16.
Voilà ce que dit en effet le Seigneur; mais qu’est-il dit ensuite? « Et mon peuple n’a pas entendu ma voix1 ». Dieu ne parlerait point de la sorte à tout autre qu’à son peuple. Car tout ce que dit la loi, nous savons qu’elle le dit à ceux qui sont sous la loi2. « Et mon peuple n’a pas entendu ma voix; Israël n’a pas fait attention à moi ». Qui a manqué d’attention? pour qui? « Israël, pour moi ». O âme ingrate, âme qui existe par moi, âme que j’ai appelée, âme que j’ai amenée à l’espérance, âme que j’ai purifiée de l’iniquité ! « Israël n’a pas fait attention à moi ». Ils sont baptisés, ils traversent la mer Rouge, mais ils murmurent pendant la route, ils contredisent, ils se plaignent, ils se laissent troubler par les séditions , ils n’ont qu’ingratitude pour celui qui les a délivrés des poursuites de leurs ennemis, qui les a conduits à pied sec, à travers les eaux, par le désert, leur donnant la lumière pendant la nuit, l’ombre de la nuée pendant le jour : « Et Israël n’a point fait attention à moi ».