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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Enarrationes in psalmos Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME LXXXVII .

9.

« Et j’ai crié vers vous, Seigneur ». C’est ce que le Sauveur fit ostensiblement à la croix. Mais il est bon de chercher comment nous devons entendre les paroles suivantes : « Durant tout le jour, j’ai élevé mes mains vers vous ». Si par l’élévation de la main tu entends la potence de la croix, comment expliquer « tout le jour ? » Fut-il donc suspendu à la croix pendant tout le jour, puisque la nuit appartient aussi au jour ? Si le Prophète a voulu comprendre ici ce jour qui est séparé de la nuit, et qui est le jour proprement dit, déjà une première et grande partie du jour s’était écoulée quand le Christ fut mis en croix. Si cette expression, tout le jour, signifie tout le temps (car cette expression est au féminin, et dans la langue latine elle n’a d’autre signification que celle d’un temps, bien qu’il n’en soit pas ainsi en grec, puisque dans cette langue, jour est du féminin, et de là vient, selon moi, que les traducteurs l’ont ainsi rendu), alors la question devient plus difficile. Comment dire tout le temps de sa vie, puisque le Christ n’a pas même étendu ses mains en croix pendant tout un jour? Mais si l’on veut alors prendre la partie pour le tout, parce qu’il est d’usage dans l’Ecriture de parler ainsi, je ne trouve aucun exemple qui autorise à prendre le tout pour la partie, quand cette expression « tout le jour», est formellement employée. En effet, quand le Sauveur dit dans l’Evangile: «Ainsi le Fils de l’homme « sera dans le sein de la terre, trois jours et « trois nuits1 », il n’est pas contre l’usage d’entendre ici le tout pour la partie, puisqu’il ne dit point : trois jours entiers, trois nuits entières. Il n’y eut en effet que le jour du milieu qui fut tout entier; des deux autres il y eut seulement la dernière et la première partie. Mais si dans cette expression il a voulu désigner sa prière, et non sa croix, prière qu’il adressait à Dieu Son Père, sous la forme de l’esclave, l’Evangile nous apprend qu’il pria longtemps avant sa passion, pendant sa passion et même à la croix; mais nulle part nous ne lisons qu’il l’ait fait tout le jour. Il est mieux dès lors d’entendre par cette élévation des mains, cette continuité des bonnes oeuvres que Jésus-Christ n’a point cessé de faire.


  1. Matth. XII, 40. ↩

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Discours sur les Psaumes

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