'est pour cela que le coupable n'est point condamné aussi sévèrement que 'le voleur surpris en faute ou convaincu de son délit.


  1. Ex. XXII, 1, 4. ↩

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