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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Enarrationes in psalmos Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CVII.

1.

Je n’ai point cru, mes frères, qu’il fallût vous expliquer le psaume cent septième, car nous l’avons fait déjà dans le psaume cinquante-sixième et dans le psaume cinquante-neuvième, dont les dernières parties forment celui-ci. En effet, la dernière partie du cinquante-sixième1 fournit à celui-ci sa première partie, jusqu’au verset où il est dit: « Et que votre gloire soit étendue sur toute la terre2»; depuis là jusqu’à la fin, c’est la seconde partie du cinquante-neuvième; de même que la dernière partie du cent trente-quatrième est la même que celle du cent treizième, depuis le verset où il est dit: « Les idoles des nations sont de l’or et de l’argent3 »; de même encore que le treizème et le cinquante-deuxième, sauf quelques médiantes changées, ont les mêmes paroles depuis le commencement jusqu’à la fin. Dès lors, tout ce qui, dans le psaume cent septième, paraît quelque peu différer de ces deux autres psaumes, dont il est composé, n’est point difficile à comprendre. Ainsi dans le psaume cinquante-sixième, il est dit : « Je chanterai, je jouerai de la harpe; lève-toi, ô ma gloire4»; et dans celui-ci: « Je chanterai , je jouerai de la harpe dans ma gloire5 »; car le met « lève-toi» ne s’adresse à sa gloire qu’afin que l’on chante, et que l’on joue de la harpe à cette même gloire. De même encore: « Parce que votre miséricorde s’est agrandie jusqu’aux cieux6 », ou comme d’autres ont traduit : « s’est élevée »; et ici : « Parce que votre miséricorde est grande par-dessus les cieux7 ». Or, elle n’a grandi jusqu’aux cieux que pour être grande dans les cieux. Voilà le sens de cette expression : Super caelos, par-dessus les cieux. De même dans le cinquante-neuvième : « Je serai dans la joie, et je partagerai Sichem8»; et ici : « Je serai élevé, et je partagerai Sichem9». D’où l’on peut voir que ce partage de Sichem est une figure prophétique de ce qui doit s’accomplir après que le Seigneur aura été élevé en gloire, et la joie dont il est parlé tient à cette élévation; en sorte qu’il y a joie parce qu’il y a gloire. Aussi est-il dit ailleurs: « Vous avez converti mon deuil en joie, vous avez brisé mon cilice, et m’avez fait une ceinture de joie10». De même encore : « Ephraïm est la force de mon chef11»; et ici : « Ephraïm est celui qui reçoit mon chef12». Car nous prendre sous sa garde, c’est nous fortifier; c’est-à-dire qu’en nous adoptant il nous rend forts, parce qu’il fructifie en nous. Ephraïm en effet signifie fructifier. Quant à suscipere, recevoir, il peut se rapporter à l’un ou à l’autre, soit que nous recevions le Christ, soit que lui-même nous reçoive, lui qui est le chef de l’Eglise. Ceux qui sont appelés dans un psaume, « nos persécuteurs13», sont appelés dans l’autre, « nos ennemis14 », et sont dès lors les mêmes individus.


  1. Ps, LVI, 12. ↩

  2. Ps. CVII, 6.  ↩

  3. Id. CXIII, CXXXIV, 15. ↩

  4. Id. LVI, 8.  ↩

  5. Id. CVII, 2. ↩

  6. Id. LVI, 11.  ↩

  7. Id. CVII, 5.  ↩

  8. Id. LIX, 8.  ↩

  9. Id. CVII, 8.  ↩

  10. Id. XXIX, 12.  ↩

  11. Id. LIX, 9. ↩

  12. Id. CVII, 9. ↩

  13. Ps. LIX, 14.  ↩

  14. Id. CVII, 14.  ↩

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