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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De diversis quaestionibus LXXXIII Quatre-vingt-trois questions
LXVII. — Sur ce passage: « Or j'estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes de la, gloire future qui sera révélée en nous ; » jusqu'à ces paroles : « Car c'est en espérance que nous sommes sauvés . »

2.

« Or j'estime, dit l'Apôtre, que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes de la gloire future qui éclatera en nous. » Voilà qui est clair. Déjà il avait dit plus haut: « Si par l'esprit vous mortifiez les oeuvres de la chair, vous vivrez, » ce qui ne peut se faire sans incommodité, et exige la patience. C'est encore le sens de ce qu'il a dit un peu plus haut: « Pourvu que nous souffrions avec lui, afin d'être glorifiés avec lui 1. »

Quant à ces expressions: « Aussi la créature attend d'une vive attente la manifestation des fils de Dieu, » voici, je pense, là signification qu'il y attache. Ce qui souffre en nous, quand nous mortifions les oeuvres de la chair; quand nous supportons volontairement la faim ou la soif ; quand nous nous contenons dans les règles de la chasteté; quand nous souffrons avec patience des injures blessantes, de cruels affronts; quand, dédaignant et rejetant toute jouissance personnelle, nous travaillons au profit de l'Eglise notre mère: tout ce qui souffre en nous, dis-je, dans de telles épreuves, est créature. Car le corps souffre et aussi l'âme, qui est certainement une créature et qui attend la manifestation des fils de Dieu, c'est-à-dire le terme où les élus apparaîtront, dans la gloire même à laquelle ils sont appelés. En effet le Fils unique de Dieu ne pouvant être appelé créature, puisque c'est par lui qu'a été fait tout ce que Dieu a fait, c'est évidemment à nous que ce terme s'applique, avant la manifestation de la gloire ; en même temps nous sommes appelés enfants de Dieu; mais seulement par adoption, le Fils unique l'étant par nature. Donc « la créature, » c'est-à-dire nous, « attend d'une vive attente la manifestation des fils de Dieu,» c'est-à-dire la réalisation des promesses, le moment où nous serons réellement ce que nous ne sommes encore qu'en espérance. Car nous sommes les enfants de Dieu, mais on ne voit pas encore ce que nous serons. « Toutefois nous savons que lorsqu'il apparaîtra nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est 2. » Et c'est là la manifestation des fils de Dieu, que la créature attend maintenant d'une vive attente. Non qu'elle attende la manifestation d'une autre nature, qui ne soit point créature ; mais telle qu'elle est maintenant, elle attend l'état où elle doit être un jour. C'est à peu près comme si l'on disait pendant que le peintre travaille avec les couleurs qui sont devant lui et qu'il a préparées pour son oeuvre, les couleurs.attendent l'apparition du portrait; non pas qu'elles soient ou doivent être d'une autre nature, ou qu'elles doivent cesser d'être couleurs, mais parce qu'elles auront alors une tout autre valeur.


  1. Ib. 13, 17. ↩

  2. Jean, III, 2. ↩

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Quatre-vingt-trois questions

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