3.
On peut encore demander quelle est cette mort qui fait de nous l'héritage de Dieu, suivant cette parole du Psalmiste : « Je vous donnerai les nations pour héritage 1, » à moins qu'on ne l'entende de la mort de ce monde, qui nous tenait d'abord sous sort empire. Mais dès que nous pouvons dire: « Le monde m'est crucifié et moi au monde 2, » nous devenons la propriété du Christ : celui qui nous possédait en premier lieu étant mort. En renonçant au monde nous sommes morts pour lui, et il est mort pour nous.