7.
« Pour moi, je considère vos cieux, l’ouvrage de vos doigts (Ps. VIII, 4 ) ». Nous lisons que Dieu écrivit la loi de son doigt, pour la donner à Moïse , son saint et fidèle serviteur (Exod. XXXI, 18), et dans ce doigt de Dieu. beaucoup d’interprètes voient l’Esprit-Saint. Si donc par les doigts de Dieu, nous pouvons entendre aussi les ministres remplis de 1’Euprit-Saint, parce que c’est lui qui agit en eux: comme ce sont eux qui nous ont préparé toutes les divines Ecritures, il nous est permis aussi d’entendre par les cieux les livres de l’un et de l’autre Testament. Il est dit aussi de Moïse, que les mages de Pharaon, voyant qu’il les surpassait, s’écrièrent : « Celui-ci est le doigt de Dieu (Id. VIII, 19 )». Quoique cette expression d’Isaïe : « Le ciel sera replié comme un livre (Isa. XXXIV, 4 ) », s’applique au ciel éthéré, on peut très-bien l’entendre encore dans le sens allégorique des livres de l’Ecriture. « Pour moi donc, je considère les cieux qui sont l’ouvrage de vos mains », c’est-à-dire, je lirai, je comprendrai ces Ecritures, que vous avez écrites par vos ministres, que dirigeaient l’Esprit-Saint.