14.
« Je bénirai le Seigneur, je chanterai des hymnes en son honneur » Tranquilles alors , nous chanterons le Seigneur sans crainte, et sans crainte nous le bénirons, quand nous contemplerons sa beauté, quand il nous protégera comme son temple, et quand la mort, absorbée dans sa victoire, nous aura délivrés de la corruption «. Que dire à présent que nous avons exposé les joies que nous devons goûter, quand notre prière unique sera exaucée? Que dire maintenant? Seigneur, exaucez ma voix 1». Gémissons donc maintenant, prions maintenant : pour le malheureux, il n’y a qu’à gémir, pour l’indigent, qu’à prier. La prière passera, et fera place aux jubilations; les pleurs passeront et feront place à la joie. Maintenant donc, pendant que nous sommes dans les jours mauvais, ne cessons d’invoquer le Seigneur, de lui adresser l’unique prière; que cette prière ne soit jamais interrompue, jusqu’à ce qu’en. fin, par sa grâce et sous sa direction, nous arrivions à le contempler. « Ecoutez, Seigneur, ma voix qui crie vers vous; ayez pitié de moi, exaucez-moi 2 ». Telle est sa demande unique, tant que puissent durer son invocation, ses gémissements et ses larmes, il ne fait qu’une seule demande. Il a mis fin tous ses désirs, il ne lui reste que celui d’être exaucé.